Audio du Chiour Partie 4 de 5
Cette transcription n’a pas été revue par R. Touitou chlita.
Cette quatrième partie du cours sur la prière du matin explore en profondeur la section des Hoda'ot (remerciements) de la 'Amida. Après les louanges (Cheva'him) et les demandes (Baqashot), cette section clôt la prière par une expression de gratitude envers D.ieu. Le Rav Touitou shlita nous guide à travers une analyse détaillée de chaque bénédiction des Hoda'ot, dévoilant à la fois le pshat (sens simple) accessible à tous et le sod (sens mystique) pour ceux dont l'étude est plus avancée. Ce faisant, il met en lumière l'importance de réciter ces remerciements avec une kavana (intention) sincère, conscient que chaque bienfait, matériel comme spirituel, provient de D.ieu. L'objectif est de transformer la simple récitation en une véritable connexion spirituelle, un dialogue intime avec le Créateur. Ce cours, tout en soulignant l'importance de la teshouva (repentir) et du respect de la Halakha (loi juive), nous invite à vivre la 'Amida, et particulièrement les Hoda'ot, comme un moment privilégié de reconnaissance et de communion avec D.ieu.
Briefing En Bref
Ce cours du Rav Touitou porte sur la 'Amida, la prière centrale du judaïsme. L'objectif est de vous guider vers une récitation plus consciente et profonde, en décortiquant le sens des mots et les intentions derrière chaque bénédiction. On y aborde l'importance cruciale de la kavana, l'intention, notamment pour les trois premières bénédictions, les Cheva'him ou louanges. Sans une compréhension claire de ce que l'on prononce, la mitzva de la prière n'est pas complète.
Le Rav explique ensuite les deux façons de formuler des demandes, les baqashot : soit pour soi-même, soit pour mieux servir D.ieu. L'image du Cohen, le prêtre, incapable d'officier s'il a un défaut physique, illustre la nécessité d'un service divin impeccable.
Le cours analyse ensuite en détail chaque demande de la 'Amida, du pshat, le sens simple, au sod, le sens mystique. On explore ainsi les demandes d'intelligence, de repentir, de pardon, de guérison, de subsistance, du rassemblement des exilés, du retour de juges justes, de protection contre les calomniateurs et bien sûr, la venue du Messie.
Des prières intercalées et des intentions spécifiques sont également présentées, à réciter ou à penser à des moments précis, pour amplifier la puissance de la prière et réparer certaines fautes, comme la zera levatalah, la semence perdue. Le Rav mentionne même les noms d'anges liés à certaines demandes, comme Raphaël pour la santé et d'autres pour la subsistance.
Le respect de la Halakha, la loi juive, est constamment rappelé, avec l'importance de se référer aux sources rabbiniques pour une compréhension authentique.
Ce cours s'adresse aux Juifs orthodoxes ayant déjà des bases en Halakha et connaissant la 'Amida. Le sod, le sens mystique, est réservé à ceux qui ont un niveau d'étude plus avancé. Les débutants doivent se concentrer sur le sens littéral des prières et suivre le Choul'han Aroukh.
Enfin, le Rav encourage vivement la mise en pratique de ces enseignements, en récitant la 'Amida avec plus de conscience et d'intention. Intégrez progressivement les prières et les kavanot supplémentaires, une par une, et persévérez pour améliorer votre service divin. En somme, ce cours offre une exploration complète de la 'Amida, combinant sens simple et sens mystique pour une connexion plus profonde avec D.ieu, en insistant sur l'importance de l'intention, du repentir et du respect de la loi juive.
Halakhot pratiques
Il est obligatoire d'avoir l'intention de prier et de comprendre le sens général des mots prononcés, en particulier lors des Cheva'him (louanges). Si l'intention n'y est pas, la mitzva (commandement) n'est pas accomplie selon le Choul'han Aroukh (Ora'h Hayim 60:5). Il est interdit de distraire son regard ou ses pensées pendant la 'Amida. Cela est considéré comme un manque de respect envers D.ieu et peut même raccourcir la vie selon le Talmud (Brakhot 32b). Prier pour le bien d'autrui est une action méritoire. Si l'on prie pour quelqu'un et que l'on a soi-même besoin de la même chose, on en bénéficiera en premier, selon la Guemara. Lorsqu'on prie pour une personne spécifique, il est nécessaire de mentionner son nom (et celui de sa mère). En revanche, lorsqu'on prie pour soi-même, il n'est pas nécessaire de mentionner son nom, car D.ieu connaît nos pensées. En cas de conflit entre Juifs, il est obligatoire de consulter un Beit Din avant de recourir à un tribunal séculier. Il est permis d'ajouter des prières personnelles dans la 'Amida, à des moments spécifiques, soit à voix haute, soit mentalement, selon les cas.
Secrets et Noms d'Anges dans la 'Amida
Quelques secrets kabbalistiques et noms d'anges mentionnés dans le cours du Rav Touitou shlita concernant la 'Amida. Il est crucial de rappeler que ces noms d'anges ne sont PAS prononcés à voix haute, mais servent uniquement de support à la kavana (intention) pendant la prière.
- Refuah Shlema (Guérison):
Nom de l'ange: Raphael (רפאל) - RPH
Comment l'intégrer à la Kavana: Lors de la bénédiction Rofé Holé 'Amo Israël (Qui guéris les malades de Ton peuple Israël), on visualise les lettres Resh (ר), Pé (פ), et Het (ה) - qui forment le nom de Raphael - et on se concentre sur l'idée que cet ange intercède pour la guérison. On ne prononce pas le nom. L'allusion au nom de l'ange se fait par les initiales des mots Rofé Holé 'amo Israël et la valeur numérique des lettres 'Aïn et Youd dans Holé qui correspondent à la lettre Pé.
- Parnassa (Subsistance):
Nom de l'ange: Dikar Nossa (דיקרנוס"א)
Comment l'intégrer à la Kavana: Après la phrase Outén Tal OuGeshem Hayim Besava Shalom Kehashana Ma'tivotékha (Et donne la rosée ou la pluie pour la vie, dans la satiété et la paix, comme les années de Tes bienfaits), et avant Ki El Tov Oumeitiv ... (Car Tu es bon et Tu fais du bien...), on pense au nom de l'ange Dikar Nossa, en demandant que par son intermédiaire, D.ieu pourvoie à nos besoins matériels. On ne prononce pas le nom.
- Zera Levatalah (Semence Perdue): הבו
Nom de l'ange: HaVaou (הבו) - Ce nom est formé des initiales du verset Ha'El Bala Vayaki'énou (D.ieu a avalé et Il nous a établis - האל בלע ויקיענו).
Comment l'intégrer à la Kavana: Après la phrase Yahad Me'arba Kanfot Ha'arets El Erets Eretsénou (Ensemble des quatre coins de la terre vers la terre de notre terre), et avant Baroukh Ata Hashem ... (Béni sois-Tu, D.ieu...), on récite la prière spécifique pour la réparation de la zera levatalah et on visualise le nom de l'ange HaVaou, en demandant son aide pour le rassemblement et la purification des âmes perdues. On ne prononce pas le nom de l'ange, mais on peut prononcer la prière pour la réparation.
Briefing Détaillé
Ce cours explore en profondeur la 'Amida, la prière debout, en se concentrant sur les intentions (kavanot) qui doivent accompagner sa récitation. Le Rav Touitou shlita souligne l'importance cruciale de comprendre le sens profond des mots prononcés, condition sine qua non pour accomplir la mitzva (commandement). Il met également en garde contre la distraction du regard, essentielle pour une concentration totale pendant la prière.
Le Rav poursuit en expliquant les deux manières de présenter ses demandes (baqashot) à D.ieu : pour ses besoins personnels ou pour mieux Le servir. L'image du Cohen (prêtre) empêché de servir à cause d'un défaut physique illustre l'importance d'un service divin complet et sans défaut, objectif que les demandes de la 'Amida visent à atteindre.
La première demande (baqasha) de la 'Amida est celle de l'intelligence (da'at). Le Rav Touitou shlita explique que cette demande est fondamentale pour discerner le bien du mal, le sacré du profane. Il rappelle l'histoire du roi Salomon qui demanda l'intelligence et explique que D.ieu ne l'accorde qu'à ceux qui la possèdent déjà, c'est-à-dire ceux qui reconnaissent que toute intelligence provient de Lui. Ainsi, le simple fait de demander l'intelligence témoigne d'une certaine intelligence.
Ensuite, le Rav aborde la demande de retour à la Torah (teshouva). Il insiste sur le fait que la teshouva doit absolument être couplée à l'étude de la Torah, faute de quoi elle devient un chemin dangereux. Il rappelle l'importance de vivre selon la halakha (loi juive) et recommande vivement l'étude du Choul'han Aroukh.
Le cours se penche ensuite sur la demande de pardon (selikha) et son importance pour progresser dans la 'Amida. Le Rav suggère d'inclure une prière personnelle pour le repentir, en mentionnant le nom de la personne pour laquelle on prie. Prier pour le repentir d'autrui, alors que l'on en a soi-même besoin, est une action particulièrement méritoire.
L'analyse se poursuit avec la demande de guérison (refuah). Le Rav Touitou shlita détaille les trois niveaux de guérison demandés et encourage à ajouter une prière personnelle pour la santé, en précisant que l'objectif est de mieux servir D.ieu. Il mentionne le nom de l'ange de la santé (Raphael - רפאל) et la manière dont ses initiales se retrouvent dans la bénédiction.
La demande de subsistance (parnassa) est liée à la bénédiction de la rosée ou de la pluie. La pluie venant du ciel symbolise la provenance divine de toute matérialité. Le Rav mentionne le nom de l'ange de la parnassa et la prière à formuler mentalement.
Le rassemblement des exilés (kibboutz galiyout) est la demande suivante. Le Rav explique qu'au niveau du sod (secret), cette demande englobe également la « semence perdue » (zera levatalah). Il cite le nom de l'ange chargé de rassembler ces âmes et la prière à intercaler pour réparer cette faute.
Le retour des juges justes est ensuite discuté. Le Rav Touitou shlita insiste sur la prononciation exacte de « Hashiva Shofteinou » (Ramène nos juges) et explique qu'il s'agit de demander le retour de juges intègres, semblables à ceux du passé.
La bénédiction contre les hérétiques et les calomniateurs est présentée comme un ajout de Shmouel Haqatan (Samuel le Petit). Le Rav explique l'importance de cette bénédiction et l'intention (kavana) qui doit l'accompagner. Il établit un lien entre la valeur numérique des premières lettres de la bénédiction et le nom divin Shaddaï (שדי).
La prière pour les justes et les pieux décédés est ensuite abordée. Il est important de demander à D.ieu de leur accorder une bonne récompense. Le Rav explique l'intention (kavana) à avoir pour que les justes ne s'approprient pas les mitsvot (commandements) de ceux qui n'ont pas fait teshouva (repentir) avant leur mort.
Enfin, la demande d'acceptation de la prière (Chema Kolénou - écoute notre voix) est expliquée, ainsi que les noms des anges qui portent la prière vers D.ieu et la ramènent exaucée. Le Rav encourage à inclure une prière personnelle à ce moment précis, en exposant clairement ses besoins à D.ieu.
Table des matières
Introduction : Les Cheva'him (Louanges) et l'importance de la Kavana (Intention) - L'importance de comprendre le sens des mots prononcés pendant les trois premières bénédictions de la 'Amida. L'obligation de recommencer si l'intention n'y est pas et la difficulté de garantir une meilleure attention lors d'une seconde récitation. La nécessité de la concentration pendant la 'Amida. (par. 1-3)
Les Baqashot (Demandes) : Deux manières de demander à D.ieu - Demander pour soi-même ou pour mieux servir D.ieu. L'analogie du Cohen (prêtre) avec un défaut physique. L'importance d'un service divin complet et sans défaut. (par. 4-6)
La première Baqasha : Ata Honen Lada'at (Tu donnes la connaissance) - L'importance de l'intelligence pour discerner le bien du mal, le sacré du profane. L'exemple du Roi Salomon et l'explication que D.ieu n'accorde l'intelligence qu'à ceux qui la possèdent déjà. Demander l'intelligence comme preuve d'intelligence. (par. 7-17)
Hacheivenou Avinou L'Toratékha (Fais-nous revenir, notre Père, à Ta Torah) : La demande de Teshouva (Repentir) - L'importance d'accompagner la teshouva d'étude de la Torah. Le danger d'une teshouva sans Torah. L'importance de suivre la Halakha (loi juive) et la recommandation du Choul'han Aroukh. (par. 18-21)
Sela'h Lanou Avinou (Pardonne-nous, notre Père) : La demande de pardon (Selikha) - L'importance de demander pardon à D.ieu pour avancer dans la 'Amida. La prière personnelle pour le repentir et la mention du nom de la personne pour laquelle on prie. Prier pour le repentir d'autrui. (par. 22-29)
Refénou Hashem (Guéris-nous, D.ieu) : La demande de guérison (Refuah) - Les trois niveaux de guérison demandés. La prière personnelle pour la santé et l'explication de la raison de la demande. Le nom de l'ange de la santé (Raphael - רפאל). (par. 30-35)
Barekhénou Hashem Elo-hénou (Bénis-nous, D.ieu notre D.ieu) : La demande de subsistance (Parnassa) - La bénédiction de la rosée ou de la pluie. La symbolique de la pluie venant du ciel. Le nom de l'ange de la parnassa et la prière à intercaler mentalement. (par. 36-44)
Teqa Beshofar Gadol L'Herouténou (Sonne du grand Shofar pour notre liberté) : La demande du rassemblement des exilés (Kibboutz Galiyout) - Le sens caché (sod) de cette demande et la "semence perdue" (zera levatalah). Le nom de l'ange chargé de récupérer les âmes perdues et la prière à intercaler pour réparer cette faute. (par. 45-54)
Hashiva Shofteinou Kevarishona (Ramène nos juges comme autrefois) : Le retour des juges justes - L'importance de la prononciation correcte. Demander le retour de juges justes comme ceux du passé. (par. 55-58)
Laminim Vela'malshinim (Pour les hérétiques et les calomniateurs) : La bénédiction contre les calomniateurs - L'ajout de Shmouel Haqatan (Samuel le Petit). L'importance de cette bénédiction et l'intention (kavana) à avoir. La valeur numérique et le nom de D.ieu Shaddaï (שדי). (par. 59-65)
'Al Hatsaddikim (Sur les justes) : La prière pour les justes et les pieux décédés - Demander une bonne récompense pour les justes. La kavana (intention) pour que les justes ne prennent pas les mitsvot de ceux qui n'ont pas fait teshouva. (par. 66-73)
Chema Kolénou (Écoute notre voix) : La demande d'acceptation de la prière - Les noms des anges qui font monter la prière et qui la ramènent exaucée. L'inclusion d'une prière personnelle et l'importance d'exprimer clairement ses besoins à D.ieu. (par. 74-81)
Retsé Va'halitsénou (Accepte et sois favorable à notre prière) : Conclusion et transition vers les Hoda'ot (Remerciements) - Introduction aux remerciements qui seront abordés dans le prochain cours. (par. 82-84)
Transcription
Nous avions fini les Cheva'him (louanges). On avait expliqué que lors de Boqer Tov (bonjour), les trois premières bénédictions s'appellent les Cheva'him, c'est-à-dire les louanges à D.ieu. Et al pi halakha (selon la loi), si on n'a pas eu les intentions premières, non pas celles que j'avais citées dans le cours d'avant, mais au niveau du pshat (sens simple), c'est-à-dire la signification des mots que nous prononcions, on n'avait pas fait la mitzva (commandement). Comme ça dit le Choul'han Aroukh [Choul'han Aroukh, Ora'h Hayim 60:5]: Im lo khiven (s'il n'a pas eu l'intention) lo yatza yedei hovava (il ne s'est pas acquitté de son obligation). S'il n'a pas eu les kavanot (intentions), il n'a pas eu la mitzva dans les mains. Alors on pourrait dire dans ce cas-là qu'il doit recommencer. On pourrait dire ça. Mais pourquoi on dit qu'il ne peut pas recommencer malgré tout ?
Parce qu'on n'a pas de garantie que s'il recommence, il sera plus attentif.
D'accord ? Donc, c'est impératif, si be'ezrat Hashem (avec l'aide de D.ieu) la personne veut bien faire les choses, de comprendre au niveau du pshat les mots qui sortiront de sa bouche afin de… jusqu'à baroukh ata Hashem Elo-ha Qadosh (béni sois-tu D.ieu, D.ieu le Saint). Donc là, je le dis comme ça exceptionnellement pour bien comprendre de quoi est-ce que l'on parle.
Et non pas Elo-ha Qadosh (D.ieu le Saint), pour pouvoir accomplir la mitzva. Ensuite, bien entendu, vous savez que depuis le début jusqu'à la fin, on doit être à 100 % dans la 'Amida (prière debout). On me l'a déjà dit et redit, mais je n'arrêterai pas de le redire puisque j'ai encore vu ça récemment, on ne balade pas ses yeux pendant la 'Amida, comme c'est marqué, quand une personne balade ses yeux, le… mala'akh hamavet maqdim moto vezeman qetzer yamav divrei zaqenim [Brakhot 32b] baroukh ata Hashem (béni sois-tu D.ieu) ve'et hanan (et donne la grâce). Donc ça raccourcit la vie de l'homme. Donc on a sa tête à 100 % euh dedans et si on n'y arrive pas, eh bien, faut pas se décourager, on finira par y arriver, faut se battre, hein. Tu tombes, tu te relèves, tu tombes, tu te relèves, dans la vie c'est comme ça.
Jusqu'à ce que be'ezrat Hashem (avec l'aide de D.ieu) tu y arrives. Maintenant qu'on a parlé donc des Cheva'him, j'avance dans le domaine des baqashot (demandes).
Alors, baqashot veut dire en hébreu les demandes. On a besoin aussi nous de de de de pouvoir s'en sortir. Il y a deux façons de demander à D.ieu.
Il y a « je veux pour moi parce que je veux une belle vie ». Pourquoi pas, c'est légitime. Et il y a une deuxième option, celle qui comprend celle de la 'Amida par contre, c'est que ce que je vais demander, j'en ai besoin pour quoi ? Pour mieux te servir.
D'accord ? Comme quelqu'un, comme on a vu le Kohen (prêtre) par exemple, on l'a expliqué dans le cours, que le Kohen qui a un défaut, kohen qui a un défaut, il boite, il peut pas servir. Lo yiqarev elai (il ne peut pas s'approcher) [Vayiqra 21:18]. C'est pour ça qu'il y avait constamment des miracles vis-à-vis des Kohanim (prêtres). Un Kohen qui est disqualifié, c'est un Kohen qui avait un défaut. S'il y a un défaut, il ne peut pas. Pourquoi ? Devant Hashem (D.ieu), il est marqué 'ivdou et Hashem be'avoda temima (servez D.ieu dans un service complet) [Divrei Hayamim I 28:9] baze'it mima (avec joie), tu sois entier, complet. Viens pas devant le Roi des rois incomplet, d'une certaine façon.
Donc, be'ezrat Hashem (avec l'aide de D.ieu), il faut que notre 'Amida à nous, elle soit aussi complète et sans défaut. Mais notre service divin, il doit être aussi complet et sans défaut. Donc si je n'ai pas ce qu'il faut, si je suis triste parce que je veux pas avoir haz vechalom (D.ieu nous en préserve) pas moi, mais de façon générale, lo titen pe laSatan (ne donne pas d'ouverture à Satan) comme on dit. Mais la personne, elle n'a pas la santé, elle n'a pas l'argent, elle n'a pas les enfants qui sont dans la Torah, elle n'a pas… c'est beaucoup de malheurs.
Les enfants qui ne sont pas dans la Torah, c'est le plus grand malheur.
D'accord ? Donc c'est ce qu'on va demander dans la 'Amida. Alors moi ce que je proposerais, c'est que très brièvement ensemble, on parcourt au niveau du pshat (sens simple), un petit chouia de sod (un peu de secret), pourquoi pas, pour be'ezrat Hashem (avec l'aide de D.ieu) comprendre une fois pour toutes ce que nous demandons à HaQadosh Baroukh Hou (le Saint béni soit-Il).
Tsedaq (juste).
Alors on arrive dans la première baqasha (demande) qui dit comme ça : Ata honen la'adam da'at (Toi qui donnes à l'homme la connaissance). Toi qui donnes en fin de compte à l'homme, d'accord, de l'intelligence, de la distinction, plutôt de la connaissance, omelamed le'enosh bina (et qui enseigne à l'homme l'intelligence) et qui apprend à l'humanité la distinction, de l'intelligence… baroukh ata Hashem honen hada'at (béni sois-tu D.ieu qui donnes la connaissance). Pikit'hou (ouvrez), on va pas tout traduire parce que c'est pas le but du cours, on n'est pas là pour traduire les mots, mais l'intention générale de ce qu'on est en train de demander.
La première chose que la Knesset Hagedola (la Grande Assemblée) nous a mise comme baqasha (demande), c'est de l'intelligence, de distinguer les forces du bien des forces du mal, du jour à la nuit, du qodesh (saint) au hol (profane). C'est pour cela que ici même va être intégré motsei Shabbat (sortie du Shabbat). Ata honen ta'anou (Tu donnes la grâce à nous).
Parce qu'il faut être intelligent pour faire la différence entre le bon et le mauvais. Il faut être intelligent pour savoir avec qui on doit se marier sur terre.
D'accord ? Il faut être intelligent pour comprendre que Shabbat (samedi), ce n'est pas un jour de hol (profane), qu'on ne peut pas parler de divrei hol (paroles profanes) pendant Shabbat. Il faut être intelligent pour cela.
C'est pour ça que le Zohar Haqodesh (le saint Zohar) nous dit, quand un homme rendra des comptes, D.ieu lui dira : « Mais pourquoi tu n'as pas réfléchi ? »
Donc c'est ce qu'on demande. Comme tout vient d'Hashem (D.ieu) et qu'on est des espèces de marionnettes sur terre dans dans des espèces de gants qu'on appelle le corps humain, on demande à D.ieu : « Je t'en prie Hashem (D.ieu), donne-moi, donne-moi cela, donne-moi l'intelligence pour pouvoir mieux comprendre ta vie. »
Bien entendu, vous savez que comme le dit le roi Salomon, lui aussi a demandé de l'intelligence. Vetiten hohma lahakham (et tu donneras la sagesse au sage).
Et tout le monde pose la question, on dit : « Mais vetititen hohma lahakham (donner de l'intelligence à l'intelligent), donne de l'intelligence à l'intelligent. »
Ben, à qui normalement on aurait pu demander de l'intelligence ?
À un tam (simple), comme tu dis, à un autre. On va employer peut-être un autre mot parce que le mot tam (simple), les ashkénazes… euh… bon, mais gam zou levato (ça aussi est bien).
Tu sais qu'il faut faire très attention parce que le verlan en hébreu des fois, il peut être dangereux comme le mot yeshiva (école talmudique), mais c'est un autre sujet. Alors, juste pour euh… pour continuer sur… juste, non, ça, il faut vraiment faire attention. Euh… pour continuer sur notre chemin, à qui on peut demander de l'intelligence ?
Normalement, c'est quelqu'un qui est idiot qui demande de l'intelligence, mais le roi Salomon, ce n'est pas ce qu'il dit. Et D.ieu ne peut donner de l'intelligence dans ce monde qu'à celui qui est intelligent.
Je vous donne un exemple pour que vous compreniez.
Un jour, un homme vient vous voir et il vous demande 10000 €.
D'accord ? Mettons, il n'a pas une thune, il est SDF sur un banc.
Il n'a pas cet argent en tsedaka (charité) ou en aide.
« Tu me fais un prêt ? »
Et tu en as un qui est directeur de banque qui vient et qui vous dit : « Tu peux me prêter 10000 € ? » À qui tu prêtes ?
De façon logique ?
« J'ai besoin de 10000 €, tu peux me les prêter ? » À qui tu prêtes ? À un SDF ou à un directeur de banque ?
À celui qui est crédible. C'est celui qui est crédible. C'est exactement ce que dit Hashem (D.ieu).
« Je ne donne de l'intelligence dans ce monde qu'à celui qui a de l'intelligence, qui peut me rembourser cette intelligence. » Parce que la Torah est appelée aussi sama demavet (poison mortel). Tu peux utiliser la Torah, haz vechalom (D.ieu nous en préserve), comme étant nuisible. Tu te sers du kavod (honneur) de la Torah, tu t'en sers pour des intérêts personnels.
Alors ça peut être nuisible. Il dit : « Non, je ne veux pas me donner, je veux pas donner mon intelligence, dit Hashem (D.ieu), à quelqu'un qui n'est pas, qui n'a pas de crédit, qui n'est pas, comment on dit, solvable. »
Bien fait ?
C'est-à-dire que quoi, un bête, il s'en sort pas.
Un bête ne s'en sort pas. Alors justement, de demander de l'intelligence à D.ieu, c'est déjà une garantie que tu es intelligent.
Et pas comme Bar Kokhba qui avait dit que D.ieu se mêle de ses affaires, moi je m'occupe très bien des miennes.
Le fait de demander, de venir dans sa 'Amida, demander à D.ieu qu'il nous aide à être intelligent, c'est déjà une preuve que tu es intelligent.
Le fait qu'on dise tous les jours dans la 'Amida, ata honen ta'anou (tu donnes la grâce à nous) trois fois par jour, font de nous un peuple intelligent déjà à la base parce que tu as compris une chose, c'est que l'intelligence réelle ne vient que de D.ieu.
Et non pas comme ces indigents de l'esprit qui ne comprennent rien à leur vie et qui toute leur vie vont vivre dans un monde de mensonges absolus et qui croient que c'est eux qui font leur travail, que c'est si c'était pas levé le matin, euh… alors c'est j'aurais jamais rien eu, que si j'ai pas eu cette idée, alors… tu as rien compris, tu as pas compris que ce n'est pas de toi tout ça.
Tu n'as pas compris que tout ça, c'est HaQadosh Baroukh Hou (le Saint béni soit-Il) qui te le donne, tu n'as pas encore compris ça ?
À ce point-là, tu es idiot ? Il faudra que tu arrives au sommet de la maladie avant de mourir, crever de ce monde pour te dire : « Oui, mes enfants, tout vient d'Hashem (D.ieu). » Il faut vraiment soit en bonne santé pour le comprendre.
D.ieu, il a dit : Li hakessef veli hazahav (à moi l'argent et à moi l'or) [Haggaï 2:8] ani honen la'adam (moi je donne à l'homme) baroukh ata Hashem honen hada'at (béni sois-tu D.ieu qui donnes la connaissance). D.ieu, il te le dit dans la 'Amida : « C'est moi qui donne les idées, c'est moi qui fixe les rendez-vous dans les cieux, c'est moi qui fixe la parnassa (subsistance) dans le monde, c'est moi. » Et toi, qu'est-ce que tu es en train de dire ?
« C'est moi, c'est moi. » C'est D.ieu qui donne le shalom (paix) en Eretz Israël (terre d'Israël). C'est D.ieu qui fait partir les ennemis d'Israël (Israël), baroukh ata Hashem (béni sois-tu D.ieu) pote'ah et yadekha (qui ouvres ta main).
Toute notre vie, on va dire, on est, on va être, on va être comme ça.
C'est ce qu'on dit demain dans la 'Amida, tsedaqim (justes). Ata honen, ata honen (toi qui donnes la grâce, toi qui donnes la grâce). Toi, D.ieu, tu donnes la hohma (sagesse).
Ça n'existe pas un homme intelligent de par lui-même. Il va naître avec des prédispositions parce que la Guemara (Talmud) nous dit que un homme, avant que de venir dans ce monde, on va fixer s'il sera intelligent ou pas pour un tikoun (réparation) précis, mais le but de ce monde, c'est de tourner cela vers nous. Baroukh ata Hashem honen hada'at (béni sois-tu D.ieu qui donnes la connaissance). Qui nous donne cette intelligence, qui nous l'inculque en nous pour mieux comprendre. Et qu'est-ce qu'on appelle la vraie intelligence dans ce monde ? Reishit hohma yirat Hashem (le commencement de la sagesse est la crainte de D.ieu).
Ça, c'est l'intelligence. On ne va pas, on pourrait faire des heures de cours sur ça avec la Guemara qui va sur ça. Juste enfin un petit cours pour comprendre. Oui.
Baroukh ata Hashem honen hada'at (béni sois-tu D.ieu qui donnes la connaissance). Pourquoi hoda'at (connaissance) et pas hohma (sagesse) ?
Excellente question et réponse rapide. Pourquoi dans ce cas-là, on ne dirait pas baroukh ata Hashem honen hohma (béni sois-tu D.ieu qui donnes la sagesse) ?
Parce que la hohma (sagesse) en elle-même, c'est une kitzoniout (extrémisme). La traduction que je donne depuis tout à l'heure n'est pas tout à fait juste. Ce n'est pas ce qu'on dit. Baroukh ata Hashem honen hada'at (béni sois-tu D.ieu qui donnes la connaissance) qui veut dire qui inculque la connaissance.
On va demander d'inculquer la connaissance pour qu'on puisse la vivre parce qu'il y a une suite à tout ça, chronologique. La hohma (sagesse) en elle-même, toute seule, est très dangereuse. La hohma (sagesse) sans la bina (compréhension), c'est comme un bateau qui n'a pas d'ancre.
Il te faut la hohma (sagesse) et il te faudra la bina (compréhension).
Le mariage des deux, c'est le da'at (connaissance). Donc en demandant le da'at, c'est-à-dire l'un et l'autre, c'est pour ça que le da'at (connaissance) dans les sefirot (émanations divines), c'est une sefira (émanation divine) qui est ne'elamet (cachée). On ne l'inscrit pas, elle ne fait pas partie des sefirot et pourtant, elle est présente, elle est là.
Donc baroukh ata Hashem honen hada'at (béni sois-tu D.ieu qui donnes la connaissance), c'est la connaissance. On demande la connaissance de quoi ? De l'intelligence et de la distinction de l'intelligence pour mieux gérer notre monde. Et ça représente quoi tout cela, l'intelligence et la distinction de l'intelligence ? Le monde d'en haut et le monde d'en bas, quand ils se marient, ça s'appelle da'at (connaissance). Donc on demande la connaissance des deux mondes. Comment vivre dans ce monde comme un bon juif et comment plaire aux yeux d'HaQadosh Baroukh Hou (le Saint béni soit-Il).
Behol ro'eini ouvehol ro'eini (dans tout ce qui me voit et dans tout ce qui me voit) mizvei ro'einou (des commandements qui nous voient) HaQadosh Baroukh Hou (le Saint béni soit-Il) et toi. Ton Créateur, comment il te regarde. Je serai propre aux yeux de D.ieu, aux yeux des hommes.
C'est justement la connaissance. La connaissance fait peur parce qu'elle n'engage pas l'action. C'est pour cela qu'on dit ici honen (qui donnes la grâce), shokhen (qui résides), tu viens m'inculquer chez moi, be'ezrat Hashem (avec l'aide de D.ieu), le da'at, c'est-à-dire comme tu diras avec ton fils : « Mais tu te rends compte de ce que tu viens de faire ? Tu ne réfléchis pas ? » C'est de la connaissance.
Et souvent d'ailleurs, quand tu vois des gens qui font mal les choses, qu'est-ce qu'on leur dit ? « Ah, ils ne savent pas, ils ne connaissent pas. S'ils connaissaient vraiment, ils n'auraient pas fait. » Alors on demande à Hashem (D.ieu) de nous aider.
On arrive, bien entendu, une fois qu'on a demandé, regardez comme c'est beau, de la connaissance, alors maintenant, on peut se permettre de dire : Hacheivenou avivou letoratékha (Fais-nous revenir, notre Père, à ta Torah). Alors ramène-moi maintenant. Qui ? Papa. Avinou (notre Père), c'est notre Père, letoratékha (à ta Torah).
Mais avant de demander de faire teshouva (repentir), qu'est-ce qu'il faut d'abord ?
De la connaissance de la Torah ! De la connaissance que tout vient de D.ieu ! Une fois que tu auras étudié la Torah, tu pourras vraiment demander à D.ieu de faire teshouva (repentir) parce que la teshouva sans étude de Torah, c'est ce qu'il y a de plus dangereux au monde.
Tu deviens le hozer bitshouva (pénitent) du Satan.
Donc hyper orgueilleux, intransigeant vis-à-vis des autres. Et tout ça pourquoi ? Parce que les gens n'étudient pas la Torah. Honen hada'at (qui donnes la connaissance), c'est l'étude de la Torah.
Tu demandes de la connaissance à Hashem (D.ieu). Ensuite, tu demandes de faire teshouva (repentir). Toutes teshouva (repentir) qui ne s'accompagnent pas d'étude de Torah, c'est une teshouva extrêmement dangereuse qui va empoisonner la vie de la société dans laquelle on vit.
Oui. Et de Kippour et ne va pas donner la direction car la seule chose qui compte, comme je l'ai expliqué hier, la seule chose qui compte dans ce monde, c'est de marcher al pi halakha (selon la loi). Il faut vivre al pi halakha et ne pas écouter ce… halakha, halakha (la loi, la loi)… oui oui oui. La halakha, la halakha (la loi, la loi).
J'insiste. La halakha, la halakha.
N'ayez pas peur. Faites-moi confiance. C'est ce que conseille même le Rav Kook. C'est ce que conseille Rabbi Nahman de Breslev. Le livre de chevet d'un juif, le Rav Ovadia Yossef, le livre de chevet d'un juif, c'est le Choul'han Aroukh. S'il n'y a pas de Choul'han Aroukh, il n'y a pas de juif.
Tsedaq (juste).
Vekareivénou malkenou la'avodatékha (et rapproche-nous, notre Roi, à ton service). Pour mieux te servir, rapproche-nous donc. Vahazirénou bitshouva shlema lefanékha (et fais-nous revenir à une repentance complète devant toi) et on demande à D.ieu maintenant : « Aide-moi à faire teshouva (repentir). » Et pourquoi maintenant on va demander ça ?
Parce qu'on a des qlipoth (écorces, forces du mal). Malheureusement, quand on fait des aveirot (fautes), quand on a des mauvaises pensées, tac tac tac tac tac, il y a toutes choses, des mauvaises choses qu'on ne voit pas du tout nous, tant qu'ils viennent sur nous.
Donc on va demander à Hashem (D.ieu) de nous aider. Et là, juste à ce moment-là, dans les bons sidourim (livres de prières) que je considère comme étant bons sidourim parce que ils permettent de mieux s'approcher d'Hashem (D.ieu), vous avez une prière intercalée que vous devez prononcer avec vos lèvres, contrairement à des moments où on ne peut pas les dire avec les lèvres. Im yiratson milefanékha (si c'est ta volonté). Si vraiment tu veux faire teshouva (repentir) avec des larmes qui sortiront de tes yeux, tu diras : Shet hata'hor hatsi'ha ta'hat kise'ha (Maître du monde, coupe un bout de pitié en dessous de ton trône divin). Maître du monde, coupe un bout de de pitié en dessous de ton trône divin, en d'autres termes. Ouqabel teshouva et ploni (et accepte le repentir de…). Tu peux même prier pour que ton fils fasse teshouva (repentir), ton frère, ta sœur, peu importe, tes parents.
Voilà. Et fais faire teshouva à ces gens-là dont le cœur est devenu un cœur de pierre pour qu'il devienne un cœur de chair. Beqerev ame'ha Israël (au sein de ton peuple Israël) qui est mishe'hab pishtékha qashim (car ta main droite, D.ieu n'a pas de main, on parle du hessed (bienveillance), le hessed de D.ieu) car ta main droite… D.ieu n'a pas de main, on parle du hessed, le hessed de D.ieu, avec une grande facilité reprend les gens. Et on dit : Baroukh ata Hashem rotsé bitshouva (béni sois-tu D.ieu qui désires le repentir). Donc ben à ce moment-là, on peut dire à D.ieu rotsé bitshouva (qui désires le repentir). Et pourquoi c'est si important de le dire ? Parce que j'ai lu dans un livre quelque chose d'intéressant dans Houkot Messa Prim (lois des offrandes cachées), vous savez, du Rav Yehouda Ptaya, dans le traité d'Ezéchiel. Il y a un homme qui a été jugé dans les cieux et là-bas, comme ça ne rigole pas du tout et que sur chaque détail, jusqu'à ce que la salive que tu as avalée, pourquoi tu l'as avalée, retsera (tu verras), tu vois. Il a posé la question, il a dit : Lama lo hazarta bitshouva (pourquoi n'es-tu pas revenu au repentir) ? Il dit : « J'ai essayé, j'ai pas réussi. »
Il dit : « Mais si vraiment tu l'avais essayé, tu l'aurais demandé. »
Par exemple, et on lui remonte comme ça dans le fil dans le film de sa vie, on lui montre : « Par exemple, quand tu as voulu acheter ce carrosse, tu es parti te renseigner, tu as demandé, même moi tu m'as prié. Ah, Ribono shel 'olam (Maître du monde), si je peux avoir ce carrosse. »
Quand on veut vraiment, on demande.
Donc le fait qu'on demande tous les jours à faire teshouva (repentir), c'est ce qu'on appelle troufa qadma lamaka (le remède précède le coup). Le fait de demander dans sa 'Amida, baroukh ata Hashem rotsé bitshouva (béni sois-tu D.ieu qui désires le repentir), « Je veux faire teshouva, j'y arrive pas, aide-moi Hashem (D.ieu) », alors c'est déjà une preuve que quelque part, tu demandes à D.ieu de t'aider dans ta teshouva. Ribono shel 'olam (Maître du monde), moi j'y arrive pas, je voudrais vraiment… il faut être sincère, hein.
On ne joue pas avec ça.
Mais le fait de lui dire dans la 'Amida et non pas comme baroukh ata Hashem (béni sois-tu D.ieu)… rotsé bitshouva (qui désires le repentir)… pas du tout. Baroukh ata Hashem rotsé bitshouva (béni sois-tu D.ieu qui désires le repentir). Be'ezrat Hashem (avec l'aide de D.ieu), je veux faire teshouva (repentir). Aide-moi, j'y arrive pas, à la maison, ça se passe pas comme je voudrais, c'est difficile. Alors, toutes les choses qui vont déranger comme la santé, comme on le verra, on va les intercaler comme par exemple la geoula (rédemption).
Une fois qu'on a fini rotsé bitshouva (qui désires le repentir), donc il y a plein de kavanot (intentions) à avoir, on passe… Oui, il faut dire son nom dans le… ça… il faut dire le nom.
Alors, c'est une bonne réflexion.
C'est une bonne réflexion. En général, les hakhamim (sages) écrivent que quand on passe nous-même pour se défendre, on n'a pas besoin de donner son nom parce que ce serait un manque d'emouna (foi) de dire à D.ieu : « Je m'appelle par exemple David ben Esther. » Euh D.ieu, il ne sait pas qui tu es ?
Donc en général, si tu regardes bien ce qui est marqué pour ta question, ouqabel teshouva et (et accepte le repentir de)… c'est pour l'autre que tu pries ici.
Sinon, tu aurais dit pour moi. Et ploni (et…). Et reçois…
Et là, tu es qabel et ploni (reçois…). Si c'était pour toi, il aurait marqué : « Que tu me reçoives. »
Et là, on vient t'apprendre ici, ploni ben ploni (untel fils d'untel). Tu ne pries pas pour toi à ce moment-là, tu viens inclure une autre personne parce que la Guemara (Talmud) nous dit que celui qui prie pour une autre personne devant D.ieu et qui lui-même a besoin de ce qu'il demande pour l'autre, en jouira le premier. Donc dans la 'Amida, tu pries pour ceux qui sont autour de toi.
D'accord ? Oui. Donc là, si j'ai bien compris, entre parenthèses, on va prier pour une personne pour faire teshouva (repentir).
Nakhon (exact). On prie pour soi, regarde bien, im yiratson milefanékha (si c'est ta volonté)… tsedaqim (justes)… et dedans, tu t'inclues.
On pense à soi plus, par exemple, on peut demander pour quelqu'un aussi ?
Automatiquement, tu n'as pas besoin de t'inclure. Si tu pries pour quelqu'un d'autre et que tu en as besoin, tu as automatiquement ce fruit pour toi.
Il n'y a pas plus grand que de prier pour quelqu'un d'autre.
Donc ploni ben ploni (untel fils d'untel), c'est là qu'on donne son nom.
Oui, là, à ce moment-là, tu donnes son nom.
Par exemple, quelqu'un t'a fait du mal.
Un juif t'aurait fait du mal. Tu t'es pris la tête avec lui.
Tu veux qu'il demande pardon, c'est le moment. Baroukh ata Hashem (béni sois-tu D.ieu), même que lui, il fasse teshouva (repentir).
Maintenant, tu as prié pour lui, non seulement tu ne lui en veux pas, donc D.ieu va te juger comme tu auras jugé, elle est belle. En plus de ça, lui, il fait teshouva (repentir), donc s'il a fait teshouva, il devra demander pardon, donc elle est belle pour toi. Et c'est par ton mérite à toi et dans les cieux, il ne le sait pas. C'est que quand il arrivera après 120 ans, il dira : « Quoi ? C'est Ya'aqov ben Shabbat qui m'a donné cette route ? »
C'est-à-dire que tout est fait de telle façon à ce que la 'ahdout (unité), l'unité du peuple d'Israël (Israël) se fasse d'abord dans la magnificence et la discrétion.
C'est un haut niveau, hein.
C'est un haut niveau. Eh ben on est là pour apprendre le meilleur et après, on gravira à notre rythme. Une fois que, bien entendu, on a demandé la teshouva (repentir), on va passer à… HaQadosh Baroukh Hou (le Saint béni soit-Il)… euh Hashem (D.ieu), il y en a qui ont un peu froid, si tu veux juste… Shalom (paix), hein. C'est bon ? Sela'h lanou avinou ki ga'alta mimé'holénou vaténifqa'énou miséra'hata (pardonne-nous, notre Père, car tu as racheté de nos afflictions et tu nous as libérés de notre détresse). On va demander quoi maintenant à HaQadosh Baroukh Hou (le Saint béni soit-Il), une fois qu'on a demandé la teshouva (repentir) ? Euh… est-ce que tu peux avancer dans l'amitié avec quelqu'un s'il t'a pas pardonné ? Shalom (paix). David, est-ce qu'on peut se lier d'amitié avec quelqu'un si on sait que il nous a pas pardonné quelque chose ? Dans l'absolu, ce n'est pas une vraie amitié. Donc quand on continue dans la 'Amida, maintenant, on demande à Hashem (D.ieu) : Sela'h lanou (pardonne-nous). Pardonne-nous, Hashem (D.ieu). On n'a pas été bétseder (en ordre), on est que des humains. On demande à D.ieu de nous pardonner pour pouvoir continuer dans la 'Amida. Baroukh ata Hashem hanoun hamarbé lislo'ah (béni sois-tu D.ieu, le gracieux, qui multiplies le pardon). Toi qui baroukh Hashem (béni soit D.ieu) nous prends en pitié et qui multiplies constamment le fait de nous pardonner. Pourquoi ? Déjà hier, il nous a pardonnés, ce matin, il nous a pardonnés, ce soir, il va nous pardonner. Baroukh ata Hashem hanoun hamarbé lislo'ah (béni sois-tu D.ieu, le gracieux, qui multiplies le pardon). On demande ici à D.ieu de nous pardonner. On avance.
Ah… maintenant qu'on a demandé d'avoir la connaissance, maintenant qu'on a demandé de faire teshouva (repentir), maintenant qu'on a demandé de nous pardonner, il va falloir prier pour le klal Israël (communauté d'Israël), pour le peuple dans son ensemble. Re'eina va'anénou (vois et réponds-nous). Regarde, D.ieu, et réponds-nous. Ve'haveh be'einé kol maqom shémékha (et sois à nos yeux partout où ton nom est mentionné). Ki El goël hazak ata (car tu es un D.ieu fort et rédempteur). Chema qolénou ki El goël hazak ata (écoute notre voix, car tu es un D.ieu fort et rédempteur). On demande à D.ieu maintenant une libération pour le Klal Israël (communauté d'Israël). Baroukh ata Hashem goël Israël (béni sois-tu D.ieu, rédempteur d'Israël). Il n'y a pas marqué ici ga'al Israël (a racheté Israël) au passé, ni yig'al Israël (rachètera Israël) au futur, et la goël Israël (rédempteur d'Israël) au présent, parce qu'on a besoin d'être tous libérés. Et pourquoi ? Parce que le fait que malgré tout nous ayons besoin de ce que nous ayons besoin, si on avait la geoula (rédemption), on aurait tout. Et la santé, et l'argent, et tout ce qu'il faut. Mais pour l'instant, on ne l'a pas.
Alors on continue dans la 'Amida, qu'est-ce qu'on dit ? Refénou Hashem venirafé venifqa'énou miséra'hata (guéris-nous D.ieu et nous serons guéris, sauve-nous et nous serons sauvés). On va demander quoi maintenant ? La bonne santé. Vous vous rendez compte qu'à chaque fois donc, on demande tout ce qu'on a besoin, vous allez voir au fur et à mesure. On va maintenant demander la refuah shlema (guérison complète), c'est-à-dire une bonne santé à D.ieu. Va'leh 'ohalim pele va'herev venifqa'énou (et à ceux qui sont malades, à ceux qui sont blessés, et guéris-nous). Ou'honeh 'aleinou refoua shlema (et accorde-nous une guérison complète) donc dans trois niveaux différents. Et là, une fois de plus, on pourra intercaler une prière personnelle où on va demander la refuah (guérison), la refuah shlema (guérison complète) d'abord pour soi-même. Regarde tout à l'heure par rapport à ta question, Aaron, shetirpa'éni (que tu me guérisses). Ma ze tirpa'éni (qu'est-ce que c'est que tu me guérisses) ? À moi ! Il n'y a pas marqué ton nom ici. Shetirpa'éni (que tu me guérisses). Quand tu es devant D.ieu, tu n'as pas besoin de donner ton nom. Shetirpa'éni (que tu me guérisses) que tu me donnes à moi la refuah shlema (guérison complète)… ouf… et là, tu peux prier, be'ezrat Hashem (avec l'aide de D.ieu), une fois de plus pour les autres. Mais ça finit après avec une virgule, il est marqué en bas : Kedei she'e'hezék ouviri'out goufo venishmato likayem toratékha beqédousha (afin que je sois fort et en bonne santé, corps et âme, pour observer ta Torah dans la sainteté).
Et pourquoi tu demandes la santé ? Afin que je sois en bonne santé, sain de corps et d'esprit, pour mieux servir et étudier ta Torah. Quel est le but de tout cela ? Quel est le but de tout cela, de demander la santé ? Pourquoi vivre sur terre si c'est pour toute la journée manger des cacahuètes et tourner comme un zombie ? À quoi ça sert ? Meurs dans la tombe tranquille, tu te reposes, tu es bien, tu ne reçois plus d'impôts, plus de disputes à la maison, tu es tranquille, cool. On t'enterre avec un bon joint comme ça, tu fumes tranquille. Bien, pourquoi la ratsera (tu ne le verras pas) de ce monde ? Et là, si tu veux la santé, tu veux vivre, il faut que ça serve à quelque chose. Donc, comme c'est marqué à la fin, afin que je puisse mitsvotekha (tes commandements), mieux vivre tes mitzvot (commandements) et ta Torah parce qu'il n'y a pas de vie sans Torah. Ce serait peut-être temps qu'on entende en 2023 de l'ère vulgaire, après toutes ces années où on le sait, qu'on commence à le vivre. Amen.
Oui. Donc ça, c'est une prière qui n'est pas dans la 'Amida, c'est ce qu'on intercale, hein. Quoi ? Baroukh ata Hashem (béni sois-tu D.ieu)… à la fin de ce passage… Tout ce que je dis d'ailleurs derrière, je crois pas qu'il est dans le Patah Eliyahou, hein. Je crois pas que c'est marqué là-bas. Non, hein. Quoi ? À la fin de ce passage ki pitou'ah et yadekha (car ta main est ouverte), donc on peut rajouter pour quelqu'un qui est malade, qui est entre parenthèses… Non, pas avant, tu le rajoutes là. Vetirpa'éni refoua shlema ve… (et tu me guériras d'une guérison complète et…) et là… Vetirpa'éni (et tu me guériras), c'est pour toi et là, tu peux intercaler les autres. Ve'hen limori timis (et ainsi pour ma mère qui est malade), si c'est pour ton père, si c'est pour le frère, la sœur, peu importe qui c'est. Tsedaq (juste). Donc baroukh ata Hashem rofé holé 'amo Israël (béni sois-tu D.ieu qui guéris les malades de ton peuple Israël).
Bon, là-bas, il y a le nom de l'ange. Si vous voyez bien les initiales, rofé (qui guéris), ça commence par la lettre resh (R), holé (malades) par la lettre het (H) et ensuite 'ayin ('A). Youd (Y). Alors comment ça se lit ? Le 'ayin, ça fait 70, le youd, ça fait 10. 70 et 10, 80. C'est quoi la lettre qui correspond à 80 ? La lettre pé (P). Donc ça fait les lettres du mot resh pé het (RPH). D'accord ? Je répète. Rofé (docteur), docteur, ça commence par la lettre resh (R). Ensuite, le pé (P), Rapah, c'est le nom de l'ange de la santé, il s'appelle Resh Pé Het (RPH). Donc qu'est-ce qu'il est son nom ? Il faut avoir juste la kavana (intention), ça, on ne le prononce pas par contre. Là, si je le dis exceptionnellement, c'est pour que vous compreniez. La lettre resh (R), c'est la première initiale. Ensuite, on a dit pé het (PH). Le pé (P), il n'est pas marqué là, mais si tu prends 'ayin ('A) et youd (Y), 70 et 10, ça fait 80, donc la lettre pé (P) et le het (H) dans holé (malades). Donc quand on dira baroukh ata Hashem rofé holé 'amo Israël (béni sois-tu D.ieu qui guéris les malades de ton peuple Israël), on pensera à resh pé het (RPH) qui est le nom de l'ange qui envoie la refuah shlema (guérison complète). D'accord ?
On avance. En été, il y a une prière spéciale et en hiver, il y a une prière spéciale. En été, on demande le tal (rosée), en hiver, on demande la pluie.
Donc là, on est en été. Barekhénou Hashem Elo-hénou (bénis-nous D.ieu notre D.ieu). Et qu'est-ce qu'on demande d'après vous ici ? La gashmiout (matérialité). Geshem (pluie) en hébreu qui vient des cieux pour bien montrer que la gashmiout, c'est-à-dire que la matérialité est un don et un cadeau d'Hashem (D.ieu). C'est pour ça que la pluie vient des cieux alors que normalement, elle est là pour nous donner l'abondance justement physique. Oui ? Eh bien, ça vient des cieux pour bien faire comprendre que D.ieu aurait pu très bien… pourtant, l'eau, l'eau est par terre, elle est près de nous quoi, je veux dire, elle sort des sources qui viennent du bas. Non, l'eau vient d'en haut pour te faire comprendre que… tu vois quand il pleut et que tu as tes champs et que tu es heureux, tu lèves les yeux vers le ciel. « Regarde, ça y est, il pleut, on va avoir du blé dans les deux sens du terme. » Ouais ? Donc c'est bien pour t'enseigner que c'est D.ieu qui envoie la parnassa (subsistance) et non pas le fait de retourner tes manches, pas du tout, même s'il faut le faire parce que c'est une réparation pour elle-même. Là, dans cette brakha (bénédiction)-là, on demande la parnassa (subsistance). Ici, c'est la brakha (bénédiction) de la parnassa. Voyez, le mec qui dit : « Attends, j'ai besoin de prier pour ma parnassa (subsistance). » Si tu comprenais ce que tu lis, là, tu demandes la parnassa. Regardez. Barekhénou Hashem Elo-hénou (bénis-nous D.ieu notre D.ieu). Vous connaissez tous la chanson ? Barekhénou Hashem… Voilà. Barekhénou Hashem Elo-hénou bekhol ma'assé yadénou (bénis-nous D.ieu notre D.ieu dans toute l'œuvre de nos mains). Nakhon (exact) ? Ouvarekh shnaténou vetalélé rotsonekhol davar (et bénis notre année et la rosée selon ta volonté en toute chose). Pourquoi talélé rotsonekhol (rosée selon ta volonté) ? Tal, ça s'écrit tet lamed (TL), tov lakhol (bon pour tout), tout ce qui est bon pour nous. Outén tal ou geshem hayim besava shalom kehashana ma'tivotékha (et donne la rosée ou la pluie pour la vie, dans la satiété et la paix, comme les années de tes bienfaits). Et qu'on ait des années, be'ezrat Hashem (avec l'aide de D.ieu), remplies d'abondance.
À ce moment-là, dans le sidour (livre de prières) que j'ai ici donc, qui est un excellent sidour qui s'appelle 'Avodat Haqodesh (service du Saint) ou même 'Avodat Hashem (service de D.ieu), vous pouvez intercaler ici une prière personnelle, seulement à la différence, c'est que cette prière-là, on ne peut pas la prononcer avec ses lèvres, on la lit uniquement avec son cerveau, dans la tête, c'est-à-dire on la pense. D'accord ? Et là, regardez qu'est-ce qu'on va inclure comme pensée. Im yiratson milefanékha (si c'est ta volonté). Donc ça, on ne le prononce pas avec ses lèvres. Ki yhi ratson milefanékha Hashem Elo-hénou velo-hé avoténou shetiten lanou velékhol bené beiténou (que ce soit ta volonté, D.ieu notre D.ieu et D.ieu de nos pères, que tu nous donnes, à nous et à tous les membres de notre maison). Pour nous et toutes les gens de notre maison. Ouvékhol 'assmoukhim 'al shoul'hanénou (et à tous ceux qui dépendent de notre table). Et pour tous ceux que nous aidons qui sont dépendants de notre table, ce soit même petits-enfants, peu importe, tous ceux qui sont à ta table. Hayom kholyom vayom (aujourd'hui et chaque jour). Aujourd'hui et tout autre jour, mazon notein lanou bekhavod (de la nourriture que tu nous donnes dans l'honneur). Notre nourriture dans le… dans les… dans les honneurs, dans le kavod (honneur), c'est-à-dire dans… pas simplement dans l'honneur, tu n'es pas dans la honte quoi. Pas je suis dépendant des autres. Ten lanou bekhavod (donne-nous dans l'honneur), je n'ai pas honte de prendre cet argent. Bisrou'ah 'hagadol (par le grand ange). Et voici le nom de l'ange de la parnassa (subsistance). Par le mérite de ton ange qui est responsable, ministre dans les cieux, de la parnassa qui s'appelle… je vais le dire en deux mots pour ne pas le prononcer, Dikar (souviens-toi) plus loin Nossa (porte). C'est le nom de l'ange qui dirige la parnassa (subsistance) dans les cieux. Nakhon (exact) ? À mettre au niveau de la parnassa. Donc vous voyez bien que ici, au niveau de la pensée, dans barekhénou ou barekh 'alénou (bénis-nous ou bénis sur nous)… juste après le mot parce que les gens vont dire : « Mais où est-ce qu'on l'intercale ? » Hayim besava veshalom kehashana ma'tivotékha ledavaka (vie dans la satiété et la paix, comme les années de tes bienfaits, pour l'attachement). Que ces des bonnes années, là, tu t'arrêtes, au penser, tu dis dans ta tête : Im yiratson milefanékha (si c'est ta volonté)… que tu me donnes une bonne parnassa (subsistance) par le nom de l'ange responsable de la parnassa, l'ange Intel pour ceux qui veulent bien faire. Et une fois que c'est fait, ki El tov oumeitiv baroukh ata Hashem hama'ariv 'al hakol (car tu es bon et tu fais du bien, béni sois-tu D.ieu qui fais tomber la rosée sur toute la terre).
Donc en réalité, la brakha (bénédiction) de hama'ariv 'al hakol (qui fais tomber la rosée sur toute la terre)… demande quoi là-bas ? On demande quoi ? Après avoir demandé la santé, qu'est-ce qu'on demande ? Une bonne parnassa (subsistance), c'est la brakha (bénédiction) de barekh 'alénou ou barekhénou (bénis sur nous ou bénis-nous). D'accord ? Été comme hiver. Là-bas, on demande la parnassa. Qui ne savait pas ? Parce que vous êtes tous étonnés. Vous ne savez pas. C'est si je vous avais pu faire un examen dans la 'Amida, où est-ce qu'on demande la parnassa (subsistance) ? Dans les Shmoneh Esreh Berakhot (dix-huit bénédictions), tu ne sais pas que c'était là. Ici, c'est la parnassa qu'on demande, sachez-le. Baroukh ata Hashem (béni sois-tu D.ieu)… modeh ani (je te remercie)… avec Hashem shémékha (D.ieu ton nom)… Non, dans Chema Kolénou (écoute notre voix), c'est autre chose. Là-bas, on va demander la parnassa (subsistance) d'une autre façon. Là-bas, c'est une prière qu'on intercale. Ici, ce n'est pas intercalé, c'est la brakha (bénédiction) de la parnassa. Barekhénou Hashem Elo-hénou (bénis-nous D.ieu notre D.ieu), c'est dans la 'Amida. Là-bas, quoi, tout ce qu'on va y arriver dans Chema Kolénou (écoute notre voix), tu vas intercaler même autre chose, des demandes personnelles personnelles. Ça n'a rien à voir. Là, ce que nous sommes en train de faire, c'est parler de façon générale de quoi nous parle la 'Amida telle que la Knesset Hagedola (Grande Assemblée) nous l'a présentée sur un plateau, telle qu'on la lit dans les livres. Donc j'explique à chaque fois chaque station du Shmoneh Esreh Berakhot (dix-huit bénédictions) puisqu'il n'y en a pas que 18, grâce à Shmouel Haqatan (Samuel le Petit), il y a laminim vela malshinim (les hérétiques et les calomniateurs). On va y arriver tout de suite d'ailleurs. Mais qu'est-ce qu'on demande dans notre 'Amida ? C'est intéressant de savoir une fois pour toutes qu'est-ce qu'on demande à D.ieu dans notre 'Amida. Donc là, à ce moment-là, on demande la parnassa (subsistance). D'accord ?
Bien. On avance. Ah ! Maintenant qu'on a demandé la refuah shlema (guérison complète), la teshouva (repentir), l'intelligence comme on l'avait vu jusqu'en haut, on va demander par contre une espèce de situation un peu bizarre, le qibouts galiyot (rassemblement des exilés). La réunification, comme quoi que la 'Amida est sioniste, des enfants d'Israël (Israël) sur leur terre. Mais est-ce qu'on parle réellement de cela ? C'est ce qu'on va voir. La Torah, c'est du pardes (jardin, acronyme des quatre niveaux d'interprétation de la Torah). Il y a du pshat (sens simple), mais il y a du sod (secret). Teqa beshofar gadol le'herouténou (sonne du grand shofar pour notre liberté). Sonne de ce grand shofar (corne de bélier). C'est pour ça que j'ai expliqué qu'à Rosh Hashana (nouvel an), pourquoi le Satan, il est complètement désemparé parce que ça sonne du shofar dans toute la terre. Là où il y a des juifs, ça sonne du shofar. Donc il ne sait pas si on annonce la venue du Machia'h (Messie) ou est-ce que c'est Rosh Hashana à ce moment-là. Il est un peu perdu, ça le perturbe. Parce qu'il est lu à navi shofar letov (prophétie du shofar pour le bien), trois jours avant la venue du Machia'h (Messie), il y aura un énorme shofar (corne de bélier) qu'on appelle teqa beshofar gadol (sonnerie du grand shofar), le grand shofar qui sera utilisé par le fameux shofar de… Avraham Avinou (notre patriarche Abraham), vous savez, le bélier qu'il a pris, c'est un grand shofar. Ce shofar a été caché, ganouz (caché), et viendra mala'akh Hashem be'ezrat Hashem (l'ange de D.ieu avec l'aide de D.ieu) et il le prendra, shofar… et tous les cœurs d'Israël (Israël) trembleront. Et là, on demande ça à D.ieu. Teqa beshofar gadol le'herouténou vesa ness leqabets galiyoténou (sonne du grand shofar pour notre liberté et dresse un étendard pour rassembler nos exilés). Donc là-bas, bon, il y a des kavanot (intentions) à avoir au niveau des nosh Chema mout (les lettres du nom), youd hé vav hé (YHVH) et koulé ve'houlé (tous et chacun). D'accord ? Au nom du Chema (écoute). Leqabets galiyoténou me'arba kanfot ha'arets (pour rassembler nos exilés des quatre coins de la terre).
Et là, regardez ce qui se passe, d'un coup. Yahad me'arba kanfot (ensemble des quatre coins), donc tous ensemble venus des quatre coins cardinaux de la terre, 'el erets eretsénou (vers la terre de notre terre), de toute la terre vers notre terre qui est Eretz Israël (terre d'Israël). Baroukh ata Hashem meqabets nitré 'amo Israël (béni sois-tu D.ieu qui rassemble les dispersés de ton peuple Israël). Bizarrement, dans les sidourim (livres de prières) comme 'Avodat Hashem (service de D.ieu) qui est un excellent sidour ou Kavanat Halev (intention du cœur) qui est un excellent sidour aussi, je ne travaille pas pour eux, ce que je dis, c'est leshem Shamayim (pour le nom du Ciel). Oui. Vous avez à chaque fois des lettres plus grosses que les autres. Qu'est-ce que vous avez comme lettre la première dans yahad (ensemble) ? Le het (H) est écrit en gros. Ensuite, vous avez le bet (B) qui est écrit en gros et ensuite, vous avez le vav (V) qui est écrit en gros, des mots yahad me'arba kanfot (ensemble des quatre coins). Donc on a trois lettres. Ces lettres-là, faites très attention, il ne faut jamais les prononcer. C'est aussi un nom d'ange, mais qui vient d'un passouk (verset), comme on le verra juste en dessous.
Et voilà ce qui est marqué. Car en réalité, il y a deux façons de réunir la geoula (rédemption). Il y a ceux que l'on voit qui sont juifs à travers les pays, il y a ceux qui sont dans une galout (exil) qu'on ne voit pas et qui sont juifs et qui, eux, souffrent encore plus. C'est la semence qui a été jetée en vain qu'on appelle zera levatalah (semence perdue). Ceux qui pratiquent la masturbation jettent dans des mondes totalement galoutiens (exilés), on ne peut plus obscurs, dans le monde du mal absolu, des millions d'enfants juifs. C'est à peu près 180 millions, je crois qu'on avait vu. Peu importe, 180 millions d'enfants juifs qui sont jetés dans un monde de galout (exil). La geoula (rédemption), avec la venue du Melekh HaMashia'h (Roi Messie), comprend aussi leur libération à eux. C'est pour cela qu'au niveau du pshat (sens simple), on parle des enfants d'Israël (Israël) en galout (exil), mais au niveau du sod (secret), on parle de zera levatalah (semence perdue). Et cet ange qui est responsable d'aller rechercher ces nitsotsot, c'est-à-dire ces âmes qui ont été gratuitement jetées dans une galout (exil) qu'on ne comprend pas qu'on appelle les forces du mal, ce qu'on appelle la cinquième qlipa (écorce) dans la Kabbale, on demande à D.ieu ici : « Je t'en prie, Hashem (D.ieu), aide-moi à les récupérer parce que si tu n'y arrives pas de ton vivant, ce n'est pas une blague, la personne devra aller les récupérer après sa mort. » Je vous conseille de le faire de votre vivant.
Et voilà qu'on peut intercaler une prière ici qui est tellement importante qu'on peut la prononcer avec nos lèvres. Et voici ce que nous allons dire à quel moment. Quand on arrive teqa beshofar gadol le'herouténou vesa ness leqabets galiyoténou yahad me'arba kanfot ha'arets 'el erets eretsénou (sonne du grand shofar pour notre liberté et dresse un étendard pour rassembler nos exilés ensemble des quatre coins de la terre vers la terre de notre terre), avant le 'eretsénou (notre terre), donc entre le 'eretsénou et baroukh ata Hashem (béni sois-tu D.ieu), ici, on intercale une prière qui est la suivante. Écoutez bien, je vais essayer de la traduire avec l'aide d'Hashem (D.ieu). Im yiratson (si c'est ta volonté) qui… donc que ce soit de ta volonté. Notre D.ieu et le D.ieu de nos pères, shekol haneshamot shel 'hatipim (que toutes les âmes des gouttes), que toutes ces âmes qui sont sorties de nos gouttes, en parlant de la semence, sheyatsou miméni levatalah (qui sont sorties de moi en vain), qui sont sorties de moi malheureusement jetées gratuitement, shelo bimqom mitsva (qui ne sont pas à l'endroit du commandement), et pas dans l'endroit de la mitsva (commandement), c'est-à-dire avec son épouse, d'accord, selon le chemin de la nature et non pas, haz vechalom (D.ieu nous en préserve), de l'autre côté qui est aussi zera levatalah (semence perdue), shenikhnessou bené 'hem baqlipa (qui sont entrées parmi elles dans la qlipa), et qui se sont enfoncées dans le monde de l'impureté la plus absolue, shetissatavem leshorsham shebaqédousha tehorim outemimim (que tu les élèves à leur racine, qu'elles soient saintes, pures et complètes), shetirzem (que tu les élèves), que tu viennes les ramener dans leurs vraies racines, ces âmes, tu les montes d'en bas, du cinquième palier d'en bas pour les ramener dans le Gan Eden (Jardin d'Eden) et qu'elles soient pures et réparées. Zakim ouvarourim (pures et claires), qu'elles soient nettoyées de toute impureté et séparées les unes des autres, clair, chacune à sa place. Vegam kol haneshamot ha'ashouqot baqlipoth lo ga'ash 'itik 'hem 'al 'haqlipa vetaflit'em (et aussi toutes les âmes perdues dans les qlipot, ne t'attache pas à elles à cause de la qlipa et tu les délivreras), et toutes ces âmes qu'on a malheureusement perdues et jetées à travers notre semence dans d'autres mondes, viorishém el meqom godsham bekoa'h Hashem Haqodesh (et fais-les monter à leur lieu élevé par la force de D.ieu le Saint), et qu'elles soient toutes récupérées par ce nom extrêmement saint, 'haramoush bereshit 'itiv (allusion au début de la création) du passouk (verset) qui sont allusionnées en initiales de ce verset qui est : Ha'il bala vayaki'énou (D.ieu a avalé et il nous a établis). Le ha'il (D.ieu), ça commence par quelle lettre ? Het (H). Bala (a avalé), bet (B). Vayaki'énou (et il nous a établis), vav (V). C'est les fait les lettres du mot… je vais le dire en donc en deux mots pour ne pas le prononcer en un seul mot, c'est le nom de l'ange qui est responsable, c'est notre meilleur ami dans les cieux, c'est lui qui va récupérer nos bêtises, Ha (le) plus loin Véou (et lui). Donc il s'appelle Ha (le) plus loin Véou (et lui). D'accord ? Plus loin, c'est moi qui le rajoute au milieu pour bien séparer. Maintenant, ça, ce nom-là, tout ce qu'on vient de dire avant, on le prononce. Par contre, celui-là, on ne le prononce pas, on le voit dans la tête. Pas besoin de le voir dans la tête, si tu avais le bon sidour (livre de prières) dans les mains, c'est tellement simple. Tu t'arrêtes et tu répares ce monde.
Donc c'est vrai que ah, ça va, zera levatalah (semence perdue), c'est cool, allez, ça va, tout le monde le fait, alors on ne s'en sort plus. D'abord, ce n'est pas cool, ce n'est pas parce que tout le monde le fait que tu as le droit de le faire, mais en plus de ça, sache que là, tu peux réparer beaucoup, surtout si tu le fais avec sincérité et que tu as le nom de cette kavana (intention) de l'ange-là. L'ange, qu'est-ce qu'il fait ? Il va bosser pour toi dans les cieux gratuitement. Elle est belle ou pas ? Il va là où tu as fait tes bêtises, il récupère ces âmes, il les ramène à la condition où tu as fait teshouva (repentir), bon. Puisque oui, puisque avant que tu… que tu… baroukh ata Hashem rotsé bitshouva (béni sois-tu D.ieu qui désires le repentir), tu as demandé la teshouva (repentir). Donc tu as demandé la refuah shlema (guérison complète) parce que quelqu'un qui fait zera levatalah (semence perdue), c'est un mec qui est malade. C'est un obsédé, il a un problème. On est bien d'accord ? Il est cool. C'est l'autre mot. Donc ici, on demande la geoula (rédemption). Deux geoulot (rédemptions), on demande. Voyez comment la 'Amida prend une autre dimension d'un coup ? Ce n'est plus question de baroukh ata Hashem (béni sois-tu D.ieu)… qu'est-ce que tu racontes ? Arrête-toi, habibi (mon chéri), renseigne-toi. Ici, tu demandes la geoula (rédemption) sur l'échelle nationale du peuple d'Israël (Israël) sur sa terre et tu demandes la teshouva (repentir) internationale dans le monde d'en haut où toutes ces âmes sont en guerre. D'où l'expression oseh shalom bimromav (qui fait la paix dans ses hauteurs) où il y a shalom (paix) en haut. Qui est la paix d'abord dans le ciel, après, tu peux demander la paix sur terre. Et ça, on le demande ici.
Donc quand on veut parler par exemple de… oui, pour demander la teshouva (repentir) du peuple d'Israël (Israël) sur sa terre, pour Ribono shel 'olam (Maître du monde), d'Israël (Israël), où est-ce que c'est marqué ça dans la 'Amida ? C'est marqué ici. Mataïm mitayim yef (quand les morts reviendront à la vie). C'est marqué ici. Tu le lis.
On avance. Baroukh ata Hashem (béni sois-tu D.ieu)… 'oseh shalom (qui fait la paix)… Il se dit en permanence ? Tu peux le dire trois fois par jour, une fois par jour, chacun se connaît. Même si une personne n'a jamais fait zera levatalah (semence perdue), ce qui be'ezrat Hashem (avec l'aide de D.ieu) m'étonnerait énormément, il peut prier ça pour demander pour les autres car le but… S'il continue à faire… S'il continue à faire, ben c'est exactement le même principe qu'un mec qui a volé, qui fait de la prison, il sort, il revole… s'il continue à faire, il le fait encore, mais il doit demander, il devra faire des bediqot (examens de conscience), il doit aller voir un Rav pour savoir comment arrêter. Sinon euh… top. C'est rare de faire cette tefilla (prière) tout le temps, tu vois. Ce n'est pas comme si on changeait à chaque fois le… Knesset Hagedola (Grande Assemblée)… ce qu'on fait, c'est… Non non non non non, ce sont des rajouts acceptés par les hakhamim (sages), il n'y a pas de problème, tu peux le faire. On a, baroukh Hashem (béni soit D.ieu), tu sais quand on a des ordinateurs, on appelle un cher technicien et tu dis : « Attends, tu n'appuies plus sur ce bouton, tu appuies sur ce bouton, ça marche, ça marche. » Les techniciens de notre étude qui savent comment arriver par la tuyauterie en haut ou par les fils qui mènent en haut, c'est les hakhamim (sages), ce sont les techniciens du savoir-faire. On fait confiance à… si si il nous dit c'est bon… Ki rav leho'hil 'al 'harishonim ve'al 'ha'aharonim baroukh ata Hashem Elo-hénou (car il est grand pour pardonner les premiers et les derniers, béni sois-tu D.ieu notre D.ieu)… domeh lesha'oul (semblable à Saül). Il disait qu'il faut le faire, c'est très important de le faire, tu peux le faire. Tu peux être tranquille, ils savent de quoi ils parlent, contrairement à d'autres. C'est très joli.
Voilà, si on fait ces rajouts-là, enfin moi personnellement, ça va faire que je sois… Alors, il y a une très belle histoire pour ce que tu viens de dire. D'abord et avant tout, comment on fait dans ce cas-là ? Toi, tu es en train de dire : « C'est magnifique, c'est super, mais dans ce cas-là, ma 'Amida, elle sera tellement longue, je ne suis pas là pour la hazarah (répétition). » D'abord et avant tout, laisse-moi te répondre : Im éin ani li mi li (si je ne suis pas pour moi, qui le sera) ? D'accord ? Deuxièmement, je vais te raconter un très très beau mashal (parabole) et ma'assé (histoire) du Baal Shem Tov, un maître. Un jour, un homme avait été attrapé, il devait être jugé. Un juge, pardon, pas par le roi. Maintenant, il y a un mec qui passe et qui le voit comme ça sur le banc, assis dans le couloir, attendant de se faire juger, de rentrer dans la salle d'audience, et il lui dit : « Qu'est-ce que tu fais là ? » Il lui dit : « Ben, je vais rentrer là dans quelques minutes, je vais être jugé. » Il dit : « C'est qui le juge ? » « Untel. » « Ouh ! Alors, retiens bien ce que je vais te dire, tu as beaucoup de chance et tu n'as pas de chance. C'est un juge qui est très droit, lui, il sera intransigeant. Si tu as fauté, tu payes, mon pote. Mais je vais te donner un secret, c'est un mec, il est vachement rahman (miséricordieux). Il se transforme quand il rentre dans la salle d'audience, il devient justice, mais avant ça, c'est un homme qui a la main sur le cœur. S'il te voit en train de pleurer et tu es en train de regretter sur le banc avant de rentrer dans la salle d'audience, il te prendra en pitié à l'intérieur et il te jugera bien. » Lui, qu'est-ce qu'il a fait, le mec ? « Ouais, moi je ne sais pas pleurer, je ne sais pas faire semblant, moi, je… puis même, t'imagines, je vais me mettre maintenant à pleurer et cetera. Non, je préfère préparer mon dossier comme… » Bon, il ne s'est pas préparé. Quand il est rentré à l'intérieur, il se passe ce qui se passe, il ressort dehors, il a les larmes comme ça. À ce moment-là, le mec qui lui avait donné le conseil, il le voit, il dit : « Pourquoi tu pleures comme ça ? » Il dit : « Regarde, j'ai pris 20 ans de prison et tout ça. » Il dit : « Mais ça sert à rien maintenant de pleurer, ce ne sont pas les pleurs de tout à l'heure quand moi je te l'ai dit. » Cette allusion, cette image vient nous dire que quand tu es sur terre, tu peux encore pleurer, tu n'es pas rentré dans la salle d'audience, tu n'es pas arrivé au jour du jugement, de la mort. Là, c'est l'occasion de pleurer devant D.ieu. « Aide-moi, Hashem (D.ieu). » C'est à ça que tu dois penser aujourd'hui. Quand tu rentres dans ta 'Amida, pense à personne d'autre qu'à sauver ta vie, prier pour le Klal Israël (communauté d'Israël).
Donc si tu vois que ça va être dur, comment tu fais ? Je te donne la 'atsa (conseil). Si tu fais ça les trois 'amidot (prières debout), ça va être qaved (lourd). Un jour, tu le fais à Sha'harit (prière du matin), après tu le fais à Min'ha (prière de l'après-midi), après tu le fais à 'Arvit (prière du soir). Au bout de 3 semaines, 4 semaines, ce n'est pas beaucoup, ça rentre très vite dans ta tête, tu le fais à toute vitesse. Ça y est, dans ton coin. Le hazan (chantre) aussi, il… tu étais inquiet, c'est… hazan (chantre)… Oui, mais le hazan, il n'a pas le droit de prononcer ça par contre dans la hazarah (répétition). Non, mais pour la hazarah, c'est comme si on a répété à HaQadosh Baroukh Hou (le Saint béni soit-Il)… Ah oui, pour la… oui, ça, on avait déjà parlé de ça. Effectivement, si tu étais en pleine 'Amida, alors euh… oui. Le hazan (chantre), il va te sortir de la mitsva (commandement), toi, tu t'arrêtes là où tu es. Mais ce qui est très important, surtout par exemple ici, on parle de zera levatalah (semence perdue). Donc vous l'avez aussi là-bas dans le sidour (livre de prières). Euh ça c'est quoi ? Je crois que c'est deux lignes et demie chez toi ? C'est plus court qu'ici, celui-là, c'est vraiment un épisode. Hein ? Quatre lignes et demie. Quatre lignes et demie quand même. Bon ben tu lis quatre lignes, ça va combien de temps ça va te prendre pour lire quatre lignes ? Non, c'est sûr, non, pas du tout parce que c'est tout… Alors, un jour, tu fais pour la refuah shlema (guérison complète), un jour, tu fais pour zera levatalah (semence perdue) et tu verras juste qu'est-ce que… 1 mois, 4 mois, ça va te prendre pour connaître tout par cœur et après, ça va très vite, ce n'est rien. Imagine maintenant que je te dis dans ta 'Amida : « Voilà, tu lis ça, tu prends 10000 €. » Tu le fais ? Il n'y a même plus besoin d'afficher, hein. Ça ne vaut pas 10000 €, ça vaut des milliards d'euros. Baroukh ata Hashem (béni sois-tu D.ieu)… encore je ne sais pas, c'est les kavanot (intentions)… Baroukh ata Hashem (béni sois-tu D.ieu)… c'est que tu… Il faut arrêter d'avoir peur. « Oh, c'est trop compliqué. Ah ! » Il faut arrêter. Il faut arrêter d'avoir peur. Je crois que la peur d'affronter nos responsabilités, c'est le plus grand yetser hara (mauvais penchant) qu'on a en nous. Il ne faut pas avoir peur. Il faut que je lise, je vais le faire. Allez ! Allez, qu'est-ce qu'il y a ? Le'at le'at (petit à petit).
Bien entendu, le'at le'at (petit à petit), tu ne feras pas le faire tous les jours. Par exemple, quelqu'un aujourd'hui me dirait : « Ah, moi, j'ai des problèmes avec ça, alors je lis très doucement. » Lui, je vais lui dire : « Alors fais-le au moins une fois par semaine. Tous les vendredis avant de recevoir Shabbat (samedi) le matin, fais-le. » Par exemple. Tu demandes à D.ieu de te donner un coup de main dans les cieux par l'intermédiaire de cet ange de t'aider de… pourquoi pas ? Bien entendu, ce que je dis, c'est après quelques années d'études. Quelqu'un qui vient de faire teshouva (repentir) et qui entend ce cours, ça ne le concerne pas du tout. Lui, il fait la base, il apprend à bien prononcer l'hébreu à son niveau à lui. Tout ce que je dis, c'est pour des gens qui ont plusieurs années de teshouva. Il faut évoluer dans la vie. Celui dont le jour de demain ressemblera à celui d'hier, c'est quelqu'un qui a complètement raté sa façon de construire son judaïsme. Il ne faut pas que… aujourd'hui, on est yom rishon (premier jour), dimanche. Il faut que ce yom rishon soit plus important que le yom rishon de la semaine dernière, ce n'est pas possible, sinon on ne va nulle part. Il faut ajouter de l'étude sur l'étude.
Oui ? Donc ce que je dis là, ce cours que je fais aujourd'hui, sont pour les gens qui ont quand même un niveau d'études avancé, qui ont plusieurs années de teshouva. Sinon, au niveau du pshat (sens simple), j'insiste, tu fais ta 'Amida normalement, tu prends le livre du Rav Ovadia Yossef, le sidour (livre de prières) par exemple, là-bas, il n'y a aucune kavana (intention), tu lis, tu fais ce que tu as à faire, au moins tu essaies de comprendre le pshat des mots, c'est déjà un très haut niveau. D'accord ? Nous, ce qu'on fait, c'est un peu plus élevé.
Bien. Une fois qu'on a demandé le qibouts galiyot (rassemblement des exilés), on dit quoi ? Hashiva shofeténou kevarishona (ramène nos juges comme autrefois). Et là, les gens par contre doivent faire attention à cette prononciation. Je dis bien. Hashiva shofeténou (ramène nos juges). Ma ze shofeténou (qu'est-ce que c'est que nos juges) ? Qu'est-ce que veut dire cette phrase ? Je voudrais savoir si vous qui parlez hébreu, si vous comprenez ce que vous dites. Hashiva shofeténou kevarishona (ramène nos juges comme autrefois). Qu'est-ce que ça veut dire ? Ramène nos juges. Comment tu dis, Aaron ? Ramène nos juges comme auparavant. De qui on parle ? Comme auparavant. Exactement. Et si tu dis 'hashiva shofeténou (fais revenir nos juges), qu'est-ce que ça veut dire ? Fais revenir nos juges. Tu viens de changer toute la signification. C'est pour ça que ce n'est pas marqué 'hashiva shofeténou (fais revenir nos juges). Fais revenir les juges. Shofeténou (nos juges), c'est les juges d'aujourd'hui. Shofeteinou (nos juges), les juges d'avant. Ça veut dire qu'on… shenahzir ata 'etara leyoshna (que tu nous ramènes la couronne d'antan), que viennent nos juges, les vrais tsaddikim (justes), nous juger, pas les juges du beit mishpat (tribunal) d'aujourd'hui, Hashem yishmor veyarham 'aleinou ve'al kol Israël be'ezrat Hashem (que D.ieu nous garde et nous protège, nous et tout Israël, avec l'aide de D.ieu). Pas ces juges-là. Hashiva, hashiva (ramène, ramène), les hashiva (ramène), ramène-nous nos juges d'avant comme Shimshon, comme Shmouel Hanavi (le prophète Samuel), comme le roi David, nos juges d'avant. Kevarishona (comme autrefois) dont les initiales sont hé shin kaf (HSK). Hashiva, hé (H), shofeténou, shin (SH), kevarishona, kaf (K). Ça fait les lettres du mot shin kaf hé (SHK). Celui qui veut savoir en allusion… qui fait allusion à quoi ? Au dinim (jugements), à la justice. Ve'haseir miménu yagon va'ana'ha ve'al tehe lanou teqala (et éloigne de nous l'affliction et le soupir, et que l'oppression ne soit pas sur nous). Et retire de nous qui ? Yagon (affliction), le Satan, va'ana'ha (et le soupir), sa femme, ve'al tehe lanou teqala (et que l'oppression ne soit pas sur nous), qu'il nous protège. Omelokha ata Hashem levadékha (et que toi seul, D.ieu, tu sois notre roi). Et que seul toi, tu sois notre gouverneur, que toi, Hashem (D.ieu). Pas entre juifs, on a des conflits, haz vechalom (D.ieu nous en préserve), on va au beit mishpat (tribunal) selon des lois de goyim (nations), anglo-turques, que D.ieu nous protège, qui ne font aucune justice. En plus, ça, c'est strictement interdit al pi halakha (selon la loi). On doit aller d'abord au beit din (tribunal rabbinique). S'il ne veut pas venir, alors le beit din te fait une lettre qui te rend quitte, là, tu vas au beit mishpat (tribunal) normal, tu vas au palais de justice normal si l'autre n'a pas voulu venir, l'autre, il rendra des comptes. Ve'hessed verahmim miménu ou mishpat baroukh ata Hashem Melekh ohev tsedaka ou'mishpat (avec bonté et miséricorde de sa part et justice, béni sois-tu D.ieu, Roi qui aime la justice et le droit). Parce qu'il n'y a pas une plus grande tsedaka (charité) dans ce monde que de faire la justice de D.ieu selon les lois juives. Donc comme on le dit, baroukh ata Hashem (béni sois-tu D.ieu)… ohev tsedaka, Melekh ohev (qui aime la justice, Roi qui aime), le roi qui aime la tsedaka (charité), la justice. La justice telle que nous, on la comprend ici dans la Torah. D'accord ? Mais quand ce sont les 10 jours de teshouva (repentir), qu'est-ce qu'on dit ? HaMelekh hamishpat (le Roi du jugement). Il n'y a que D.ieu qui juge. Be'ezrat Hashem (avec l'aide de D.ieu), il faut aller sur la voie d'Hashem (D.ieu).
On avance. Laminim vela'malshinim al tehi tiqva (pour les hérétiques et les calomniateurs, qu'il n'y ait pas d'espoir). Par contre, celle-ci a été inculquée par Shmouel Haqatan (Samuel le Petit). Donc à l'époque des Tannaïm (sages du Talmud), il y avait un très très grand Rav, tellement grand qu'on le comparait à Shmouel Hanavi (le prophète Samuel), mais on ne voulait pas… comme il y a eu plus un Shmouel Hanavi, on va dire Shmouel Haqatan (Samuel le Petit), le petit Shmouel. Et lui qui a vécu à l'époque des Romains, il s'est rendu compte qu'il y avait tellement de colporteurs qu'il a instauré… regardez la force d'un tsaddik (juste), il a instauré à lui tout seul une bénédiction supplémentaire qui ne sera plus donc le Shmoneh Esreh (dix-huit), le Tsha Esreh (dix-neuf). On passera de 18 bénédictions dans la 'Amida à 19 bénédictions qui est celle-ci qui a été donc inculquée à l'époque des Tannaïm (sages du Talmud) pour mettre fin à ce fléau des colporteurs, des gens qui vont rapporter au gouvernement, vendre des juifs, vendre à la mairie. « Ah, la mairie, celui-là, il a fait ça, celui-là, il a fait ça. » Et malheureusement, ça commence très mal pour eux. Laminim vela'malshinim (pour les hérétiques et les calomniateurs), que toutes ces sectes, tous ces gens qui viennent colporter, al tehi tiqva (qu'il n'y ait pas d'espoir), qu'il n'y ait pas d'espoir alors qu'on sait que dans chaque chose, il y a toujours de l'espoir. Dans la prière, dans la 'Amida, ici, on dit que pour ces gens-là, il n'y a pas d'espoir parce que leur faute est incommensurable et sans retour, le fait d'aller colporter. Ve'hol 'hozédim ke'rega yovadou ve'hol 'ossei resha me'hera teqer'em veshofrim (et que tous les impies disparaissent en un instant, et que tous les méchants soient bientôt détruits et brisés). Comme par exemple, aussi on inclut ici al pi sod (selon le secret) qui ? Le Satan qui n'arrête pas de nous accuser dans les cieux avec sa femme, me'hera yikaroutou veshofrim (qu'ils soient bientôt retranchés et brisés), qu'ils soient vite exterminés. Mal'hout resha me'hera te'aqer outeshaber (que le règne des méchants soit bientôt déraciné et brisé). Et que cette mal'hout (royauté) que malheureusement, si on a des dirigeants qui sont mécréants, soit brisée et exterminée pour toujours. On le dit dans la 'Amida. Outa'h'ni'em ta'hat 'ol mamlakhtim me'hera me'hera (et soumets-les bientôt sous le joug de tous les royaumes). Et qu'ils soient donc soumis, be'ezrat Hashem (avec l'aide de D.ieu), et que la mal'hout (royauté) de D.ieu revienne sur nous. Baroukh ata Hashem shover oyvei (béni sois-tu D.ieu qui brises les ennemis)… oyvim oumakhni'a minim oumakhni'a zadim (ennemis et qui humilies les hérétiques ou qui humilies les impies). Tu peux le dire dans les deux sens. Il y a des sidourim (livres de prières) où il y a marqué minim (hérétiques) et certains où il y a marqué zadim (impies). Nous, on dit zadim mishebara de'minim (impies à cause de la rupture des hérétiques), c'est mieux de le dire, mais si tu dis minim (hérétiques), tu peux aussi.
On peut penser aux ennemis d'Israël pendant qu'on récite ce paragraphe ? Absolument. C'est pour ça que, exactement. La Guematria (valeur numérique), le compte numérique des premières lettres de baroukh ata Hashem shover oyvim makhni'a minim, zadim (béni sois-tu D.ieu qui brises les ennemis et qui humilies les hérétiques, les impies)… zadim (impies)… Pourquoi c'est important de dire zadim d'ailleurs dans la Guematria contrairement au minim (hérétiques) ? Shin (SH), ça fait combien en Guematria ? 300. Oyvim, alef (A), 1. Oumakhni'a (et qui humilies), 6. Donc ça fait combien en tout ? 307. Zadim, zayin (Z), ça fait combien ? 7. 314. Guematria Shaddaï. C'est le nom de la puissance de… quand D.ieu promet et d'instaurer, be'ezrat Hashem (avec l'aide de D.ieu), c'est-à-dire sa droiture sur terre, c'est le nom de shin dalet youd (ShDY) qui… les initiales de baroukh ata Hashem shover oyvim makhni'a zadim (béni sois-tu D.ieu qui brises les ennemis et qui humilies les impies) font le compte numérique du mot 314, soit shin dalet youd (ShDY). Bon. Et pourquoi est-ce que c'est bien d'avoir cette kavana (intention) ? Comme il dit ici le… c'est le sidour (livre de prières) Harashach, Rav Harashach il dit : Oumakhni'ou bekoa'h retsékha (et humilie-les par la force de ta volonté). Parce que le fait d'avoir ce nom-là en face de soi, c'est pour ça que je conseille vivement d'étudier avec ce livre parce qu'ici, tu n'as pas besoin de te fatiguer à compter quoi que ce soit, c'est marqué, tout est marqué ici. Dans ce livre-là, tout est marqué. Baroukh ata Hashem shover oyvim oumakhni'a zadim (béni sois-tu D.ieu qui brises les ennemis et qui humilies les impies). Tu regardes juste ça et tu as compris le message. D'accord ? Shin dalet youd (ShDY). Ce n'est pas compliqué. Et si tu as cette intention et que tu penses à cela à ce moment-là, le fait de l'avoir pensé, tu lui as donné vie dans les cieux, tu vas créer une force supplémentaire pour casser la qlipa (écorce) dans ce monde, détruire nos ennemis qui viennent constamment colporter sur nous des choses. Elle est belle ou pas ? Pour une pensée qui dure une fraction de seconde. Alors c'est vrai que c'est très dur de s'en sortir, mais quand tu étudies la Torah à un meilleur niveau, tu dis : « Bon ben, c'est aussi vachement facile de réparer. » Comme disent les hakhamim (sages) dans le 'hassidout ('hassidisme), tout ce qui se brise se recolle, même s'il reste des traces, mais ça se recolle quand même.
Bien. Ah ! Une fois que c'est fait, on va re-prier, be'ezrat Hashem (avec l'aide de D.ieu), pour les tsaddikim (justes), que leurs mérites nous protègent. 'Al hatsaddikim ve'al 'ha'hassidim (sur les justes et sur les pieux), sur les tsaddikim, les hassidim de ton temps, ve'al she'erit 'amékha beit Israël (et sur le reste de ton peuple, la maison d'Israël), et sur le reste du peuple d'Israël (Israël), ve'al ziknéhem (et sur leurs anciens), et sur nos anciens, ve'al peletat beit sofrim (et sur les rescapés de la maison des scribes), et ceux qui se sont malheureusement… les ressortissants beit sofrim (maison des scribes), ceux qui étaient des scribes, ils ont dû s'enfuir, ve'al guerei hatsedek ve'alénou (et sur les prosélytes de la justice et sur nous), et pour tous ceux qui se sont convertis selon la loi de Moché d'Israël (Israël) et sur nous-mêmes, im 'emouna rah'amékha Hashem Elo-hénou (avec la foi de ta miséricorde, D.ieu notre D.ieu), prends en pitié, D.ieu, vetiten sakhar tov le'hol habotrhim ba'emét (et donne une bonne récompense à tous ceux qui se confient en toi avec vérité)… Donc on parle de qui ici ? On prie pour tous ceux qui sont partis de ce monde dans le monde d'en haut. On sait que le monde ne peut pas vivre si ce n'est que par la prière des tsaddikim (justes) dans les cieux et si à ce moment-là, dans la 'Amida, on va prier pour eux. Et quand on prie pour quelqu'un, ici, il y a une kavana (intention) très intéressante à savoir. Laquelle ? Regardez bien. Vetiten sakhar tov le'hol habotrhim ba'emét (et donne une bonne récompense à tous ceux qui se confient en toi avec vérité). D'accord ? Et donne un bon salaire pour ceux qui comptent vraiment sur toi, mais vraiment. Be'emet (avec vérité), ça veut dire avec sincérité, pas si… j'ai de l'emouna (foi), mais en réalité, je ne compte pas sur D.ieu, je compte que sur moi et sur les autres, haz vechalom (D.ieu nous en préserve).
Et là, qu'est-ce qu'on a ? Vesim 'helqénou 'ima'hem (et place notre part avec eux). Et mets notre goral (destinée), notre vie à nous comme à eux. Ça veut dire quoi cette phrase ? Vesim 'helqénou (et place notre part), mets notre partie à nous, en d'autres termes, 'ima'hem (avec eux), avec eux, oulalmalé névokh ki bakhnou (et nous ne serons jamais confus, car en toi nous avons confiance), et on ne sera jamais découragé parce qu'on a toujours eu confiance en toi, ve'hessedékha 'hagadol be'emet sh'annou (et dans ta grande bonté, en vérité, nous nous confions), et on a toujours compté sur ta bonté qui est si grande que avec sincérité sur lequel on peut s'adosser, nish'annou (nous nous confions), sur lequel nous nous adossons. Alors, ici, il y a une kavana (intention) qui est unique au monde pour nous. J'explique tout de suite. Quand tu dis vesim 'helqénou (et place notre part), à ce moment-là, vesim (et place), tu t'arrêtes un instant. Et qu'est-ce que tu dois faire d'après toi ? Au niveau de la pensée, pas au niveau des lèvres, une fois de plus, tu dois absolument demander à D.ieu que les tsaddikim (justes) pour lesquels tu viens de prier ne viennent pas profiter de toi plus tard. De quoi est-ce que l'on parle ? Des mitsvot (commandements) ! Quelqu'un qui avait fait des mitsvot dans ce monde, mais qui était quelqu'un de rasha (méchant) et il n'a pas fait teshouva (repentir) sur sa reshout (liberté) et il est mort. D.ieu, il s'en cogne, il a dit : « Quoi ? Un mec comme toi, tu sais, tu as des mitsvot (commandements) ? Ce n'est pas à toi, tu n'as pas fait teshouva sur le reste, tu as travaillé pour le mal. » Et les mitsvot sont là, qu'est-ce qu'on en fait des mitsvot ? Les tsaddikim (justes) sortent du Gan Eden (Jardin d'Eden) et le dépouillent de ses mitsvot. Alors pour éviter cela, pour qu'il garde ses mitsvot, il faut, avant de partir de ce monde, prier que si les tsaddikim (justes), parce qu'on aurait oublié de faire une teshouva sur un domaine, descendent pour nous prendre nos mitsvot (commandements)… Regardez bien, je vous le lis. Im yarbeh 'alav din milefanékha Hashem Elo-hénou velo-hé avoténou shelo yimqor 'avonotekha 'al shoum po'alei 'hessed 'imahem maba' (s'il y a beaucoup de jugement contre lui devant toi, D.ieu notre D.ieu et D.ieu de nos pères, que nos fautes ne soient pas imputées à ceux qui font des actes de bonté avec eux de là-bas). Par exemple, un mec, il a humilié une autre personne en public, il n'a pas fait teshouva (repentir) dessus, il repart avec plein de mitsvot (commandements), il ne peut pas rentrer dans le monde futur. Donc il y a quoi ? Le sort, il ne sert à rien, entre guillemets. Donc les tsaddikim (justes) viennent, lui prennent ses mitsvot. Shelo yinatén pe legadol be'ayin tsadikim she'ein 'hafetsin le'henot mishel 'aherim veyah'zirou lo veyashouv bitshouva (qu'il ne soit pas donné d'ouverture aux grands aux yeux des justes qui ne désirent pas profiter des autres, et qu'ils ne le lui rendent pas et qu'ils ne fassent pas teshouva).
Ah ! Ce n'est pas seulement dans le monde d'en haut, il dit ici dans ce monde ici-bas. Donc dans ce cas-là, il faut prier Hashem (D.ieu) à propos des tsaddikim et des hassidim (pieux) que… il y a des tsaddikim (justes), sachez-le, qui n'ont jamais profité de quoi que ce soit d'une autre personne. Comme qui par exemple ? Shimshon. Il le dit avant de mourir. Est-ce qu'il y en a un seul de vous qui peut dire que lui m'a rendu un service ? Shmouel Hanavi (le prophète Samuel) le dit pareil. Non, Shmouel ben Elqana, Shmouel Halevi (le Lévite). Peu importe. On sait que c'est Shmouel Hapayit. Avant de partir, il est mort à 52 ans, il dit : « Est-ce qu'il y en a un seul ici qui peut dire qu'il m'a prêté son âne ? » Il n'a jamais… les tsaddikim ne profitent jamais des autres. Ils sont là pour toi, ils ne sont pas là pour… tu leur donnes, toi, eux, ils sont là pour donner, eux. D'accord ? Donc on prie ce genre de tsaddikim (justes) que si D.ieu leur dit maintenant : « Tsadikim (justes), venez prendre… » Imaginez qu'il appelle maintenant Shimshon et Shmouel Hanavi (le prophète Samuel), ce sont deux exemples, moshe rabenou (Moïse notre maître). Ouais ? Mais Ribono shel 'olam (Maître du monde), tu sais très bien que nous, on n'a jamais profité de qui que ce soit, de quelqu'un, donc on ne veut pas tes mitsvot (commandements). Donc D.ieu est obligé de nous laisser les mitsvot. Et c'est ce qu'on demande ici afin que nos mitsvot nous protègent et on récupère notre monde futur. Donc combien c'est important de demander, mais cette prière ne se dit pas avec les lèvres, uniquement avec la pensée. D'accord ? Baroukh ata Hashem mish'an ou'mifta'h latsaddikim (béni sois-tu D.ieu, soutien et ouverture pour les justes). Mish'an ou'mifta'h latsaddikim (soutien et ouverture pour les justes), celui donc qui s'adosse et qui a mis sa emouna (foi) aussi dans les tsaddikim (justes) parce qu'on a confiance en eux.
Je finis juste pour les baqashot (demandes) aujourd'hui et demain, on continuera sur les hoda'ot (remerciements). Donc les remerciements. Tishqodé 'hem 'al yad mal'akh tov qadosh vetahor milefanékha (qu'ils soient rappelés par un bon ange, saint et pur, de devant toi). Donc là, il y a aussi une kavana (intention) à avoir, de prier que… Armilus, Armilus, c'est un ange démoniaque, en d'autres termes, et on demande ici que le Melekh HaMashia'h (Roi Messie) ben Yossef (fils de Joseph), non pas ben David (fils de David), vive, d'accord, et on redemande ici la construction de Jérusalem car celui qui possède Jérusalem possède la terre, vous le savez, vous connaissez ce principe. C'est pour ça que toutes les religions sont collées à Jérusalem. D'accord ? Baroukh ata Hashem boneh Yeroushalayim (béni sois-tu D.ieu qui construis Jérusalem). On demande à D.ieu la reconstruction du Temple. Et ensuite, une fois qu'on a demandé ça, on va demander aussi pour la venue du Machia'h (Messie) lui-même. Et tsema'h david 'avdékha me'hera tatsmi'ah ve'harim qarnénou beshou'atékha ki lishou'atékha qivinou kholyom (fais bientôt germer le rejeton de ton serviteur David, et élève sa corne par ton salut, car nous espérons ton salut tout le jour). Be'ezrat Hashem (avec l'aide de D.ieu), ici, on demande… baroukh ata Hashem matsmi'ah qeren yeshou'a (béni sois-tu D.ieu qui fais germer la corne du salut)… et qu'il fasse germer, si D.ieu veut, le rayonnement de la geoula (rédemption) par le Melekh HaMashia'h (Roi Messie). Donc vous voyez qu'ici, on demande aussi le Melekh HaMashia'h.
On arrivera à Chema Kolénou (écoute notre voix) qui est une des prières les plus fondamentales de la 'Amida. Une fois qu'on a fait toutes nos baqashot (demandes), parce qu'on va passer dans l'autre wagon, le dernier wagon qui sont les hoda'ot (remerciements), les louanges et les remerciements à D.ieu, on va demander à D.ieu de recevoir nos prières. Alors ici, je vous livre deux secrets importants, c'est le nom des deux anges qu'il faut absolument avoir dans la tête quand on les dit. L'ange qui fait passer cette prière s'appelle… je vais le dire en deux mots. Au niveau de la pensée, haz vechalom (D.ieu nous en préserve), il ne faut pas le prononcer, juste au niveau de la pensée pour ceux qui veulent le faire. Ar (ville) Ar (ville) plus loin Réta (terre). Lui, c'est l'ange qui fait passer la prière, qui fait monter la prière vers D.ieu. Pour avoir cette kavana (intention), comme il est marqué ici, im khiven beshem alef resh alef resh youd taf alef (s'il a l'intention au nom de…), et ve'im tefilat 'hozédim téqabel (et si c'est la prière des impies, tu l'accepteras). Et si… lui, c'est le facteur. Si tu as cette kavana (intention) quand tu fais Chema Kolénou (écoute notre voix), lui, il prend ta prière automatiquement et il ne te la ramène jamais vide, comme le dit le Ari Haqodesh dans Sha'ar Hakavanot (Porte des intentions). C'est le nom de l'ange qui fait monter toute ta prière. Donc lui, il faut l'avoir dans la tête. Il ne faut pas prononcer son nom. Quand tu as ce sidour (livre de prières)-là, tu n'as pas besoin de te fatiguer, il te le met aussi plus gros que tout le reste. Donc ça, c'est pour que ta prière monte. D'accord ? Chema qolénou Hashem Elo-hénou 'av harahamim (écoute notre voix, D.ieu notre D.ieu, Père miséricordieux). Et là, tu demandes 'hous verah' _hamim lanou (bonté et miséricorde pour nous). Prends-nous en pitié, toi qui es un Père de miséricorde, qui est 'erekh 'apaïm (long à la colère)… rah'aménou (prends-nous en pitié)… rah'amanout (miséricorde). Et là-bas aussi, il y a des kavanot (intentions) comme… qabel rinat 'amakh sassénou 'et rinaténou 'hora (accepte le chant de ton peuple, prête attention à notre chant, fais-nous connaître)… veqabel berah'amim ouveratson 'et tefilaténou (et accepte avec miséricorde et faveur notre prière).
Et là, on arrive enfin à la fameuse prière intercalée de chacun sa pensée. Ribono shel 'olam (Maître du monde), pardonne-nous nos fautes, prends sur toi la réparation de nos fautes parce qu'on est trop faible, donne-nous une bonne parnassa (subsistance) et là, tu peux parler en français, tu dis tout ce que tu veux à D.ieu à partir de quel moment ? Ki El shome'a tefillot ata (car tu es un D.ieu qui écoute les prières). Ata (toi), tu t'arrêtes là. Et là, si par exemple tu as besoin de shalom bayit (paix dans la maison)… Voilà, Ribono shel 'olam (Maître du monde), l'hébreu, ce n'est pas ma langue maternelle malheureusement. Il faut parler avec ses lèvres à ce moment-là, pas les pensées. Voilà, si tu peux m'arranger que ma femme ait un cœur plus doux avec moi, qu'elle soit plus patiente, qu'on soit un bon exemple à la maison, tu parles avec Hashem (D.ieu) là, tu demandes tout ce que tu veux. C'est un moment de hitbodedout (isolement pour la prière) absolu, mais pas 3h. D'accord ? Il faut faire attention, quand tu demandes quelque chose, il faut dire pourquoi tu le demandes. Par exemple, un mec qui dit… tsorékh 'hamor (j'ai besoin d'un âne) avec… le mec qui était dans le désert en train de marcher, il a dit : « Ribono shel 'olam (Maître du monde), je n'ai plus d'hamor (âne). » Il y a eu juste malheureusement une caravane d'Arabes qui passait à ce moment-là, il y a Shma Israël (écoute Israël), il y a marqué dans la Guemara (Talmud). Et il y a un âne tondu qui venait de naître. Il dit : « Tiens, il y a un juif qui marche là-bas tout seul, apportez-le ici. » « Lève le petit âne. » Lui, il était crevé, ou l'âne, pour monter dessus. Et comme ça, il marche dans le désert en train de porter un petit âne tondu qui pèse très lourd sur ses épaules. Il a dit : « Ribono shel 'olam (Maître du monde), j'ai demandé un âne, pas pour que lui, il monte dessus, pour que moi je monte dessus. » La Guemara dit : « Il fallait préciser. » D.ieu, même si tu sais que D.ieu sait les kavanot (intentions), il lit les reins et le cœur de l'homme, malgré tout, quand tu fais une prière, il faut demander à Hashem (D.ieu). Nakhon (exact) ?
Donc je finis vite. Là, tu intercales une prière. Il y a celles qui sont comme le 'Hidah Haqodesh (prière sainte) où tu demandes dans une grande humilité à D.ieu de pardonner tes fautes des Rabbanim (sages) et de la Torah. Ensuite, vetim'hok vetissa 'et 'happega'énou kol 'hatoténou (efface et pardonne toutes nos fautes). Combien c'est important de demander à D.ieu de nous pardonner ici. Ensuite, tu demandes une bonne parnassa (subsistance) avec le nom de l'ange une fois de plus ici qui est marqué. D'où l'expression pote'ah et yadekha (qui ouvres ta main)… ouqabel berah'amim ouveratson 'et tefilaténou (et accepte avec miséricorde et faveur notre prière)… ki El shome'a tefillot ata (car tu es un D.ieu qui écoute les prières). Et ça finit par baroukh ata Hashem shome'a tefilla (béni sois-tu D.ieu qui écoutes la prière). Il y a aussi d'autres choses intercalées si c'est un jeûne, comme vous le savez. Bien. Et voilà. Retsé va'halitsénou (accepte et sois favorable à notre prière). Baroukh ata Hashem (béni sois-tu D.ieu)… qui… Im yiratson (si c'est ta volonté) aussi. Oui. Oui oui, dans chaque sidour (livre de prières) vous avez chacun son im yiratson (si c'est ta volonté). Ici, tu as le 'Hidah (prière), tu as le… ma'amad 'harav 'Ovadia Yossef (l'institution du Rav Ovadia Yossef) aussi… Ça dépend parce qu'il y a… ta'hanounim (supplications)… C'est ça parce que si D.ieu… quand il n'y a pas ta'hanounim (supplications)… Ah oui, tu parles d'en bas, oui, parce qu'il y a des jours, il n'y a pas les ta'hanounim (supplications), tu as raison. Absolument. Parce que tu ne peux pas parler de tes fautes quand tu n'as pas de ta'hanounim (supplications). Le jour où tu ne te tapes pas la poitrine, tu ne vas pas dire : « Pardonne-moi mes fautes. » On ne rappelle pas ses fautes ce jour-là. Donc il y a im yiratson (si c'est ta volonté) et là, tu demandes une bonne santé et une bonne parnassa (subsistance) à Hashem (D.ieu) pour le meilleur du service divin. Retsé va'halitsénou (accepte et sois favorable à notre prière), ce sera pour demain. Mataïm bli neder Hashem yevarekh et'hem shela'hem kol touv (quand les morts… sans vœu… que D.ieu vous bénisse, que vous ayez tout le bien). Be'ezrat Hashem (avec l'aide de D.ieu). Baroukh ata Hashem (Béni sois-Tu, D.ieu).
Termes clés expliqués
Hébreu | Translittération | Explication détaillée |
---|---|---|
'Amida (עמידה) | Amida | Prière récitée debout, aussi appelée Shmoneh Esreh (Dix-Huit Bénédictions), bien qu'elle en contienne dix-neuf. Elle est considérée comme la prière la plus importante de la journée et est récitée trois fois par jour. Chaque bénédiction contient des demandes et des louanges spécifiques adressées à D.ieu. |
Baqashot (בקשות) | Baqashot | Demandes adressées à D.ieu. Dans le contexte de la 'Amida, il s'agit des requêtes spécifiques formulées dans certaines bénédictions. Ces demandes peuvent être personnelles ou pour le bien de la communauté. |
Cheva'him (שבחים) | Cheva'him | Louanges. Dans le contexte de la 'Amida, ce terme désigne les trois premières bénédictions qui louent la grandeur et la bonté de D.ieu. |
'Avoda (עבודה) | Avoda | Service. Dans un contexte religieux, cela se réfère au service divin, qui peut prendre plusieurs formes, comme la prière, l'étude de la Torah, l'accomplissement des mitsvot, ou le service au Temple à l'époque où il existait. |
Mitzva/Mitsvot (מצוה/מצוות) | Mitzva/Mitsvot | Commandement divin singulier/pluriel. Il existe 613 mitsvot dans la Torah, qui englobent des obligations positives (faire quelque chose) et négatives (s'abstenir de faire quelque chose). L'accomplissement des mitsvot est considéré comme un acte sacré qui rapproche l'individu de D.ieu. |
Kavanot (כוונות) | Kavanot | Intentions (pluriel de Kavana). Il s'agit des états d'esprit et de la concentration requis lors de l'accomplissement d'une mitzva ou de la récitation d'une prière. Des kavanot appropriées sont essentielles pour que l'acte soit considéré comme valable et significatif. |
Pshat (פשוט) | Pshat | Sens simple ou littéral d'un texte. C'est le premier niveau d'interprétation de la Torah et des autres textes juifs. |
Sod (סוד) | Sod | Secret ou sens mystique. Il s'agit d'un niveau d'interprétation plus profond de la Torah, souvent associé à la Kabbale, qui explore les dimensions cachées et symboliques du texte. |
Teshouva (תשובה) | Teshouva | Repentir. Processus de retour à D.ieu après avoir commis une faute. Cela implique la reconnaissance de la faute, le regret sincère, la confession verbale, l'abandon de la faute et la prise de résolution de ne plus la commettre. |
Halakha (הלכה) | Halakha | Loi juive. Ensemble des lois et des règles qui régissent la vie d'un Juif, dérivées de la Torah écrite et orale. |
Choul'han Aroukh (שולחן ערוך) | Choul'han Aroukh | Code de loi juive faisant autorité, compilé par le rabbin Joseph Caro au XVIe siècle. |
'Eretz Israël (ארץ ישראל) | Eretz Israël | Terre d'Israël. Considérée comme la terre promise au peuple juif par D.ieu. |
Geoula (גאולה) | Geoula | Rédemption. Dans un sens général, cela se réfère à la libération de l'oppression. Dans un sens messianique, cela se réfère à l'ère de paix et de prospérité universelle qui sera inaugurée par la venue du Messie. |
Kibboutz Galiyout (קיבוץ גלויות) | Kibboutz Galiyout | Rassemblement des exilés. Le retour des Juifs dispersés dans le monde entier vers la Terre d'Israël. C'est un élément central de l'espérance messianique. |
Zera Levatalah (זרא לבטלה) | Zera Levatalah | Semence perdue. Ce terme se réfère à l'éjaculation en dehors du contexte des relations sexuelles permises par la Halakha, comme la masturbation. C'est considéré comme une faute grave. |
Klipot/Klipa (קליפות/קליפה) | Klipot/Klipa | Écorces/Écorce (singulier/pluriel). Dans la Kabbale, ce terme désigne les forces spirituelles impures qui s'opposent à la sainteté. Elles sont vues comme des obstacles à la connexion spirituelle avec D.ieu. |
Tsadik/Tsadikim (צדיק/צדיקים) | Tsadik/Tsadikim | Juste/Justes (singulier/pluriel). Une personne qui vit une vie droite et accomplit les mitsvot avec dévouement. Les Tsadikim sont considérés comme des intercesseurs auprès de D.ieu pour le peuple juif. |
Guemara (גמרא) | Guemara | Partie analytique du Talmud, qui étudie et interprète la Mishnah. Elle contient les discussions rabbiniques et les arguments logiques qui forment la base de la loi juive. |
Shofar (שופר) | Shofar | Corne de bélier utilisée lors de certaines cérémonies religieuses, notamment à Rosh Hashana (Nouvel An) et à Yom Kippour (Jour du Grand Pardon). Son son est un appel au repentir et à la réflexion spirituelle. |
Be'ezrat Hashem (בעזרת השם) | Be'ezrat Hashem | Avec l'aide de D.ieu. Expression courante utilisée pour exprimer l'espoir et la confiance en l'aide divine. |
Haz ve'Shalom (חס ושלום) | Haz ve'Shalom | D.ieu nous en préserve. Expression utilisée pour exprimer la crainte d'un événement négatif ou pour rejeter une pensée négative. |
Shalom Bayit (שלום בית) | Shalom Bayit | Paix dans la maison. Se réfère à l'harmonie et à la tranquillité au sein du foyer. C'est une valeur importante dans le judaïsme. |
Parnassa (פרנסה) | Parnassa | Subsistance, moyens de subsistance. Se réfère à la manière dont une personne gagne sa vie et subvient à ses besoins. La prière pour la parnassa est courante dans le judaïsme. |
Refuah Shlema (רפואה שלמה) | Refuah Shlema | Guérison complète. Souhait de prompt rétablissement adressé à une personne malade. |
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