Audio du Chiour "La prière du matin" Partie 3 de 5
Cette transcription n’a pas été revue par R. Touitou chlita
Cette troisième partie du cours sur la prière du matin se concentre sur les berakhot (bénédictions) et les premières sections de la Amidah (prière debout). Rav Touitou explique en détail le symbolisme des Patriarches (Abraham, Isaac et Yaacov) et leur lien avec les sefirot (émanations divines). Il souligne la puissance de la prière pour réparer les mondes et libérer les âmes, notamment à travers la récitation des phrases Ro'feh 'holim (Guérisseur des malades) et Mattir Assurim (Libérateur des prisonniers) qui visent à libérer les âmes réincarnées dans le monde animal et végétal. Le Rav insiste sur la nécessité de prier avec humilité et sincérité, de se concentrer sur les mots et les intentions (kavanot) de la prière, et de vivre chaque journée avec une conscience renouvelée de la présence divine.
Table des matières
Introduction (par. 1-6)
- Salutations et introduction au sujet du jour (par. 1-3)
- Rappel du cours précédent : l'ascension spirituelle à travers les quatre mondes (par. 4-5)
- Introduction au monde de la création et à la nécessité de la kavanah (intention) dans la prière (par. 6)
Le monde de la création et le renouvellement quotidien (par. 7-57)
- La création continue du monde par D.ieu et le symbolisme de la lumière et de l'obscurité (par. 7-24)
- L'importance de comprendre les mots de la prière (par. 25-45)
- La grandeur de la création et le concept de tohou vavohu (chaos primordial) (par. 46-52)
- Remercier D.ieu pour le monde de la création et la recréation de ce monde à travers la prière (par. 53-57)
Le pouvoir de la prière et la réparation des mondes (par. 58-72)
- Le premier contact avec le monde des anges : la récitation du Kadosh (par. 58-63)
- L'importance de prier avec minyane (quorum de dix hommes) pour permettre aux anges de chanter les louanges de D.ieu dans les cieux (par. 64-72)
Le symbolisme du Chema Israel et de ses mitsvot (par. 73-114)
- Les différentes interprétations du Kadosh et le lien entre les mondes spirituels et le peuple juif (par. 73-79)
- Le pouvoir du nom divin et la nécessité de le réparer (par. 80-83)
- La kavanah (intention) de la phrase "et avec amour" dans le Chema Israel et le rejet du lashon hara (médisance) (par. 84-91)
- La réparation de la faute du vaud d'or (veau d'or) à travers la prière (par. 92-103)
- L'importance de comprendre le sens profond du Chema Israel et de le vivre au quotidien (par. 104-114)
La mitsvah d'embrasser les tsitsit et sa segula (remède) (par. 115-134)
- La mitzvah d'embrasser les tsitsit (franges) du talit (châle de prière) comme expression d'amour pour les mitzvot (commandements) de D.ieu (par. 115-121)
- La segula (remède) des tsitsit pour la protection des yeux (par. 122-134)
L'importance de la concentration pendant la Amidah (par. 135-154)
- Mise en garde du Zohar Hakadosh (Le Zohar Sacré) concernant la dispersion du regard pendant la Amidah (par. 135-143)
- Le danger de la distraction pendant la prière et la nécessité de rester concentré sur le siddour (livre de prières) (par. 144-154)
Les quatre hishta'havayot (prosternations) de la Amidah et la composition du Nom Divin (par. 155-209)
- Explication détaillée de la manière d'accomplir les quatre hishta'havayot (prosternations) de la Amidah (par. 155-170)
- La posture correcte pendant les prosternations et la nécessité de trouver un équilibre entre humilité et respect (par. 171-184)
- Le symbolisme des noms divins et la réparation des mondes à travers les hishta'havayot (par. 185-209)
La division de la Amidah en trois sections : Chevahim (louanges), Bakashot (demandes) et Hoda'ot (remerciements) (par. 210-239)
- Décomposition de la structure de la Amidah en trois sections : Chevahim (louanges), Bakashot (demandes) et Hoda'ot (remerciements) (par. 210-217)
- Description des Chevahim et leur fonction dans la prière (par. 218-232)
- Description des Bakashot et les différents types de demandes que l'on peut adresser à D.ieu (par. 233-238)
- Description des Hoda'ot et l'importance de la gratitude envers D.ieu (par. 239)
L'importance des Patriarches (Abraham, Isaac et Yaacov) et leur lien avec les sefirot (émanations divines) (par. 240-267)
- Le symbolisme des Patriarches (Abraham, Isaac et Yaacov) et les midot (qualités) qu'ils incarnent (par. 240-247)
- Le lien entre les Patriarches et les sefirot (émanations divines) : 'hessed (bonté), gevurah (force) et tiferet (harmonie) (par. 248-255)
- La création d'un socle spirituel sur terre grâce aux Patriarches, permettant aux sefirot de se reposer (par. 256-267)
La prière pour la guérison des animaux (Ro'feh 'Holim) et la réincarnation (par. 268-283)
- Explication de la phrase ha'el hagadol hagguibor ve'hanora (le D.ieu grand, puissant et redoutable) en lien avec les Patriarches (par. 268-279)
- La kavanah (intention) de ro'feh 'holim (Guérisseur des malades) et la libération des âmes réincarnées dans le monde animal (par. 280-283)
La prière pour la libération des prisonniers (Mattir Assurim) et la réincarnation (par. 284-296)
- La kavanah (intention) de mattir assurim (Libérateur des prisonniers) et la libération des âmes réincarnées dans le monde végétal (par. 284-296)
La prière pour la résurrection des morts (Me'hayé Hametim) et son importance (par. 297-323)
- La kavanah (intention) de somekh noflim (soutien des personnes qui ont chuté) et la prière pour les âmes réincarnées pour réparer leurs fautes (par. 297-313)
- L'importance de prier pour les âmes des défunts et de les accompagner dans leur voyage vers le monde futur (par. 314-323)
La Amidah comme acte de Tikkun Olam (réparation du monde) (par. 324-361)
- Le pouvoir de la Amidah de réparer les mondes et de libérer les âmes (par. 324-332)
- La magen David (bouclier de David) comme symbole de l'interconnexion entre les mondes et du pouvoir de la prière individuelle (par. 333-342)
- L'importance d'intercéder pour les âmes des défunts et la responsabilité des vivants envers les morts (par. 343-361)
La grandeur et la miséricorde de D.ieu (par. 362-377)
- La grandeur et la miséricorde de D.ieu exprimées à travers la phrase Kamoja El (Qui est comme Toi, D.ieu ?) (par. 362-370)
- La force de D.ieu de surmonter Sa propre justice et Sa compassion envers Ses enfants (par. 371-377)
L'importance de l'humilité et de la sincérité dans la prière (par. 378-387)
- La nécessité de prier avec humilité et sincérité, en évitant toute ostentation ou arrogance (par. 378-387)
La prière pour la résurrection des morts (Me'hayé Hametim) et la fidélité de D.ieu (par. 388-405)
- La kavanah (intention) de la phrase me'hayé hametim (qui fait revivre les morts) et la prière pour la résurrection de toutes les âmes (par. 388-395)
- La fidélité de D.ieu à faire revivre les morts et l'importance de demander cette résurrection dans la prière (par. 396-405)
La pratique de la Amidah : précisions et conseils (par. 406-413)
- Réponse à une question sur l'ordre des sections de la Amidah : les louanges précèdent les demandes (par. 406-413)
L'importance de la kavanah (intention) et la profondeur de la prière (par. 414-424)
- Réflexion sur la richesse et la complexité de la Amidah et l'importance de la kavanah (intention) pour en saisir la profondeur (par. 414-424)
Le choix d'un 'hazan (chantre) pieux et conscient (par. 425-434)
- L'importance de choisir un 'hazan (chantre) qui prie avec kavanah (intention) et qui comprend le sens profond des prières (par. 425-434)
Conclusion (par. 435-439)
- Réaffirmation de l'importance de la Amidah comme acte de Tikkun Olam (réparation du monde) et conclusion du cours (par. 435-439)
Briefing extensif
Introduction
Le cours de Rav Touitou met en évidence la profondeur et la richesse spirituelle de la Amidah, la prière récitée debout, qui constitue le cœur de la liturgie juive. Le Rav met l'accent sur la nécessité de la kavanah (intention) pour donner une dimension spirituelle profonde à la prière et la transformer en un acte de Tikkun Olam (réparation du monde) et pour se connecter à la présence divine de manière authentique et profonde.
L'ascension spirituelle à travers les mondes
Le Rav rappelle l'enseignement kabbalistique des quatre mondes spirituels : Assiah (action), Beriah (création), Yetzirah (formation) et Atsilout (proximité divine). Il explique que la prière permet de s'élever spirituellement à travers ces mondes, en commençant par le monde physique (Assiah) et en culminant dans le monde de la proximité divine (Atsilout), où l'on se trouve en face du Trône divin. (par. 4-5)
Le renouvellement quotidien du monde
Le Rav souligne que D.ieu recrée le monde chaque jour, et que chaque jour est unique et différent du précédent. La prière participe à ce renouvellement en nous permettant de nous reconnecter à la source de la création et de vivre chaque journée avec une conscience renouvelée de la présence divine. (par. 7-24)
Comprendre les mots de la prière
Le Rav insiste sur l'importance de comprendre les mots de la prière pour pouvoir la vivre pleinement. Il encourage l'étude et la traduction des textes liturgiques afin de saisir leur sens profond et de ne pas se contenter d'une récitation mécanique. (par. 25-45)
Le pouvoir de la prière
Le Rav explique que la prière a le pouvoir de réparer les mondes et de libérer les âmes. En récitant la Amidah avec kavanah (intention), on participe à un processus cosmique de restauration et de guérison. (par. 58-72)
Le symbolisme du Chema Israel
Le Rav explore le symbolisme du Chema Israel, la déclaration de foi juive récitée deux fois par jour. Il explique que le Chema représente l'union des trois piliers de la relation avec D.ieu : la connaissance, la crainte respectueuse et l'amour. Il souligne également l'importance de réparer le Nom divin à travers la prière et de vivre le Chema au quotidien. (par. 73-114)
La mitsvah d'embrasser les tsitsit
Le Rav aborde la mitzvah (commandement) d'embrasser les tsitsit (franges) du talit (châle de prière). Il explique que ce geste symbolise l'amour pour les mitzvot (commandements) de D.ieu et qu'il a une segula (remède) pour la protection des yeux. (par. 115-134)
La concentration pendant la Amidah
Le Rav met en garde contre les distractions pendant la prière, en particulier pendant la Amidah. Il cite le Zohar Hakadosh (Le Livre de la Splendeur) qui met en garde contre la dispersion du regard pendant la Amidah, car cela attire l'ange de la mort. Il encourage à rester concentré sur le siddour (livre de prières) et à éviter toute distraction, même involontaire. (par. 135-154)
Les hishta'havayot (prosternations) de la Amidah
Le Rav décrit en détail la manière d'accomplir les quatre hishta'havayot (prosternations) de la Amidah, en insistant sur la posture correcte et la kavanah (intention) appropriée. Il explique que les prosternations permettent de composer le Nom divin dans le monde physique et de réparer les mondes à travers l'élévation et l'abaissement des lettres du nom divin. (par. 155-209)
La structure de la Amidah
Le Rav décompose la Amidah en trois sections principales : Chevahim (louanges), Bakashot (demandes) et Hoda'ot (remerciements). Il explique la fonction de chaque section et les différents types de prières qui y sont incluses. (par. 210-239)
Les Patriarches et les sefirot
Le Rav explore le symbolisme des Patriarches (Abraham, Isaac et Yaacov) et les midot (qualités) qu'ils incarnent. Il relie chaque Patriarche à une sefirah (émanation divine) : Abraham au 'hessed (bonté), Isaac à la gevurah (force) et Yaacov à la tiferet (harmonie). Il explique que les Patriarches ont créé un socle spirituel sur terre permettant aux sefirot de se manifester dans le monde physique. (par. 240-267)
La réincarnation et la prière
Le Rav aborde la notion de réincarnation et explique que certaines âmes sont réincarnées dans le monde animal ou végétal pour expier leurs fautes. Il explique que la prière, notamment les phrases ro'feh 'holim (Guérisseur des malades) et mattir assurim (Libérateur des prisonniers), peut contribuer à libérer ces âmes et à les aider à s'élever spirituellement. (par. 268-296)
La prière pour les défunts
Le Rav souligne l'importance de prier pour les âmes des défunts et de les accompagner dans leur voyage vers le monde futur. Il explique que la Amidah, notamment la phrase somekh noflim (soutien des personnes qui ont chuté), permet de soutenir les âmes réincarnées et de les aider à réparer leurs fautes. (par. 297-323)
La Amidah comme Tikkun Olam
Le Rav réaffirme que la Amidah, récitée avec kavanah (intention), est un puissant acte de Tikkun Olam (réparation du monde). Il compare la magen David (bouclier de David) à la prière individuelle, expliquant qu'un seul point peut tout réparer et qu'une seule âme peut influencer positivement le monde entier. (par. 324-361)
La grandeur et la miséricorde de D.ieu
Le Rav met en lumière la grandeur et la miséricorde de D.ieu à travers des phrases de la Amidah telles que Kamoja El (Qui est comme Toi, D.ieu ?) et Ba'al Guivourot (Maître des forces). Il rappelle que D.ieu est capable de surmonter Sa propre justice et qu'Il est rempli de compassion et d'amour pour Ses enfants. (par. 362-377)
L'humilité et la sincérité dans la prière
Le Rav insiste sur la nécessité de prier avec humilité et sincérité, en évitant toute ostentation ou arrogance. Il rappelle que la prière est un dialogue intime avec D.ieu et qu'elle doit être empreinte de respect et de dévotion. (par. 378-387)
La résurrection des morts
Le Rav revient sur la croyance juive en la résurrection des morts et explique que la phrase me'hayé hametim (qui fait revivre les morts) de la Amidah est une prière pour la résurrection de toutes les âmes. Il souligne la fidélité de D.ieu à faire revivre les morts et encourage à demander cette résurrection avec ferveur dans la prière. (par. 388-405)
Transcription
Shalom!
Tôt bo-ker tôt! Pour vous tous.
Euh... où en étions-nous ?
Hier, on a quitté le monde de la... Assiah (le monde de l'action). Ensuite, on est monté à partir de Baroukh Hachem dans le monde de la formation, et à partir de ce Kaddish là, ici présent, donc Baroukh ouata shamayim mevorakh, oh chamayim borakh hem mevorakhé, nous allons entrer dans le monde de la création.
Le monde de la création dans les cieux, c'est le monde d'où sont sorties les âmes juives. La Torah est sortie de ce monde. D'accord? L'argent euh... avec lequel nous gérons euh... et bien notre vie sociale vient aussi du monde de la Beriah (création). Tout cela vient Baroukh Hachem aujourd'hui dans ce monde-là qu'on fait tous les jours dans la prière. Donc on a vu qu'on a créé le premier... premier pont du monde du bas vers le haut, ensuite encore un pont, et ensuite encore un pont et on finira par arriver dans le monde de la Atsilout (proximité divine).
Donc à partir de ce moment-là, de ce Kaddish là, il faut avoir la kavanah (intention) pour celui qui veut vraiment... Kavanah veut dire intention de monter dans la prière. Et là, je rappelle que il est impératif pour pouvoir vivre sa prière de comprendre les mots.
Alors, comment on fait quand on comprend pas les mots ? Et bien le soir, au lieu de lire un bouquin qui veut rien dire ou alors un film qui va encore moins rien dire, on s'attarde à regarder la traduction des mots.
Aujourd'hui c'est pas très compliqué pour la simple et bonne raison, c'est que tous les mots sont traduits en en français. C'est-à-dire tu as le mot en hébreu, le mot en français ou en anglais qui est carrément traduit. Alors les gens vont me dire tout de suite: "Mais attends si on commence à traduire ce qu'on va prononcer avec les lèvres en hébreu et dans notre tête traduire en français, on s'en sortira pas."
La réponse est: vous avez raison, seulement vous n'avez pas raison. Parce que si la veille pendant un quart d'heure tous les jours pendant trois mois, allez un trimestre, vous allez réviser constamment ce que vous allez dire, vous allez finir par vivre votre prière et apprendre en plus l'hébreu.
Donc si vraiment on veut, on peut.
Quoi qu'il advienne, nous allons commencer à dire Baroukh ata Hachem elokeinou melekh haolam yotser or ouvoré'h hochekh. Alors il y a un inyan (question) comme ça de passer du monde de l'obscurité au monde de la lumière. Qu'est-ce qui représente le monde de l'obscurité sur nous? Le monde des tefillin (phylactères) qui viennent de la peau de la vache, qui représente le monde de la matière. Donc c'est le monde de l'obscurité, le monde de la terre. Donc au moment on dit cela, on dit yotser or ouvoré'h hochekh, car sur les parchemins de cette peau de vache, il y a la Torah qui est appelée orayta (lumière) donc lumière. Donc on pose sa main ici à partir de Baroukh ata Hachem elokeinou melekh haolam yotser or ouvoré'h hochekh. Dès qu'on dit le mot hochekh (obscurité), on embrasse les tefillin du bras, montrant qu'on sort du monde du hochekh dans le monde de la lumière, du monde de l'obscurité du monde dans le monde de la lumière.
Osseh shalom ouvoré... Donc on a dit que c'était le monde de la Beriah. Vous allez voir ici que le mot souvent voré, Beriah, qui veut dire création, intervient. Osseh shalom ouvoré et akol... et donc il crée absolument tout.
Ici, nous allons venir dans un contexte de création. Tout comme D.ieu recrée chaque matin le monde, chaque jour le monde est recréé, faut le savoir, même si ça part sur un système depuis la création du monde où tout s'engendre selon un système de nature, c'est marqué le makhloket (divergence d'opinion) entre le Rambam et Rabbi Yehuda Halevi. Malgré tout, il faut savoir que si tous les jours Hachem ne donnait pas de nouvelles missions à ses anges qui dirigent l'univers, à savoir comment se comporter, s'il faut faire pleuvoir, ne pas faire pleuvoir, plus de soleil, moins de soleil. Donc chaque jour il y a une nouvelle création. C'est pour cela que une journée ressemblera jamais jamais à la journée d'hier et encore moins à la journée du lendemain.
C'est un renouvellement. Comme la femme par exemple qui euh... euh... n'aura jamais la même ovule de toute sa vie, il n'y aura jamais une autre ovule comme la sienne de toute l'histoire de l'humanité. Il n'y a pas. Pourquoi la femme est capable de recréer chaque fois le cycle de la vie ? Elle est capable de cela. D.ieu c'est exactement ce qu'il fait. La preuve la femme est à l'image de D.ieu. En d'autres termes, il refait cette création chaque matin. On va le lire d'ailleurs le lire. Ama yira la re'eh zeladrim al Avraham avinu, où D.ieu bien entendu donc donne de la lumière dans ce monde et pour ceux qui y vivent, parce qu'on se rend pas compte de tout ce qu'on doit à D.ieu, c'est Lui qui fait absolument tout, qui nous donne de quoi respirer, même quand on a de l'air il va falloir le respirer cet air et le et le refouler, inspirer, respirer, aspirer.
Ou tovou mehadesh, regardez bien ce qui est marqué, ou tovou mehadesh be'hol yom tamid ma'asseh bereshit. Et dans une bonté absolue, dans un bien-être absolu, mehadesh. Ça veut dire quoi mehadesh? Il renouvelle be'hol yom, tous les jours la création du monde, tamid ma'asseh bereshit. Toujours, repassez. Si Hachem Haz ve Shalom, comme l'ont dit les hakhamim (sages), D.ieu se retirait une fraction de seconde de la création du monde, tout serait absolument tohou vavohu. Qu'est-ce que veut dire le mot tohou vavohu? Je n'en sais rien pour la simple et bonne raison tohou vavohu, on le traduit pas en français parce que il faut savoir que même l'atmosphère, l'espace, le vide est une création de D.ieu. C'est que même ça ça disparaîtra. Alors qu'est-ce qu'il y aura? Je ne sais pas. Mais ce qui est certain c'est qu'il y aura absolument plus rien. Même le mot "rien" est dans une création. Je ne sais donc pas... Pas de mot. Je sais pas comment le définir.
Marabou ma'asseh yada. Et là on va commencer à remercier Hachem pour le monde de la création. Nous, nous allons recréer une nouvelle création, c'est-à-dire remercier Hachem dans ce monde de la Beriah.
Koulam be'hokhma assita. Tu les as toutes créées avec intelligence. Maleh ha'arets kiyanekha hamelakhim me'erav ve ad ma'arav, on va pas tout traduire. Vous n'avez qu'à trouver vos livres. Et ensuite on va avancer Baroukh ata Hachem matziv etanou. Et là on arrive enfin à ce premier contact entre le monde d'en haut, le monde d'en bas, le monde de l'homme et le monde des anges, puisque nous allons dire avec beaucoup de crainte, beaucoup de yirat shamayim (crainte des cieux), beaucoup d'émotions, beaucoup d'amour la phrase suivante: euh... bessafah ahat rabbanim be'ne'ema kidousha koulam ke'hadou be'ne'ema. Alors tous ensemble dans une grande kedousha, une grande sainteté ke'had, parce qu'il faut qu'on s'aime tous les juifs les uns les autres, onim be'ema, nous allons répondre dans la crainte, ve'imrah ve'yirah, et dans la peur. Kadosh kadosh kadosh Hachem tsevakot melo khol ha'arets kevodo. Voilà ce que nous allons répondre. Alors c'est le premier contact, on en verra plusieurs. Il y en a un maintenant, il y en a un dans la Amidah (prière debout), il y en a un pour hovaletsi' (encensement). On en a trois. D'accord? On en aura un autre bezrat Hachem (avec l'aide de D.ieu) pour la Amidah de min'ha (l'offrande). Donc quatre.
Il y a des kavanot (intentions) à avoir qui sont un peu compliquées ici, je vous l'avoue. En réalité, nous avons réparé aussi des mondes dans le monde de la Sefirah (émanation divine). Le premier kadosh correspondrait à la Sefirah de Tiferet (beauté) pour aller chercher le monde de la Hokhmah (sagesse) et le redescendre dans le monde de la Mal'hout (royauté). Bon, c'est un peu compliqué, je vais pas vous embrouiller avec ça. Mais il y a des kavanot, c'est-à-dire des intentions à avoir quand on dit kadosh, kadosh, kadosh Hachem tsevakot melo khol ha'arets kevodo le'olam va'ed tam meshabehim ve'omerim Baroukh kevodo Hachem mimekomo. Ça, quand nous nous le disons sur terre, les anges enfin peuvent le dire dans les cieux.
D'où l'importance de venir bezrat Hachem à la synagogue avec minyane (quorum de dix hommes) pour pouvoir faire monter cette prière de façon certaine pour que les anges maintenant dans les cieux puissent le dire car tant que nous ne l'avons pas dit sur terre, ils ne peuvent pas le dire dans les cieux. Donc le Roi des rois attend impatiemment que ses enfants se lèvent avec empressement pour venir prier le matin.
Ceci étant dit, il y a d'autres explications là qui disent kadosh, kadosh, kadosh, à un niveau beaucoup moins élevé pour nous. Kadosh c'est D.ieu, kadosh c'est nous, kadosh c'est les anges. Car il faut savoir que les enfants d'Israël au niveau de l'âme viennent du monde de la Beriah tandis que les anges viennent du monde de la Yetzirah, donc au-dessus de nous. Dans l'absolu, un juif a beaucoup plus de valeur qu'un ange. Mais s'il se comporte mal, alors c'est l'ange qui le surmontera.
L'expression Hachem euh... tadik gozer ve'hachem mekayem (D.ieu décrète et D.ieu accomplit), quand tu as dit qu'il donne un ordre, D.ieu le lui écoute. Avec quoi on va monter? On va monter, c'est que c'est D.ieu lui-même qui va l'écouter? Non, les anges qui portent le nom divin en eux euh... l'écouteront. Mais pour ça il faut que ce soit un homme, un vrai homme, c'est-à-dire un homme pieux, un homme de parole, un homme euh... euh... Baroukh Hachem propre en tout cas dans son esprit, dans ses actions.
Ensuite, la kallel baroukh ne'emot yitenou lamelekh el 'hay ve'kayam la'asot mizvotav ve'ligro'eil la, et là on commence à leshaber (louer) Hachem à hakol haolam, on tourne et puis on arrivera à ce fameux verset où on demandera à D.ieu enfin les choses essentielles pour nous. Veten belibeinou binah, donne de la distinction dans nos coeurs, le'havin (comprendre) afin que nous puissions comprendre, le'haskil (discerner) que nous puissions analyser, lishmoa (écouter) écouter, lilmod (apprendre) ou lelamed (enseigner) enseigner, apprendre et enseigner, lishmor vel'assot (observer et accomplir) de garder et de faire, car le but c'est pas de connaître la Torah mais de la vivre, oulekayem etkhol divrei talmoud toratekha be'ahavah, et de pouvoir bezrat Hachem euh... accomplir toutes ces cette étude du Talmud (étude), en d'autres termes tout ce qu'on appelle la halakha (loi juive), la hagadot (récits), la Guemara (Talmud) euh... anou toratekha be'ahavah, avec amour. Et là on va dire ve'haer ene'inou betoratékha. Vous savez cette fameuse chanson qu'tout le monde connait ve'haer ene'inou betoratékha. Qu'est-ce que ça veut dire quand on dit: "Donne de la lumière dans nos yeux afin de comprendre ta Torah"?
Dans quel moment pourrait-on demander de la lumière dans nos yeux ? Quand on n'y voit rien, donc quand c'est obscur. La phrase ve'haer ene'inou betoratékha vient nous enseigner que l'homme demande à D.ieu de comprendre les secrets de la Torah, ce qui reste obscur à nos yeux. Donc on demande à D.ieu de nous donner cette lumière pour comprendre la Kabbalah (mysticisme juif), le fond de la Torah dans les intentions comme le Sha'ar HaKavanot (La Porte des Intentions).
Ve'haer ene'inou betorah torah betoratékha, c'est la Torah nistar (cachée), la Torah euh... nistar euh... cachée. Oui? Par contre vedavek libeinou bemizvotekha, ça vient nous enseigner que l'homme bezrat Hachem demande à le'havin et mizvotekha. Maintenant il y a pas ça pour celui qui fait les mitzvot (commandements), il faut aimer avoir un empressement de le vivre, davek libeinou, donc adhère nos coeurs à tes mitzvot, ve'ya'hef libeinou le'avodat Hachemkha, et fais le shalom (paix) dans mon cœur entre le yetser hara (mauvais penchant) et le yetser hatov, et donc les deux, afin que nous puissions te servir par la suite comme on le dira be'hol levav vénefesh be'ahavah dans Kiriat Chema de tout notre cœur on t'aime. Que ce soit mon yetser hatov ou mon yetser hara, on est toutes les deux soumis à ta volonté Hachem.
Voilà ce qu'on va dire, et puis donc on avance. On avance et puis d'un coup on va avoir d'autres kavanot. On va prendre à partir de me'erav me'arba kanfot ha'arets, les quatre coins de la terre, on va réunir les quatre tsitsit (franges) en les faisant tourner sur le petit doigt. D'accord? Et on les tient près du cœur. Donc à partir de ce moment-là, on les tient près du cœur au moment on dira go'alénou Hachem tsevakot, que D.ieu nous libère enfin de ce joug des nations du monde. Velikhreinu mikol ha'arets venou, et que Baroukh Hachem nous emmène pour vivre sur notre terre ki el pe'ouléh shevotekha venakhreta malkenou. Et là, quand on arrive à venakhreta malkenou (et tu nous rapprocheras de notre Roi), tu nous apportes toi, rapproche-toi notre Roi donc de la terre d'Israël, avec la Torah d'Israël, qu'est-ce qu'on dit ?
On doit se souvenir à ce moment-là des corps mama har sinai (du don de la Torah au Mont Sinaï). Qu'est-ce qui aujourd'hui va faire un renouvellement du don de la Torah ? Le fait d'étudier la Torah tous les matins, il y en a qui disent sur la terre d'Israël, le retour car effectivement une fois que nous avons eu la Torah, la direction à prendre était de venir en Israël.
Leshimkha hagadol (Ton grand Nom), quand on dit Leshimkha hagadol, va falloir penser à quelque chose de précis, de réparer le Nom divin. Car le Nom divin comme c'est marqué dans les Tehilim (Psaumes), kiy aseh le'ka'assia a été séparé par Amalek. Donc quand on dit Leshimkha hagadol, Ton Nom complet, non pas Youd-Ke séparé de Vav-Ke, mais Youd-Ke Vav-Ke ensemble, il faut penser à réunir le Nom de Youd-Ke Vav-Ke dans son esprit, voir le Nom de D.ieu parfaitement concrétisé.
Be'ahava lodotlakh, et avec amour, d'accord? Je te remercie, et non pas avec du lashon hara (médisance). Malheureusement, il y a encore du lashon hara dans le peuple d'Israël. Des gens vous savez qui n'écoutent qu'un son de cloche au lieu de d'écouter les deux sons de cloche. Il y en a beaucoup qui adorent le lashon hara. Il y en a beaucoup qui se qui se Baroukh Hachem euh... pour le yetser hara, ils se kiffent d'écouter que d'un côté et ne pas écouter l'autre côté. C'est ce qu'on appelle des gens irresponsables.
On ne fait on ne peut jamais juger une situation si on a pas écouté les deux sons de cloche. Donc qu'est-ce qu'on est en train de dire ici? Euh... be'ahavah, avec amour dans les deux camps, le'edotlakh, et à qui on pense à ce moment-là, et non pas comme Miriam qui a fait du lashon hara sur Moshé (Moïse) avec Aharon (Aaron), vous vous rappelez? Et pour finir ouliya'hed re'ah ouyirah et chemekhra, et de réunir quoi? Le're'ah ouyira et chemekhra, avec amour et crainte, c'est-à-dire que vayomerou el Hachem elo'kim leshem havayah ve'leshem elo'kim, le Shem Havayah (Nom de D.ieu) et le Shem Elo'kim se réunissent enfin. Et qu'est-ce qu'on pense ici à ce moment-là ? Qu'est-ce qu'on va réparer ? La faute du vaud d'or (veau d'or). C'est-à-dire que si nous n'avions pas eu pas simplement que de l'amour, parce que l'amour n'est pas une garantie pour rester fidèle, il faut aussi de la crainte, on n'aurait jamais fait le vaud d'or. C'est parce qu'on a pas craint D.ieu qu'on a fait le vaud d'or. Donc à ce moment-là, on doit avoir, quand on tient les tsitsit ici, les tsitsiot, le're'ah ouyira et chemekhra, de penser à réparer la faute du vaud d'or, que maintenant be'emet (en vérité) on fera attention de ne pas reconstituer cette faute du vaud d'or.
Et ensuite Baroukh ata Hachem habo'her be'am Israël be'ahavah, qui a choisi ton peuple d'Israël avec amour. On se rend compte combien de fois le mot amour revient dans hava'ah ato lam dans dans la prière. Combien D.ieu a besoin qu'on lui dise qu'on l'aime et combien il a besoin de nous dire qu'il nous aime. Ove'tam Israël be'ahavah. Alors nous on lui répond ve'ahavta et Hachem elo'hekha, tu aimeras euh... l'Éternel ton D.ieu.
Et ensuite, le Chema Israël. Bon vous connaissez le principe du Chema Israël. La première intention qu'on doit avoir quand on fait le Kiriat Chema (récitation du Chema) d'Israël le matin et le soir, c'est d'accomplir une mitzvah de orayta (loi de la Torah). Les gens ne se rendent pas compte de l'importance de donner un titre à leurs sujets. Imaginez que je vienne vous parler sans vous donner de titre de quoi je vais vous parler. Qu'est-ce que vous allez me dire? "Mais de quoi tu parles ?"
Dans les cieux les anges qui sont constamment renouvelés chaque matin ont besoin de savoir de quoi tu parles. Et eux, qu'est-ce qu'ils ont besoin d'avoir? C'est de lire sur l'intention de tes pensées à quoi tu relies ce que tu vas faire. Est-ce que tu fais du récitage par cœur ou est-ce que tu viens créer quelque chose de nouveau ?
Au ça, j'expliquerai de dire que et c'est aussi une halakha (loi juive), alav le'khaven lekaye'm mitzvat asseh de'orayta. Tu dois prendre sur moi, c'est très simple, ça fait très peur quand on connaît pas. Waouh waouh waouh, c'est très long, pas du tout. Écoutez comme c'est simple. Il suffit simplement de de de dire: "Tiens je vais essayer de comprendre ou de réécouter s'il le faudra pour comprendre avant de poser ma main sur les yeux. Quand j'ai fini de dire be'ahavah, je m'arrête quelques instants. Et qu'est-ce que je viens de dire dans ma tête? "Je viens accomplir la mitzvah de la Torah du Chema du matin." C'est dur? "Je viens maintenant accomplir la mitzvah de dire le Kiriat Chema du matin."
Comme la Torah nous le demande. C'est compliqué. Hareini bale kayem mitzvat asseh de'orayta shel Kiriat Chema shel sha'harit. Voilà. C'est tellement tellement facile.
Le'khaven lekaye'm mitzvat asseh de'orayta lekabel ol malkhout shamayim, comme par exemple de recevoir le joug divin et le Kiriat Chema du matin. Voilà. D'abord avant de poser sa main sur les yeux, d'accord? Voilà, première chose. C'est pas dur.
Et le soir c'est pareil, hareini balekabel etzmim mitzvat asseh de'orayta shemitsvat kriyat Chema shel arvit. Arvit. Ou le'haver be'havou'h oumi koumékha quand tu te couches quand tu te lèves. Nakhone? Voilà ce qui est la première chose. Et ensuite Chema Israël Hachem elokeinou Hachem e'had, je pense qu'on avait déjà fait un cours sur le Kiriat Chema, arba mitzvot beddine, et ve'hou yivrakhle'kha. Donc on avance. Une fois qu'on a fini, j'insiste énormément à propos du du talit (châle de prière) et de la prière. Vous savez que le troisième paragraphe du Kiriat Chema, on demande de faire le talit. Malheureusement, quand j'observe un petit peu dans les bet haknesset (synagogues), pas qu'ici hein, même dans d'autres endroits, les gens omettent d'embrasser leur tsitsit. La mitzvah d'embrasser son tsitsit n'est pas une obligation, c'est simplement une mitzvah derabanan (commandement rabbinique). C'est-à-dire qu'on va montrer par là de l'amour à à à nos mitzvot. D'accord ? Quand on aime quelqu'un on a envie de l'embrasser. Quand tu vois ton fils qui est sympathique, tu as envie de l'embrasser, le serrer dans les bras. De la même façon, on va montrer du de de de l'amour une nature comme ça de de montrer par les lèvres et par l'empressement des des des gestes l'amour qu'on porte à autrui.
Donc on a ces ces tsitsiot, tsitsit tsitsit et on les embrasse. Sachez que il y a une segula, c'est-à-dire un remède pour les yeux. Ceux qui ont des problèmes de yeux ou alors ceux qui sont plus intelligents qui ne veulent pas avoir de problèmes de yeux, prendre le médicament avant même que la maladie ne vienne.
Comme ça disent les hakhamim, le fait de passer les tsitsit sur les yeux, qui représentent les 613 mitzvot de la Torah, guérit les yeux. Bizarrement, c'est curieux. Je leur pose la question à mon Rav, est-ce que c'était vraiment concret ou est-ce que c'était un mashal (parabole) ? Il m'a dit: "Ben écoute, mon beau-père avait des problèmes aux yeux, il l'a fait, ça va beaucoup mieux." Alors, je ne sais pas si c'est un remède pharmaceutique, ce qui est certain c'est que on on fait pas les mitzvot pour se guérir des maladies, c'est pas le but. On fait pas les mitzvot parce qu'on va en retirer un intérêt personnel, même pour mieux servir Hachem demain. Mais si ça peut donner une réparation et des matov (bienfaits) Hachem, quoi qu'il advienne, on fait pas ça. Il y en a qui quand ils ont des lunettes, ils font ça sur le front, ils ont apparemment les les yeux dans le front. Voyez ce que je veux dire? Non, on enlève ses lunettes et on passe le tsitsit sur les yeux. Nakhone ? Ve'lo tatourou a'hare levavékhem ve'a'hare eineykhem, tu ne hein tu ne suivras pas ni ton cœur ni tes yeux. Une fois de plus là-bas, on repassera les tsitsiot sur les yeux et on les embrassera. Donc à chaque fois on doit entendre dans la synagogue chose qu'on entend pas beaucoup. C'est dommage. C'est dommage.
Ça coûte pas cher mais ça montre beaucoup beaucoup d'amour. Vous savez que chez Hachem, ces petits détails, vous savez c'est ces tout petits détails font toute l'histoire d'Israël. C'est dans les petits détails de la vie qu'on voit vraiment l'empressement d'un homme. Les grandes choses, pas toucher l'électricité le Shabbat et tout ça, c'est évident qu'il va pas le faire. Mais de là à be'emet à faire attention à son esprit pendant le Shabbat, de faire attention à embrasser les mitzvot. De faut quelqu'un est passé devant une mezuzah, ça m'a ça m'avait vraiment fait drôle de voir ça. Après avoir fait trois quatre mètres, il est revenu en arrière, il a embrassé la mezuzah. Il il avait dans sa tête il avait oublié d'embrasser et waouh, je suis passé sans l'embrasser.
C'est des petits détails, des choses stupides, une kippa, il y a pas il y a pas de il y a pas de kedousha (sainteté) dans une kippa. La preuve, on peut rentrer dans les toilettes avec. Le mec il fait tomber sa kippa, tu sais il l'embrasse comme ça. Ces petits détails que personne t'a demandés, c'est marqué nulle part qu'on doit embrasser sa kippa si elle tombe. On est pas obligé de le faire, c'est un bout de tissu qui te permet de de de récupérer la kedousha shamayim (sainteté des cieux) comme c'est marqué dans Massekhet Shabbat (Traité du Shabbat). Oui? D'après Rav Nahman. Mais il l'embrasse pour quoi faire? Embrasser un bout de tissu maintenant? Non, on veut montrer que zera elle sert à une mitzvah composée par les hakhamim, alors on va l'embrasser parce qu'on on l'aime cette mitzvah. Voyez ce que je veux dire ? Ces petits détails. Par contre, il y a des gens qui sont un peu tordus. Ils vivent avec des noms juifs. Quand la kippa elle tombe, parce qu'ils sont partis à la synagogue pour un copain bar mitzvah, il l'embrasse. Euh... tu embrasses ta kippa et tu sais qu'elle tu manges pas kasher, c'est bizarre. Le mec qui s'adresse aux petits détails mais pas aux grandes avenues. Voyez ce que je veux dire ? Mais il faut tout d'abord bezrat Hachem.
Quand on arrive à la fin du Kiriat Chema, on a encore une intention super importante à connaître, c'est ani Hachem elo'hekhem asher hotseti etkhem me'erets mitsrayim. Là aussi, jour comme nuit, comme le Kiriat Chema, nous avons l'obligation de nous souvenir que D.ieu nous a fait sortir du pays d’Égypte. Donc avant de dire ani Hachem elo'hekhem, je suis l'Éternel ton D.ieu qui t'ai fait sortir du pays d’Égypte, donc dernier verset du Kiriat Chema, nous devons avoir l'intention de vivre la mitzvah de la Torah de rappeler que D.ieu nous a fait sortir du pays d’Égypte et qu'aujourd'hui, grâce à cela, nous sommes des hommes libres qui pourront recevoir la Torah, étudier la Torah, vivre la Torah sur notre terre. C'est dur?
Quand on arrive à la fin, nous aurons exactement deux cent quarante-cinq mots. Donc on va rajouter trois mots qui sont Hachem elo'hekhem emet pour faire 248 mots qui correspondra à la guematria (valeur numérique) de euh... 248 mitzvot (commandements) de la Torah. Donc 248 mitzvot face à 248 mots dans le Kiriat Chema. Veguematria Avraham aussi. C'est un sujet pour lui-même. Et ce qu'il faut pas oublier c'est de relier la galout (exil) du de laquelle nous sommes sortis en Égypte à ce que nous allons vivre le matin. Ce que nous attendons, c'est la geoula (rédemption) finale.
Je m'explique. Hachem elo'hekhem emet, on ne respire pas. On fait pas emet ve'yatsiv (vérité et conseil), surtout pas. Il faut relier le emet ve'yatsiv beva'hatah (confiance). Donc emet ve'yatsiv ve'ekhone nakhon veta'her. Alors emet ve'yatsiv, il y a deux façons de faire. Celui qui veut bien faire les choses, jusqu'au mot emet, ne devra pas respirer. Alors je m'explique comment on fait. Hachem elo'hekhem emet ve'yatsiv venakhon vekayam veyashar vene'eman ve'ahouv ve'haviv ne'hmamad vene'im venora ve'adir oumtoukan oumkoubal vetov ve'yafeh hadavar hazeh aleinou le'olam va'ed emet, en une seule respiration.
Emet. Voilà. Vous avez remarqué dans le siddour (livre de prières) ici, je vais vous le montrer, vous avez à chaque fois des vagues qui sont très très épaisses. Je sais pas si on les voit. D'accord? Bon ben écoutez, je vous montre comme ça de loin, peu importe. En tout cas ici vous les avez tous. Bon, dans tous les siddurim en général, ça figure sauf dans le Pata'h Eliyahou. Donc je vous invite vivement à prendre des siddurim euh... mieux composés pour les kavanot parce qu'on a évolué grâce à D.ieu, la Torah aujourd'hui est mieux vécue partout. Aujourd'hui tout le monde étudie plus ou moins la Guemara, la Mishnah, des halakhot (lois) hanarour.
Donc on doit le dire, si une personne n'arrive pas à le faire en une seule neshimah (respiration), ben il le fera en plusieurs neshimot, c'est-à-dire en plusieurs respirations et on avance pour arriver à euh... Voilà.
Au moment où on se lève, te'hilot la'el elyon go'alam. Il y a plein de kavanot ici à avoir. Mais à partir de ce moment-là, il faut savoir qu'il faut se lever et se préparer lekriat orayta de'tzaddikim me'olam ha'atsilout le'olam haberiah. Il faut savoir que le monde d'en haut à ce moment-là, dès qu'on se lève, toi tu te lèves vers le ciel, donc on on se lève debout en d'autres termes, il faut savoir que du ciel on vient aussi vers nous. Il se passe quelque chose de très spécial à ce moment-là dans la prière, d'où l'importance de se lever car le Roi des rois descend un peu pour écouter notre prière. Te'hilot la'el elyon go'alam. Donc on se tient debout, Baroukh ata Hachem ga'al Israël.
Et là, il y a quelque chose de très important à savoir. Alors j'espère que je vais être clair. À partir du moment on dit ga'al Israël, Baroukh ata Hachem ga'al Israël, une fois de plus là on peut pas respirer entre le mot Israël et le mot Hachem. Sefatay tifta'h oufi yaguid tehilatekha. Alors comment est-ce qu'on va faire? Il y a des gens, qu'est-ce qu'ils font ? Ils font Baroukh ata Hachem ga'al Israël, trois pas en arrière, trois pas en avant. Erreur, c'est pas comme ça qu'on fait.
Quand tu viens dans ta Amidah, juste avant de rentrer maintenant du monde de la Beriah, tu vas t'élever au monde de la Atsilout, de la perfection du raisonnement divin. Là où tu es en face du trône divin. Quand tu fais tes trois pas en arrière et trois pas en avant, tu es encore dans le *Baroukh ata Hache
Quand tu fais tes trois pas en arrière et trois pas en avant, tu es encore dans le Baroukh ata Hachem. Donc je m'explique. Tu fais trois pas en arrière, trois pas en avant. Baroukh ata Hachem ga'al Israël. Le mot ga'al Israël se dit quand tu es déjà prêt dans ta Amidah afin de dire ga'al Israël Hachem, faut pas dire ga'al Israël Hachem. Il faut relier absolument le monde de la Beriah au monde de la Atsilout. Si tu as laissé un espace entre eux, tu viens de détruire un pont de jonction.
Donc, c'est très important de le savoir et ça coûte vraiment pas cher. On ne peut respirer une fraction de seconde. Baroukh ata Hachem ga'al Israël Hachem et là tu t'arrêtes. Tu dis pas Hachem sefatay. Hachem et des kavanot à avoir qu'on va essayer d'expliquer pour ceux qui veulent vraiment apprendre un petit niveau pour aller beaucoup plus loin. Mais quoi qu'il advienne, on va essayer de s'en tenir là.
Donc je répète. On fait trois pas en arrière. Donc dans le Baroukha, go'alénou Hachem tsevakot, barekhenou elo'him, d'accord ? Trois pas en arrière. Quand je dis Baroukh ata Hachem, je fais déjà mes trois pas en avant, mes pieds sont déjà joints. Là-bas je dis ga'al Israël, pas avant. Là-bas, ga'al Israël puisque je dois dire Hachem. Hachem c'est déjà la Amidah, donc il faut que je me tienne déjà dans le monde de la Amidah. D'accord ?
Une fois que c'est fait, je dis Hachem et qu'est-ce que je dois avoir ici comme répercussion ? Il y a quand je dis Hachem, pardon?
Je vais y arriver. Encore un peu. Je vais y arriver. Pour pas faire un hefsek (interruption) toi, tu veux savoir. Ouais. Je vais y arriver, je sais que tu allais me poser la question. Donc je vais y arriver, parce que avant euh... d'en arriver à à à tout cela, il faut d'abord avoir des petites intentions. Alors les intentions à quel moment on va les avoir, vous allez comprendre tout de suite.
Quand on a dit Baroukh ata Hachem ga'al Israël, on a dit Hachem. La première raisonnement c'est d'avancer d'abord, j'avance vers Jérusalem, Bet Hamikdash (Temple). D'accord ? Ensuite le Kodesh Hakodashim (Saint des Saints), ensuite je vois les chérubins dans dans mon esprit. Je dois arriver jusqu'au chérubins et voir le Nom de Youd-Ke Vav-Ke, dalet-noun-youd-youd. Et ne pas prier face à un mur ou face à un pan ou face à un rideau. D'accord ? Dans ces intentions, attends comment je peux avoir toutes ces intentions dans ma Amidah c'est la course à tout ça, ça va trop vite. Attends, c'est très simple très simple, cool cool, très cool.
Tu prends le bonnet de Bob Marley et tu te dis cool, c'est pas dur du tout. Si tu sais t'arrêter quand il faut, tu prends le temps qu'il faut, tout est parfait. Tu fais tes trois pas en arrière, tu fais tes trois pas en avant. D'accord ? Très important.
Et quand tu dis Hachem à ce moment-là tu t'arrêtes et tu arrives dans ton esprit jusqu'à jusqu'au Kodesh Hakodashim jusqu'au Aron HaEdout (Arche d'Alliance). C'est-à-dire là où se trouve le l'Arche d'Alliance à l'intérieur le Sefer Torah (rouleau de la Torah) de Moshé Rabbenou (Moïse notre Maître), on l'embrasse. C'est tout. C'est pas difficile.
Ensuite, tu as remarqué que le lettre du mot Hachem c'est s'écrit alef-dalet-noun-youd ici et non pas Youd-Ke Vav-Ke. La première lettre c'est alef. Sefatay c'est Shekhina (présence divine). Alef ça fait 1, Shekhina ça fait 300. 301, guematria Menorah. Avant de commencer Hachem sefatay, tu imagines donc 301, guematria Menorah. La Menorah (chandelier à sept branches) allumée au Bet Hamikdash. Avec ton esprit tu peux allumer. Bien entendu ce que je dis est un niveau quand même un peu plus standard que l'ordinaire hein. Non, standard c'est pas bon. Un peu plus élevé que l'ordinaire, plus exactement, d'accord? Donc c'est vrai que euh... ça fait beaucoup, mais si vous voulez vraiment le faire euh... c'est pas dur. Si tu le veux tu le peux. Tu te lèves un peu plus tôt c'est tout. D'accord ?
Donc on imagine la Menorah et chaque fois qu'on fait ça, on réavive la Menorah dans le troisième Bet Hamikdash. C'est ce qu'on appelle vraiment prier. Alors encore une fois tu peux le faire comme ceci, tu peux le faire comme cela. Quoi qu'il advienne pour ceux qui ne peuvent pas faire ces kavanot parce que ils sont pas du tout du niveau, ils sont assez sales pour le faire ou je sais pas quoi, on dit pas Hachem sefatay. Hachem, on s'arrête. Sefatay tifta'h oufi yaguid tehilatekha. À ce moment-là, tu tiens bien entendu comme tu l'as dit tout à l'heure, ta main sur ton euh... tu finis de la tête. Quand tu as fini le premier verset, tehilatekha, donc Hachem sefatay tifta'h oufi yaguid tehilatekha, tu embrasses à ce moment-là.
Et nous allons commencer, je pourrai aller beaucoup plus loin avec toutes les kavanot à avoir mais je vais pas vous faire la course à. On avance. Et là on Oui. Excusez-moi j'ai une question. Le le le Rabbi vous savez, il ramène que avant les gens avant la tefilah (prière), ils faisaient une heure de de de d'étude une heure de d'étude une heure avant de de commencer la tefilah. La tefilah il passe sur la Amidah ou avant la tefilah ? Parce que si c'était la Amidah il peut pas il peut leur rentrer une chambre. Il peut pas il peut pas Avant de rentrer dans la prière, ce que font d'ailleurs un peu les Loubavitch, ils étudient un petit peu avant pour rentrer dans l'intention de la prière. Hayou euh... 'hay hasidim harishonim v'sho'im sha'ah ahat lifnei tefilatam. C'est qui est marqué dans la Guemara de Brakhot (Traité des Bénédictions) effectivement. C'est ce que tu viens de rappeler et on devrait le faire nous aussi. Seulement la différence cas c'est que nous on le fait à l'aube très très très très très tôt pour prier netz a'hama (lever du soleil) aux environs de 6h20, tandis que certains le font à 8h pendant une heure, jusqu'à 9h pour aller prier à 10h. C'est pas péjoratif ce que je dis, c'est un état de fait sur le terrain. Comme le disent eux-mêmes mes amis Loubavitch. Euh... tôt, c'est une façon de faire les choses, c'est pas la nôtre, on en a déjà parlé.
Donc la Amidah va se composer d'une réparation. D'abord et avant tout, il faut savoir que il y a quatre hishta'havayot, c'est-à-dire quatre fois une hishta'havaya veut dire se prosterner devant Hachem. C'est quatre fois précises. On les verra dans quatre moments et pas ailleurs. La première fois, c'est le premier Baroukh ata Hachem de la Amidah.
Alors j'insiste énormément comme le dit le Ari Hakadosh (Rabbi Isaac Louria) dans le Sha'ar Hakavanot (La Porte des Intentions). Comment est-ce qu'on fait ? On est on a son siddour, on regarde tout tout son siddour et je le rappelle, il est impératif Haz ve Shalom, Haz ve Shalom. Je vais vous dire quelque chose qui va peut-être un peu vous angoisser mais qui rend tellement service à savoir. C'est pas parce qu'on sait pas qu'il y aura pas, c'est pas parce que t'as pas vu le feu rouge que tu auras pas d'amende. Si tu as été filmé par un flic, il y a pas je l'ai pas vu, je vous jure que je l'ai pas vu, ça ça ça change pas le problème. Donc je vous le dis dès maintenant. La première mise en garde dans la Amidah, c'est de ne jamais faire balader ses yeux à droite ou à gauche. Quand on est dans la Amidah, le Zohar Hakadosh (Le Livre de la Splendeur) en scène dans Parasha Va'et'hanan que l'ange de la mort vient juste en face de nous si on fait une chose pareille. Donc imaginez un petit peu qu'une personne prie et que l'autre en face, au moment il vient il fait comme ça.
Il y a d'autres explications dans le Zohar qui disent mekatsér yamiv, ça raccourcit la vie de l'homme. Donc comment on fait ? Au lieu de dire: "Oh là là, oh là là" que ce soit un homme ou une femme, au lieu de dire: "Oh là là, oh là là", tu dis: "Ah génial, je savais pas." Tu prends ton siddour et pendant ta Amidah, tu tu fais rien d'autre que regardez ton siddour. Tu regardes pas ni à droite ni à gauche, c'est pas compliqué. Voyez?
Il y a deux façons d'agir dans ce genre de cas, c'est où oh là là si tu veux, ou alors ah je savais pas, c'est génial. Maintenant je ferai plus. C'est beaucoup plus simple et beaucoup plus sympathique à vivre. Ouais c'est pas une option.
D'accord ? Tu regardes pas ni à droite ni à gauche. Ni qui c'est qui est rentré, ni qui c'est qui t'appelle sur ton portable, surtout pas devant Hachem. Voyez? Ni euh... Arrête de faire du bruit surtout pas. Tu es dans un monde différent. Tu viens de monter dans le monde de la Atsilout, de la perfection du dévoilement absolu.
Donc là-bas, t'as avec ton siddour et tu regardes plus personne. Plus personne n'existe. Ni ceux qui font du bruit, ni personne. Sauf si bien entendu, comme dit la Guemara dans Brakhot, c'est un serpent venimeux ou un scorpion qui vient te piquer, alors là tu as le droit de bouger, mais tu as pas le droit d'interrompre. Tu as le droit de bouger. Dans la Amidah, si tu bouges un doigt, c'est pas c'est lo me'akev (ne pas invalider), c'est pas un problème dans l'absolu.
Quoi qu'il advienne, pour nous, quand on est face à notre siddour, on va faire notre première hishta'havaya. Et comment on fait ? Baroukh ata, on lève un peu la tête, on relève le buste, Hachem. Le mot Hachem se prononce que quand le buste est totalement droit avec la tête. Baroukh ata Hachem.
Je répète. Baroukh. Donc, c'est vrai qu'on doit avoir quand même la colonne vertébrale assez euh... baissée. Comme le dit la Guemara une fois de plus dans Brakhot, jusqu'à ce que les 18 'houliot, vous savez les 18 vertèbres de la colonne vertébrale, craquent euh... dit la Guemara. De l'autre côté, il faut pas faire un issour (interdiction) de ye'hara (idolâtrie) parce que les plus grands de la Torah ne vont pas jusqu'à mettre leur tête au niveau de la ceinture quand ils se se prosternent, va pas non plus euh... euh... se mettre à quatre pattes. Aval (cependant) qui est quand même non pas une hishta'havaya comme certains font malheureusement. C'est ça ça ça veut dire ça va, tu vas bien, tu fais un coup de boule. Je sais pas ce que ça veut dire. On se prosterne pas comme ça. D'accord ? On se prosterne on se prosterne comme un bien, on est devant le Roi des rois, on essaie de vivre qu'on est devant Hachem et personne d'autre. C'est pour ça que avant de rentrer dans la Amidah, c'est sympa de se dire: "Allez maintenant je vais devant D.ieu, uniquement devant D.ieu. Il y a plus personne, il y a pas la banque, il y a pas les courses à faire, il y a pas ma femme, il y a pas mes enfants, il y a personne. Il y a que moi et Lui. Plutôt Lui et moi. D'accord ? Donc, Baroukh ata Hachem elokeinou velo'hei avoteinou elo'he Avraham.
On va expliquer. C'est la première hishta'havaya. La deuxième hishta'havaya, vous l'avez dans Baroukh ata Hachem, donc une fois de plus Baroukh ata Hachem magen Avraham.
Ensuite vous l'aurez dans Modim. Une fois de plus Modim anachnou lakh. Le mot lakh on est déjà redressé. Et ensuite Baroukh ata Hachem, hatov shim'kha oulekha na'eh le'hodot. C'est tout. Il y en a une cinquième. Vous savez où elle est ? Non. Non. Quand on est dans la Amidah. Oui. Osseh shalom. Bravo! Osseh shalom ouvoré et akol. Quand on fait Osseh shalom, une fois de plus on repart à reculons totalement mis en arrière. Vous avez de la chance parce que si vous étiez rois, vous auriez dû faire toute la Amidah avec la hishta'havaya. C'est vrai que les rois faisaient comme ils avaient un titre et que le Roi des rois était en face d'eux, alors ils faisaient depuis le début, Hachem sefatay tifta'h, complètement courbés. D'accord? Et quand il faisait à chaque fois Baroukh ata Hachem, ils faisaient et ainsi de suite. Nous les enfants d'Israël, on fait quatre pour Youd-Ke Vav-Ke. À chaque fois on va réparer ces mondes.
Alors maintenant qu'on commence, il faut savoir que la Amidah se divise en trois wagons.
Le premier wagon de la Amidah jusqu'à Baroukh ata Hachem ha'el hakadosh, là où on dira donc pour que vous compreniez, ha'el hakadosh, jusqu'à ce moment-là, c'est ce qu'on appelle tout simplement des vous savez, comment on appelle ça à ce moment-là ? Chevahim, c'est les Chevahim. On vient louer Hachem ici. D'accord?
Ensuite, à partir de ha'el hakadosh, ata'honen adam da'at jusqu'à Modim, on passe dans un autre wagon. C'est ce qu'on appelle les bakashot. Nous allons demander à D.ieu tout ce qu'il nous faudra dans ce monde pour le servir avec aisance. Et on va on va rentrer un peu dans les détails d'ailleurs bline'eder.
Ensuite, à partir de Modim, ce sont les hoda'ot, c'est-à-dire remercier Hachem, reconnaître D.ieu pour tous les bienfaits qu'il nous apporte.
Donc la Amidah se divise, on l'a dit, en trois wagons: d'abord les Chevahim, les louanges, ensuite les bakashot, les demandes, on va demander à D.ieu des choses dans ce monde pour obtenir le meilleur de nous-mêmes, pour mieux servir Hachem, donc les armes pour pouvoir lutter contre notre yetser hara, que ce soit la parnassah (subsistance), la santé, la libération de Jérusalem et autre dans la Amidah. Et puis pour finir on va remercier Hachem pour redescendre du monde de la Atsilout vers le monde de la Beriah, Yetzirah et Assiah. D'accord? Alors on avance.
Elo'hei Avraham, D.ieu d'Abraham. Qui c'est Abraham? Abraham a représenté une midah (qualité) dans ce monde. Il a fait descendre et concrétiser dans le monde dans lequel nous vivons une midah qu'on appelle une vertu, qu'on appelle le cycle de la bonté. Donc comme on dit bonté en hébreu 'hessed. Quand on dit elo'hei Avraham, on fait allusion au 'hessed. Yitz'hak (Isaac) lui a apporté la rigueur, la justice. Lui il fait donc allusion à la gevurah (force). Velo'hei Ya'akov. Ya'akov (Yaacov) a été le mariage des deux dans son idéologie et a créé lui le monde de l'harmonie. En hébreu Tiferet. Donc elo'hei Avraham velo'hei Yitz'hak velo'hei Ya'akov, c'est pas stam (simplement) des noms. Il faut avoir tout simplement conscience que sur terre, grâce à ces trois grands personnages, on a relié un socle, une station sur terre où les sefirot (émanations divines) peuvent se reposer. D'accord? Bien entendu, il y en aura d'autres après eux qui viendront composer le reste des sefirot du monde inférieur qu'on appelle les sheva sefirot tatonot. D'accord?
On avance. D'un coup on dit ha'el hagadol hagguibor ve'hanora. Alors qu'est-ce que ça veut dire exactement quand on dit ce grand D.ieu? contn Vous savez que si on devait louer D.ieu, comme c'est marqué dans la Guemara, il y en a qui un jour a dit: " Ha'el hagadol hagguibor ve'hanora ve'raham ve'yafeh ve'hadour ve'eretz ve'haggove'h ve'hatov, c'est tout ce que tu as à dire ?" Non. Pourquoi on dit que trois expressions ici ? Ha'el hagadol hagguibor ve'hanora. Parce que qui a dit le premier ha'el hagadol? C'est Abraham. On vient de dire elo'hei Avraham velo'hei Yitz'hak velo'hei Ya'akov. Face à ces trois personnages, nous aurons donc pris trois peroushim (explications) que eux auront dit sur D.ieu. Abraham a dit ha'el hagadol, ve Yitz'hak a dit hagguibor et Ya'akov a dit hanora ma'anora makom zeh.
Donc en réalité, ça dérange pas oui. En réalité, quand on dit ha'el hagadol hagguibor, on doit avoir les intentions de revenir sur ce qu'Abraham qui a dit, Yitz'hak qui a dit, Ya'akov qui a dit. D'accord ? Donc et elyon gomel 'hasadim tovim, koneh et akol. Je pourrais tout expliquer ici Baroukh Hachem parce que j'ai aussi le livre devant moi. D'accord?
Donc, il y a des kavanot précises à avoir ici. Hazda'avot ome'guel oumne'hem le'man shemo be'ahavah. On va on va avancer un petit peu.
Ma'asseh be'ahavah. Donc qui a par le mérite des shvatim, les 12 tribus, on ome'guel oumne'hem, on apportera donc deux de leurs enfants le'man shemo be'ahavah, par amour pour toi Hachem, et le mot be'ahavah vient nous demander ici ce qu'on appelle une messirout nefesh (sacrifice de soi), le don de soi. Quand on arrive au mot be'ahavah, il faut être prêt à donner son âme pour D.ieu par les quatre façons de mourir qu'on appelle c'est qui la lapidation, serefah (le feu), hereg (l'épée) et pour finir la strangulation, 'henek. D'accord ? Bon il y a des kavanot à avoir ici, relier les noms de D.ieu, faire descendre les noms, remonter les noms. Parce qu'à chaque fois, nous allons dire euh... On a dit combien il y avait de hishta'havayot hein? Quatre. En réalité, à chaque fois nous allons faire descendre des lettres d'en haut et faire monter des lettres du bas. Car le Nom de D.ieu ne se prononçons pas tel qu'il est marqué dans le livre. On ne dit pas Youd-Ke Vav-Ke tel qu'il est marqué. On on lui donne un manteau qu'on appelle Adnout. La Amidah va nous permettre de faire remonter le Shem Adnout (Nom de D.ieu) en haut et de faire descendre le Shem Havayah en bas. Donc à première hishta'havaya, quand je veux dire Baroukh ata Hachem, qu'est-ce que je vais faire ? Quand j'arrive au mot Hachem, je fais descendre le youd qui est en haut et je fais monter en contrepartie le alef qui est en bas. Au deuxième baroukh, je fais donc faire monter Youd-Ke, je fais descendre le hé et je fais monter quoi ? Le dalet. Et vous les avez dans tous les siddurim. Ensuite pour finir dans Modim, qu'est-ce que je vais faire descendre et monter d'après toi ? Youd-Ke Vav. Je vais descendre le vav et je vais monter le dalet en bas. A-do-noun, noun. Donc dalet contre noun. Et pour finir dans le Baroukh ata Hachem, le dernier, pour composer le Nom divin dans ce monde avec les intentions minimum, je fais descendre donc qu'un lettre le hé et je fais monter le youd du mot Adnout. Donc qu'est-ce que j'ai fait descendre ? Youd-Ke Vav-Ke à chaque fois que je fais Baroukh ata Hachem. Et qu'est-ce que c'est que j'ai fait monter en contrepartie ? Le Shem Adnout. J'essaie de réparer les mondes. Malheureusement, comme on n'est pas assez pur aujourd'hui pour prononcer le Nom de D.ieu, alors dans l'intention j'essaie de réparer le monde pour qu'un jour bezrat Hachem, quand viendra le Mashia'h (Messie), on pourra enfin tous prononcer le Nom de D.ieu tel qu'il est marqué devant nos yeux et non plus avec une espèce de tui (remplacement) qu'on appelle le Shem Adnout. D'accord?
Des petits détails qui valent beaucoup beaucoup dans les intentions bezrat Hachem.
Ah là là là là là. Ça a une importance euh... au moment la la Amidah de de commencer à reculer trois pas de pied gauche, le pied droit. Absolument, on va en parler, ça fait partie du du shiour (cours). Donc euh... il est évident que euh... comment comment vous trouvez ce develop ce développement qu'on fait sur la Amidah? Ça va? Vous pensez que c'est ça va? Vous suivez? Toi aussi tu suis. Tout le monde suit alors, toi aussi tu suis? Bon ben Baroukh Hachem, c'est bien. Puis de toute façon, c'est enregistré maximum. Celui qui veut revenir dessus, si c'est compliqué, reviendra euh... et réécoutera. Mais si vous pouvez savoir combien Ari Hakadosh il a marqué dans le Kav Hayashar que le délice d'Hachem dans les mitzvot, c'est ce que je suis en train de vous expliquer. Encore ce que je vous dis, c'est 0,001 % des intentions. Si on devait faire la Amidah comme le Rav Kaddouri ou Rabbi Moshe Deri ou les grands d'Israël, on resterait une heure et demie, deux heures dans notre Amidah.
Et nous on finit ça en ici grâce à D.ieu on a pris doucement, mais sept huit minutes pour la Amidah. Il y a des synagogues trois minutes c'est fini. Que D.ieu nous protège. C'est de la récitation. Hein. Ça aurait peut-être été mieux de de faire sheva'h après de faire hoda'ot, hoda'ot de Non. D'abord, non, d'abord tu remercies euh... tu tu reconnais en louant D.ieu. Ensuite tu peux demander toi qui est si grand, si généreux, est-ce que tu peux m'aider ? Et ensuite tu dis merci pour tout. C'est un processus très correct.
D'accord?
Et là on arrive à bon deux choses pour ceux qui veulent, c'est marqué dans tous les siddurim hormis le je crois le une fois de plus le Pata'h Eliyahou. Baroukh ata Hachem magen Avraham. Donc pourquoi on dit magen Avraham (bouclier d'Abraham) ici? Parce qu'il a été sauvé effectivement euh... et non pas magen David (bouclier de David) parce que Abraham a d'abord eu 10 épreuves et s'il n'y avait pas eu Abraham comme symbole, ma'asse avot siman labanim (les actes des pères sont un signe pour les enfants), il y aurait jamais eu les autres d'une certaine façon.
Donc D.ieu ayant protégé Abraham a protégé tout le monde. Abraham en lui-même est un peu le symbole de tous les tsaddikim (justes) qui viendront après lui. Comme c'est marqué dans la Guemara, le monde a été écrit pour Abraham, ou dans la Mishnah de Massekhet Avot, cinquième chapitre où c'est marqué là-bas, deuxième Mishnah euh... 'asar dorot me'adam ve'ad noa'h, 'asar dorot mi noa'h ve'ad avraham, ad sheba avraham ve'kibbel sekhar koulam. Euh... jusqu'à ce que soit venu Abraham et il a reçu le salaire de tout le monde. Donc magen Avraham. Il y a d'autres explications plus sympathiques que celle-ci, mais je vais pas trop m'attarder. Quoi qu'il advienne, là-bas il faut avoir l'intention pour celui qui veut, c'est marqué dans tous vos siddurim, trois fois le mot el. Donc alef-lamed, kel kel kel. Ça fait combien? 31 + 31 + 31, ça nous fait un total de 93. Alors c'est ce qu'il dit ici, guematria magen, 93. Si vous prenez le mot magen, c'est mem-guimel-noun, mem 40, guimel 3, noun 50, 93. Donc pour faire descendre le magen, c'est-à-dire le bouclier de D.ieu dans ce monde pour qu'il nous protège dans un grand 'hessed, au moment tu dis magen, Baroukh ata Hachem magen, tu penses aux trois fois alef-lamed, alef-lamed, alef-lamed, kel kel kel.
Ça prend une fraction de seconde au niveau de l'esprit. Tout ce que je dis ne se prononce pas au niveau de la bouche. C'est au niveau de l'esprit.
Et là on rentre dans quelque chose de très sympathique. J'ai un livre ici de Kabbalah derrière moi qui s'appelle Shorshei Hashemot, et là-bas il y a tous les noms des anges et leur tafkid (mission). Si vous saviez ce que c'est, c'est impressionnant. D'ailleurs l'ange cet ange-là aussi est relié à la parnassah, donc si ça peut intéresser quelqu'un. Si je le dis c'est pour faire un peu de pub pour les anges comme ça bezrat Hachem. Dès qu'on parle d'oseille, tout le monde est intéressé donc euh... j'en parle. Euh... ata gguibor le'olam Hachem. Regardez bien les lettres dans vos siddurim. Quelle est la première lettre du mot ata? Alef. Ensuite? Lamed. Euh... Guimel pardon, gguibor. Ensuite? Lamed. Et ensuite ? Alef. Donc ata gguibor le'olam Hachem, les initiales font les lettres du mot. Je vais le prononcer avec un 'ayin parce qu'on peut pas prononcer ce nom-là, c'est un nom d'ange. Ça ferait donc Ragala. Je change un petit peu parce que je peux pas le prononcer tel quel. C'est un nom d'ange extrêmement puissant dans les cieux, faut pas prononcer son nom. Donc au moment je dis Hachem euh... ata gguibor le'olam Hachem, je dois penser au mot alef guimel lamed alef.
Lo pa'hot velo yoter.
Ve'hayim etma'atar le'hoshia'. Bon.
Morid hatal oumoshev bar ou moshev bar ou morid hagueshem. Et là on arrive, écoutez bien. Écoutez bien, c'est très important. Ici on arrive à un un paragraphe dans les Chevahim un peu spécial parce qu'à travers le fait de louer D.ieu, nous allons réparer pas simplement des mondes mais sauver des vies.
Voyons ensemble ce que ça donne. Ce que je vous livre maintenant c'est le Rashash Hakadosh (Rabbi Shalom Sharabi) qui l'enseigne au nom du Ari (Rabbi Isaac Louria). Regardez ce que ça donne. Écoutez bien. Vous avez vos siddurim? C'est bien de prendre son siddour pour suivre.
Me'halkel 'hayim be'hessed. Toi qui donc nourris le monde dans lequel on vit avec 'hessed. 'Hesed ça fait combien en guematria? 72. C'est le Nom de D.ieu qui correspond au chiffre 72 qu'on appelle havayah de'youdin. D'accord ? Pas besoin de rentrer plus loin que ça. Si tu as pu avoir l'intention tant mieux, si tu l'as pas, c'est pas grave.
Bera'hamim rabbim. Alors écoutez bien. Me'hayé metim, qui redonnera donc de la vie bera'hamim rabbim somekh noflim. Là, ce qu'on a demandé à D.ieu, depuis maintenant c'est prier pour la résurrection des morts. Si tu veux quelque chose, demande-le à l'avance.
Somekh noflim ça veut dire quoi?
Tu soutiens ceux qui sont tombés. Vous savez quelle est la vous savez ce qu'on est en train de dire quand on dit vraiment cette phrase ? Somekh noflim. Le Rashash il te dit ici, l'intention c'est de relever toutes les âmes qui sont réincarnées dans des corps pour réparer leurs averot (fautes).
En disant somekh noflim, tu relèves ceux qui sont tombés. Noflim, somekh, je je soutiens ceux qui sont tombés. Donc dans la Amidah quand tu dis somekh noflim, tu penses à toutes ces âmes qui sont réincarnées à travers le niveau des hommes. Par exemple, je dis une bêtise, un homme est décédé, il a fait un acte qui demande réparation. Maintenant, il a pas assez fauté pour que D.ieu le remette dans un corps complet de neuf mois dans le ventre de sa mère. Pendant la nuit, ou une autre personne aura le même tikoun (correction) à faire que lui, la même réparation. Quand cet homme va se réveiller le matin, il va se réveiller avec une autre âme à l'intérieur. C'est pas une c'est pas un dibbuk (esprit maléfique), c'est pas un shindalette, c'est pas un mauvais esprit, mais ils vont être deux dans le corps, il ne le saura pas. Parce que lui comme il a la même réparation que l'autre, alors ils vont se réparer les deux dans le même corps.
Il y a deux cas de figure. On restera jusqu'à la fin de la vie, quand l'autre mourra, l'âme sera libérée aussi mais sans dégâts. Et si l'homme fait des averot en plus, les hakhamim disent: "C'est lui, ça le regarde pas, il n'a réparé juste une faute." Donc nous, qu'est-ce qu'on va faire avec la prière dans la Amidah trois fois par jour ? Si on veut s'arrêter un petit peu, essayer de vivre un peu mieux notre prière et se rendre compte que c'est pas du tout des mots en l'air qu'on est en train de dire. Ou des gens vont te dire: "Mais qu'est-ce qu'il va faire D.ieu de ma prière?" Mais tu sais ce que tu dis ? C'est le but de ce shiour, de vous donner une dimension, un un un éveil différent à notre prière et comprendre combien c'est important de prier, combien c'est important de venir à ce rendez-vous.
Donc somekh noflim veut dire que relève malgré tout ces âmes, je te le demande Hachem, moi qui suis dans mon corps, moi qui peux prier devant toi, relève ces âmes qui sont réincarnées qui souffrent bêtement, bêtement à cause du dine, pas de la justice de D.ieu, de leurs actions qui leur aura coûté si cher si cher, pardon, aujourd'hui. Donc somekh noflim, remonte ces âmes.
Ensuite, qu'est-ce qu'on dit? Vero'feh 'holim. De qui est-ce qu'on parle ?
Qui est malade ? C'est ro'feh 'holim, dans le sens viens guérir les malades. Oui ou non ? On a un problème avec ça parce que si c'était le cas, pourquoi est-ce que plus loin nous disons Refayeinou baroukh ata Hachem rofé 'holé am Israël qui vient guérir les les enfants d'Israël. Donc deux fois tu dis la même chose? C'est qu'on parle pas du tout de la même chose. Les animaux. Bien fait. C'est quoi? Les animaux. Il y a des gens qui par contre eux ont fait des averot beaucoup plus graves, donc eux ne pourront pas se réincarner. Même s'il y a des inyanim qui disent que je crois que c'est Mara de'rav hagaon qui dit qu'on se réincarne pas dans les animaux, c'est sadé (opinion) à lui. Tous les autres le contredisent en tout cas.
En tout cas ici, même le Rashash il dit que la kavanah (intention), c'est de libérer ces nitzotsot d'âmes d'hommes réincarnés dans des animaux. Et pour cela on a besoin de les guérir comme un médecin viendrait les sortir du monde animalier. Quoi ? C'est où qu'il dit ça? Je viens de te le dire, vero'feh 'holim. Pense à ce moment-là à libérer les âmes qui sont réincarnées dans le monde animalier. Ou mattir assurim.
Oh! Et viens libérer maintenant qui ? Le'atirim. Le'atirim ça veut dire les libérer, les déceler de là-bas. Ceux qui sont en prison. De quel monde on parle ? Et s'ils ont moins de mérites, ils sont réincarnés dans la végétation, dans les herbes, dans l'eau euh... pardon pas dans l'eau, dans les arbres, dans les fruits. Il va falloir aussi penser à eux. Et pour finir oumekayem emouna li'shené pas lishné Haz ve Shalom. Li'shené veut dire quoi? Les deux. Alors que le but dans la Torah, vous savez, qu'un homme ne meurt jamais. On va juste dormir. On fait dormir le corps, il y aura la résurrection des morts.
Li'shené, c'est serré serré, pas sheva'h (sept), serré serré, pas lishné, li-shené. Il faut ouvrir sa bouche et bien prononcer avec les dents, shené. Li-shone. D'accord? Ya-shen.
Li'shené afar. Ceux qui dorment dans la poussière. La poussière ça appartient à quel monde? Le minéral. On pense aux âmes qui ont été réincarnées dans les pierres, dans la terre, dans la poussière, dans l'eau. C'est le minéral. Donc vous voyez maintenant qu'en faisant notre Amidah, on vient rendre service à tous ceux qui sont partis de ce monde et qui souffrent. Notre Amidah répare des mondes, mais pour cela il faut intercéder pour eux devant le Trône divin. D'où l'expression: "Si ce n'était pas par la prière des vivants, le monde on ne pourrait pas vivre, il souffrirait trop les gens". Il faut prier pour eux. Et "si c'était pas par le mérite à eux qu'on a libérés qui prient maintenant pour nous, le monde ne pourrait pas vivre une seule heure", dit la Guemara.
C'est l'histoire de la magen David. Quand tu es capable de ton petit point à toi, toi le petit personnage, de te tenir dans ta Amidah, tu es capable de faire des mondes extrêmement larges dans les cieux. Alors celui qui a été libéré maintenant à l'échelle individuelle individuelle grâce à tes kavanot (intentions), lui d'en haut, il est capable de réparer le monde d'en bas. C'est la magen David.
Un point peut tout réparer. Et une seule âme en haut peut prier, réparer le monde d'en bas. Mais pour cela, il faut qu'on s'ouvre la porte tous les deux. D'où les intentions de la Amidah.
Je voudrais juste finir au moins avec ce paragraphe avant de vous donner la parole, je sais qu'il y a des questions. Mikhamokha ba'al guivourot ou'somekh noflim velo'ekha. Une fois de plus, maintenant on avait dit que c'était des Sheva'him, des louanges. Une fois que tu as demandé ça à D.ieu, tu dis: "Qui est comme toi? Kamoja el c'est la guematria du mot Elo'kim. Qui est comme toi? Qui pourrait accepter une telle chose ?"
Un roi qui voit un meurtrier, un assassin, quelqu'un qui fait du lashon hara, qui n'écoute pas Hachem, normalement, il lui casse les os. Mais D.ieu il est pas comme ça. Il est rempli de patience, de longanimité, de pitié pour ses enfants. En plus il adore ses enfants. Donc quand on prie, il y a des choses très importantes qui se passent.
Ba'al guivourot. Comme c'est marqué dans la première Mishnah du quatrième chapitre de Massekhet Avot, il dit ben Zoma omer eize'hou gguibor? Hakoveish et yitzro. Qui est le gguibor (puissant) dans ce monde ? Celui qui est capable de surmonter sa propre justice.
Et là qu'est-ce qu'on dit à D.ieu? Ba'al guivourot. Toi tu es le maître de la gevurah (force). Toi tu es capable de surmonter ta propre justice, D.ieu. Oumi domeh lakh? Qui peut te ressembler? Si nous on finit par avoir pitié des autres, est-ce que toi tu peux pas, qui est le Roi des rois, avoir pitié plus de nous?
Me'mitet oume'hayé. Toi qui tue oume'hayé et qui redonne la vie.
Ou matzmia'h yeshou'a. Et qui fait germer l'espérance, la libération.
Regardez ces belles paroles qu'on dit à D.ieu. Il faut que quand tu pries D.ieu, il faut venir avec humilité. Ouais euh... Main zeh oulava oulava oulava, un be'e (animal). Non. Tu parles avec papa, tu parles avec le Roi des rois. C'est de comprendre ce que tu dis. Ou matzmia'h yeshou'a vene'eman ata le'ha'hayot metim.
Toi tu es fidèle et tu veux refaire vivre qui ? Le'metim. Shem nitzotsot hagedousha, refaire vivre toutes ces âmes qui sont parties pour qu'il y ait la résurrection des morts. Demande ça à D.ieu. D'où l'expression Baroukh ata Hachem me'hayé hametim.
Ici il y a deux connotations. Qui est appelé mort le Rashash? Qui est appelé mort? Celui qui est décédé. Ici me'hayé metim, tu refais vivre les morts dans les deux sens du terme. Tu vas mais mettre la metou (décédé) ici, ça s'adresse plus euh... kavanot, ça s'adresse plus à à à la résurrection des morts. Ça veut dire que quand une personne veut faire teshouvah (repentir) et demande à Hachem aussi bezrat Hachem, on l'avait expliqué je rappelle dans Kav Hayashar, on avait vu que une personne si elle devait acheter sa tombe le'olam habah (monde futur) à l'avance, c'est une segula qui parfait pour la longévité. Il y a marqué le makhloket (divergence d'opinion) entre le 'Hafetz 'Hayim (Rabbi Israel Meir Kagan) et le le Baba Salé sur ça d'ailleurs. Mais c'est très important d'aller bezrat Hachem où on va prier, on va faire des mitzvot sur notre propre tombe pour que notre tombe soit empreinte de la kedousha (sainteté) et quand on sera déposé dedans, on sera dans un lit douillet de spiritualité et protégé parce que la mort est un long voyage et il faut arriver à la station finale qui est le Gan Eden (paradis), c'est pas gagné d'avance donc il faut se battre.
Voilà, donc on arrive à Baroukh ata Hachem me'hayé metim. Ensuite, on a ata kadosh veshim'kha kadosh. Bien entendu ici il y a aussi des kavanot à avoir très importantes et euh... vekharazé elzé ve'amar, on a l'habitude de parler des anges de séraphim, donc de kharazé elzé, les anges de droite disent aux disent aux anges de gauche kadosh, et sur terre kadosh kadosh kadosh, plusieurs explications à cela. Oui ? Si on n'a pas fini la Amidah. Si on n'a pas fini la Amidah, alors ça dépendra où tu te trouveras. Je crois qu'on en a parlé hier dans le cours. Si on n'a pas fini la Amidah, si tu es arrivé au deuxième yehi ratzon (que ce soit Ta volonté), tu peux répondre. Sinon, si tu es en pleine Amidah, tu réponds pas. Tu fais euh... abstraction de ta personne, tu t'arrêtes, tu mets le doigt là où tu en es et tu écoutes le 'hazan (chantre) car le 'hazan, si c'est un bon 'hazan, doit avoir l'intention, quand lui il dit, c'est pour ça que sa voix doit toujours plus haute que le tzibbour (congrégation), beaucoup plus haute. Faut pas qu'il prenne au même ton que le tzibbour sinon on l'entendra pas. Vekharazé elzé ve'amar. Le tzibbour répond kadosh, kadosh, kadosh, Hachem tsevakot et lui reprend et non pas avec le tzibbour. Il reprend kadosh et à ce moment-là il pensera à tous ceux qui n'ont pas encore atteint la fin de la Amidah pour répondre. Donc tu es somekh (soutien) sur lui. Si vraiment tu sais que c'est une personne qui ne connaît rien à la prière, qui comprend même pas ce qu'il raconte, dans ce cas-là tu t'arrêtes même pas. Tu continues ta Amidah, ça sert à rien parce qu'il va pas te sortir de la mitzvah. D'accord ? C'est pour ça qu'il faut choisir un 'hazan non pas qui a une belle voix, parce qu'il y a beaucoup de 'hazan qui ont une très belle voix. Moi j'ai eu un maître qui s'appelait Rav David Bouzaglo, sa voix était magnifique. Baroukh Hachem, les gens étaient hypnotisés par sa voix. Mais quand on l'a mis 'hazan, ça a été une catastrophe. Il comprenait pas ce qu'il chantait. Donc 'hazan c'est pas une birkat 'hamazon (grâce après le repas) qu'on chante avec une belle voix, c'est la Amidah.
Alors il faut avoir quelqu'un qui a la crainte des cieux, yirat shamayim. Le jour où je suis venu ici dans cette synagogue, ils m'ont dit: "On a un nouveau 'hazan." J'ai dit: "Ah oui? Il a de la voix?" Il m'a dit: "La voix?" Il m'a dit: "C'est pas le problème." Il m'a dit: "On a un problème, il a la crainte des cieux." J'ai dit: "Ah, ça c'est une autre histoire." Donc, soyez vigilants. Il faut avoir un bon 'hazan dans la synagogue, qui prie bien, qui est pas un hypocrite en d'autres termes.
Vekharazé elzé ve'amar, kadosh, kadosh, kadosh, Hachem tsevakot, melo khol ha'arets kevodo. Le tzibbour répond Baroukh kevodo Hachem mimekomo.
On avance. Veta'her libeinénou le'avdekha be'emet. Et là, qu'est-ce qu'on va demander à D.ieu? Qu'il purifie nos cœurs pour le servir avec vérité, be'emet. Ve'al titnénou Hachem elo'heinou be'yad nissayon vela'ani ve'lo likhlal, et ne nous mets pas à l'épreuve. Il y a plusieurs explications à ça. On pourrait traduire chaque mot mais je ne veux pas faire la course. Le but c'est juste que vous compreniez un petit peu mieux les paroles. Donc, "Ne nous mets pas à l'épreuve, ve'al titnénou Hachem elo'heinou be'yad nissayon vela'ani ve'lo likhlal"... Il y a plusieurs explications. La première explication, c'est que quand on a dit somekh noflim, on a fait monter les âmes, on les a libérées. Maintenant on demande à D.ieu: "Fais attention, ne nous fais pas retomber comme on était avant dans ce monde-là." Ve'al titnénou Hachem elo'heinou be'yad nissayon vela'ani ve'lo likhlal, ne nous fais pas retomber, ni à l'échelle individuelle ni à l'échelle du peuple.
Et ensuite, ve'har'hekénou mimitzvot, éloigne-nous des mauvaises actions, des mauvaises pensées, des mauvaises fréquentations, des mauvaises paroles, des mauvaises visions, des mauvaises choses qui pourraient nous faire tomber, veyadabekénou bemitzvotekha, et rapproche-nous de Tes mitzvot, ou bemitzvat torah, et rapproche-nous de ceux qui font Tes mitzvot. Et une fois de plus, le mot be'ahavah qui revient. Ve'haer ene'inou betoratékha, comme on l'a dit tout à l'heure.
Et là on arrive à une autre hishta'havaya. On l'a dit, il y a quatre hishta'havayot. Donc comme on l'a dit, on baisse le buste, on relève un petit peu la tête. Baroukh ata Hachem. Hameleh hagadol hagguibor ve'hanora, le Roi, le Grand, le Puissant, le Redoutable, el elyon, D.ieu, le Suprême, gomel 'hasadim tovim, qui accorde des bienfaits par bonté.
Ve'koneh hakol, et qui acquiert tout, c'est-à-dire que D.ieu est maître de tout. Ve'zokher 'hasdei avot, qui se souvient des bienfaits accordés aux ancêtres. Il n'oublie personne D.ieu. Oumevi go'el livnei veneyhem le'man shemo be'ahavah, et qui amènera le rédempteur pour leurs enfants par amour pour Son Nom. Melekh 'ozer oumoshea ou'maguen. Roi secourable, sauveur et bouclier. Baroukh ata Hachem magen Avraham.
Une fois de plus, on a la deuxième hishta'havaya, Baroukh ata Hachem magen Avraham. Et là aussi, on fera attention de faire descendre le youd et le hé et faire monter le Youd-Ke. On l'a dit, on ne prononce pas tel quel. Baroukh ata Hachem magen Avraham. Pourquoi on dit magen Avraham? Il y a plusieurs explications à ça. La première explication, c'est que Abraham a eu 10 épreuves. 'Asarah nissayonot nitnassah Avraham avinou, comme c'est marqué dans Pirkei Avot. Et il les a surmontées. Et s'il n'y avait pas eu Abraham, il n'y aurait pas eu le reste. Donc Abraham est un peu le magen de tous les tsaddikim qui sont venus après lui.
Il y a une autre explication qui dit que magen, mem-guimel-noun, ça fait 93, et la guematria de kel c'est 31, 31 + 31 + 31, ça fait 93. Donc pour faire descendre ce bouclier de D.ieu sur terre, il faut avoir l'intention de trois fois kel. D'accord ?
On avance, ata 'h'oneh le'adam da'at, Toi Tu accordes à l'homme la connaissance. La connaissance, on l'a dit, c'est la Tiferet. Oumelamed le'enosh binah, et Tu enseignes à l'être humain l'intelligence. L'intelligence c'est la binah, et ainsi de suite. Il y a plein de kavanot.
Et on arrive à la troisième hishta'havaya. On l'a dit, il y en a quatre, modim anachnou lakh, nous Te reconnaissons, nous Te remercions. Là aussi on fera attention de faire descendre le vav et de faire monter le dalet en bas. Modim anachnou lakh. On est déjà relevé. On est déjà redressé. Atah hou elo'heinou velo'hei avoteinou melekh avoteinou go'alénou ve'go'el avoteinou, Tu es notre D.ieu, le D.ieu de nos pères, le Roi de nos pères, notre Rédempteur et le Rédempteur de nos pères, yotserénou oseh gevoulot, notre Créateur, l'Auteur de miracles, tsadik beshem shékha, Juste par Ton Nom, lévadékha ani'hou lakh. D'accord ?
Vero'feh 'holim oumattir assurim oumeshale'm 'ashourav oum'hayé metim, et qui guérit les malades, qui libère les prisonniers, qui tient Sa promesse, qui fait revivre les morts. Oune'eman ata le'ha'hayot metim. Tu es fidèle à faire revivre les morts. Baroukh ata Hachem me'hayé metim. C'est la quatrième et dernière hishta'havaya.
On a fait descendre le hé et on a fait monter le youd du mot Adnout. On a donc composé le Nom divin dans ce monde. On a fait 'tikkun 'olam (réparation du monde).
Et pour finir, retzeh Hachem elo'heinou be'amekha Israël, agrée, D.ieu notre D.ieu, Ton peuple Israël, outefilatam baroukh ata Hachem shome'a tefilah, et sois attentif à sa prière. Béni sois-Tu, Hachem, qui écoute la prière. On embrasse les tsitsiot. On les remet à leur place. Nakhone?
Et on continue. Yih'you leratzon imrei fi ve'hegyon libi lefane'kha Hachem tsouri ve'go'ali. Puissent les paroles de ma bouche et les pensées de mon cœur être agréables devant Toi, Hachem, mon Rocher et mon Rédempteur.
On fait la hishta'havaya pour modim derabanan (remerciement rabbinique) et on termine Osseh shalom bimromav, qui fait la paix dans Ses hauteurs. Là, on fait un pas en arrière, totalement mis en arrière. On en avait parlé, c'est la hishta'havaya pour modim derabanan. Pourquoi on la fait? Parce que quand on remercie D.ieu pour les bienfaits qu'il nous a accordés, il faut pas se tenir devant Lui debout. On recule un petit peu, on s'incline en signe de respect. Voilà ce qu'on a essayé d'expliquer bezrat Hachem dans ce shiour.
Bien entendu, il y a encore beaucoup beaucoup beaucoup de choses à dire sur la Amidah, mais le temps nous est compté. On a pas le temps de tout dire. Donc je vais m'arrêter là-dessus bezrat Hachem et on continuera un petit peu plus tard, demain matin im yirtzeh Hachem (si D.ieu le veut).
Termes clés du cours de Rav Touitou sur la prière
Hébreu | Translittéré | Explication |
---|---|---|
עשיה | Assiah | Le monde de l'action, le monde physique que nous percevons avec nos sens. Il est le plus bas des quatre mondes spirituels. |
בריאה | Beriah | Le monde de la création, le monde des anges et des forces spirituelles qui gouvernent le monde physique. Il est le deuxième monde spirituel en partant du bas. |
יצירה | Yetzirah | Le monde de la formation, le monde des émotions et des archétypes. Il est le troisième monde spirituel en partant du bas. |
אצילות | Atsilout | Le monde de la proximité divine, le monde le plus proche de D.ieu, d'où émanent les sefirot (émanations divines). Il est le plus haut des quatre mondes spirituels. |
כַּוָּנָה | Kavanah | L'intention, la concentration spirituelle. Elle est essentielle pour que nos actions, notamment la prière, aient une valeur spirituelle. |
תפילין | Tefillin | Phylactères, boites contenant des passages de la Torah que l'on porte sur le bras et la tête pendant la prière du matin en semaine. Elles symbolisent la soumission de notre intellect et de nos actions à la volonté divine. |
אוריתא | Orayta | Lumière, se réfère à la Torah qui est considérée comme une lumière spirituelle illuminant le monde. |
חכמה | Hokhmah | Sagesse, une des dix sefirot, représentant la compréhension intuitive et profonde des choses. |
תפארת | Tiferet | Beauté, une des dix sefirot, représentant l'harmonie et l'équilibre entre les différentes forces spirituelles. |
מלכות | Mal'hout | Royauté, une des dix sefirot, représentant la manifestation concrète de la volonté divine dans le monde physique. |
יראת שמים | Yirat Shamayim | Crainte des cieux, la crainte respectueuse de D.ieu, qui nous pousse à suivre Ses commandements. |
מניין | Minyane | Quorum de dix hommes adultes juifs, nécessaire pour certaines prières et rituels. Symbolise l'unité du peuple juif et la force de la communauté. |
עמידה | Amidah | Prière debout, la prière principale de la liturgie juive, récitée trois fois par jour. |
מנחה | Min'ha | Offrande, la prière de l'après-midi. |
הַבְדָּלָה | Havdalah | Séparation, cérémonie marquant la fin du Shabbat et le début de la semaine. |
תַּדִּיק גּוֹזֵר וְהַשֵּׁם מְקַיֵּם | Tadik Gozer ve'Hachem Mekayem | D.ieu décrète et D.ieu accomplit. Expression soulignant la puissance de la parole divine et la certitude de l'accomplissement de Ses décrets. |
ציצית | Tsitsit | Franges, portées aux quatre coins d'un vêtement spécifique appelé talit (châle de prière). Elles nous rappellent les commandements de D.ieu et nous aident à nous concentrer sur notre spiritualité. |
מעריב ארבע כנפות הארץ | Me'erav Me'arba Kanfot Ha'arets | Des quatre coins de la terre, expression symbolique de l'universalité de la présence divine et de la prière juive. |
גאולנו | Go'alénou | Libère-nous, prière pour la délivrance du peuple juif de l'exil et de la souffrance. |
לשםְךָ הַגָּדוֹל | Leshimkha Hagadol | Pour Ton grand Nom, expression soulignant la grandeur et la sainteté du Nom divin. |
לשון הרע | Lashon Hara | Médisance, parole malveillante à propos d'autrui. |
בעהבה | Be'ahavah | Avec amour, souligne l'importance de l'amour pour D.ieu et pour Son prochain dans la pratique religieuse. |
לראות ויראה ואת שמעכרה | Le're'ah Ou'yira Et Chemekhra | De voir, de craindre et d'aimer, expression symbolisant les trois piliers de la relation avec D.ieu : la connaissance, la crainte respectueuse et l'amour. |
עגל הזהב | Eigel Hazahav | Veau d'or, idole construite par les enfants d'Israël dans le désert, symbole de l'idolâtrie et de l'éloignement de D.ieu. |
שמע ישראל | Chema Israël | Écoute Israël, première phrase de la déclaration de foi juive, récitée deux fois par jour. |
קרית שמע | Kiriat Chema | Récitation du Chema, fait référence à la récitation des trois paragraphes du Chema Israël. |
מצוה | Mitzvah | Commandement, une des 613 prescriptions de la Torah. |
תורה שבכתב | Torah Shebi'htav | Torah écrite, la Torah telle qu'elle est écrite dans le Sefer Torah (rouleau de la Torah). |
תורה שבעל פה | Torah She'be'al Peh | Torah orale, la tradition orale expliquant et complétant la Torah écrite, transmise de génération en génération. |
ארבע מצות בדין | Arba Mitzvot Beddine | Quatre commandements concernant les franges du talit (châle de prière). |
טלית | Talit | Châle de prière, vêtement rituel à quatre coins, portant les tsitsit (franges). |
סגולה | Segula | Remède, pratique ou objet ayant un pouvoir spirituel spécifique. |
רשש הקדוש | Rashash Hakadosh | Rabbi Shalom Sharabi, grand kabbaliste du 18e siècle. |
אר"י | Ari | Rabbi Isaac Louria, grand kabbaliste du 16e siècle. |
השתחוויה | Hishta'havaya | Prosternation, se pencher jusqu'au sol en signe de respect et de soumission à D.ieu. |
קדוש, קדוש, קדוש | Kadosh, Kadosh, Kadosh | Saint, saint, saint, proclamation de la sainteté de D.ieu, récitée par les anges et répétée par les hommes pendant la prière. |
שבעים | Chevahim | Louanges, partie de la Amidah où l'on loue D.ieu pour Sa grandeur et Ses attributs. |
בקשות | Bakashot | Demandes, partie de la Amidah où l'on adresse à D.ieu nos requêtes pour nos besoins matériels et spirituels. |
הודעות | Hoda'ot | Remerciements, partie de la Amidah où l'on remercie D.ieu pour Ses bienfaits. |
חסד | 'Hessed | Bonté, amour inconditionnel, un des attributs divins, également une des dix sefirot. |
גבורה | Gevurah | Force, rigueur, justice, un des attributs divins, également une des dix sefirot. |
תפארת | Tiferet | Beauté, harmonie, un des attributs divins, également une des dix sefirot. |
מסירות נפש | Messirout Nefesh | Sacrifice de soi, la disposition à donner sa vie pour D.ieu et pour le judaïsme. |
ארבע מיתות בית דין | Arba Mitot Beit Din | Quatre types de peine de mort prescrits par la Torah : lapidation, brûlure, décapitation et strangulation. |
אדנות | Adnout | Maîtrise, attribut divin se référant à la gouvernance de D.ieu sur le monde. Utilisé comme un substitut du Nom ineffable de D.ieu. |
שם הויה | Shem Havayah | Nom de D.ieu, le Tétragramme, considéré comme le Nom le plus sacré de D.ieu, non prononcé. |
תיקון עולם | Tikkun Olam | Réparation du monde, concept juif encourageant l'action pour améliorer le monde et le rapprocher de la perfection divine. |
מגן אברהם | Magen Avraham | Bouclier d'Abraham, expression de la protection divine accordée au peuple juif par le mérite d'Abraham. |
עשרה ניסיונות נתנסה אברהם אבינו | 'Asarah Nissayonot Nitnassah Avraham Avinou | Dix épreuves furent imposées à Abraham notre Père, expression tirée de Pirkei Avot (Traité des Pères) soulignant les épreuves traversées par Abraham. |
מעשה אבות סימן לבנים | Ma'asseh Avot Siman Labanim | Les actes des pères sont un signe pour les enfants, principe juif selon lequel les actions des ancêtres ont un impact sur les générations futures. |
גמרא | Guemara | Talmud, recueil de discussions rabbiniques sur la Mishnah. |
משנה | Mishnah | Recueil de la loi orale juive, base du Talmud. |
פרקי אבות | Pirkei Avot | Traité des Pères, recueil d'enseignements éthiques des sages du Talmud. |
קבלת עול מלכות שמים | Kabbalat 'Ol Malkhout Shamayim | Acceptation du joug du Royaume des cieux, expression de la soumission à la volonté divine. |
חזן | 'Hazan | Chantre, officiant qui dirige la prière à la synagogue. |
ציבור | Tsibbour | Congrégation, l'assemblée des fidèles priant à la synagogue. |
ברכת המזון | Birkat Hamazon | Grâce après le repas, bénédictions récitées après avoir mangé du pain. |
טהר ליבנו לעבדך באמת | Ta'her Libeinénou Le'avdekha Be'emet | Purifie nos cœurs pour Te servir en vérité, demande adressée à D.ieu pour obtenir la sincérité et la pureté dans notre service divin. |
סומך נופלים | Somekh Noflim | Soutien des personnes qui ont chuté, fait référence aux âmes réincarnées pour réparer leurs fautes. |
תיקון | Tikoun | Correction, réparation spirituelle, processus de purification et de perfectionnement de l'âme. |
דבוק | Dibbuk | Esprit maléfique, entité spirituelle négative pouvant s'attacher à une personne. |
שנ''דל''ה | Shindalette | Mauvais esprit, entité spirituelle négative. |
רופא חולים | Rofé 'Holim | Guérisseur des malades, attribut de D.ieu, également une prière pour la guérison des malades. |
נצוצות | Nitzotsot | Étincelles, se réfère aux âmes ou aux fragments d'âmes. |
מתיר אסורים | Mattir Assurim | Libérateur des prisonniers, attribut de D.ieu, également une prière pour la libération des prisonniers. |
לעשות שבתך | La'assot Shabatekha | Pour observer Ton Shabbat, expression de l'intention de respecter le Shabbat. |
לישני | Li'shené | Pour dormir, fait référence au sommeil des morts dans la poussière. |
לישני עפר | Li'shené Afar | Pour dormir dans la poussière, expression de la mort et de la décomposition du corps. |
תחית המתים | Te'hiyat Hametim | Résurrection des morts, croyance juive en la résurrection des morts à la fin des temps. |
גן עדן | Gan Eden | Paradis, le lieu de récompense spirituelle après la mort. |
מגן דוד | Magen David | Bouclier de David, symbole juif représentant la protection divine et l'interconnexion entre le monde spirituel et le monde matériel. |
מי כמוך ה' (אֵל) | Mi Mamocha A.donai (E.l) | Qui est comme Toi, D.ieu ?, expression de la grandeur et de l'unicité de D.ieu. |
בעל גבורות | Ba'al Guivourot | Maître des forces, attribut de D.ieu soulignant Sa puissance et Sa capacité à maîtriser toutes les forces de l'univers. |
אומי דומה לך | Oumi Domeh Lakh | Et qui est semblable à Toi?, question rhétorique soulignant l'incomparabilité de D.ieu. |
ממית ומחיה | Memitet Ou'me'hayé | Qui fait mourir et qui fait revivre, attribut de D.ieu soulignant Son pouvoir sur la vie et la mort. |
מצמיח ישועה | Matzmia'h Yeshou'a | Qui fait germer le salut, expression de l'espoir et de la confiance en la venue de la délivrance divine. |
עולם הבא | Olam Haba | Monde futur, le monde spirituel après la mort. |
קב הישר | Kav Hayashar | Livre de morale juive écrit par le Rav Tsadok HaKohen de Lublin. |
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