Audio du Chiour Partie 2/ 5
Cette transcription n’a pas été revue par R. Touitou chlita
Ce deuxième cours sur la prière se focalise sur le moment idéal pour prier, en soulignant l'importance de la prière matinale et plus précisément de la prière récitée au lever du soleil (Netz Hahama). Le cours met en avant les bénéfices spirituels liés à cette pratique, notamment la protection divine et l'harmonie entre le ciel et la terre. Il aborde également les différentes opinions rabbiniques concernant l'heure limite pour la prière du matin (Shaharit), tout en insistant sur la nécessité d'une pratique régulière et d'une discipline personnelle, même lorsqu'il existe des possibilités de prier à des heures tardives. Le cours se conclut en rappelant l'importance de prier avec ferveur et intention, en reconnaissant que la force et la réussite dans la vie proviennent de D.ieu.
Briefing (Part 2)
Ce deuxième cours sur la prière se concentre sur le moment idéal pour prier, soulignant l'importance de la prière matinale, idéalement au lever du soleil (Netz Hahama). Le cours met en lumière les bénéfices spirituels de cette pratique, notamment la protection divine et l'harmonie entre le ciel et la terre, s'appuyant sur les enseignements du Ari HaKadosh et la promesse divine de bénédiction pour ceux qui vivent en paix.
Il aborde ensuite les différentes opinions rabbiniques concernant l'heure limite de la prière du matin (Shaharit) et souligne l'importance de la régularité dans la pratique, même si ce n'est pas au Netz Hahama. Prier à une heure irrégulière est présenté comme un manque de respect envers D.ieu, sauf cas de force majeure. Le cours discute également des minyanim (quorum de dix hommes) tardifs, notamment ceux organisés par le mouvement Loubavitch, et met en garde contre le risque de relâchement de la discipline personnelle en s'habituant à ces horaires tardifs.
Le cours encourage à se lever avant le soleil, à l'instar du roi David, et à prier avec ferveur, en montrant son empressement à rencontrer D.ieu. Il rappelle que la prière doit être sincère et non bâclée, et qu'il est préférable de prier à la synagogue plutôt qu'à la maison, même seul. La pratique de la prière à l'aube (H'onetz) est également abordée, en soulignant sa valeur spirituelle, tout en rappelant la nécessité de la régularité et de la consultation d'un rabbin pour la mettre en place.
Enfin, le cours discute du cas des Stiebel (petites synagogues) et du risque de relâchement de la discipline en s'habituant à leurs horaires tardifs. Il rappelle que ces lieux doivent être utilisés comme solution de secours et non comme une habitude. Le cours se termine en soulignant l'importance de la Birkat Kohanim (bénédiction sacerdotale) et du verset HaShem, HaShem (l'Éternel, l'Éternel), et conclut en réitérant la nécessité de prier tôt, idéalement au Netz Hahama.
Table des matières (Part 2)
Introduction - L'importance de la prière matinale
- Reprise du sujet de la prière et introduction au monde de la Yetzira (formation). (Lignes 1-3)
- Recommandation de prier tôt et importance du Netz Hahama (lever du soleil), protection divine accordée à ceux qui prient à ce moment précis. (Lignes 4-8)
- Le Netz Hahama comme moment d'harmonie entre le jour et la nuit, le ciel et la terre. (Lignes 9-21)
Différentes opinions sur le moment de la prière
- Présentation de la mahloket (divergence d'opinions) concernant l'heure limite pour prier Shaharit (prière du matin). (Lignes 22-29)
- Nécessité de prier tôt et impossibilité de prier avant d'être debout et prêt pour la prière, sauf cas exceptionnels comme les travailleurs. (Lignes 30-34)
- Importance de la régularité dans la prière, même si ce n'est pas au Netz Hahama. (Lignes 35-43)
Prière à heure tardive et Minyanim tardifs
- Inconvénients de la prière à heure irrégulière et comparaison avec un manque de respect envers D.ieu. (Lignes 38-43)
- Discussion sur les minyanim (quorum de dix hommes) organisés à des heures tardives, notamment par le mouvement Loubavitch. (Lignes 44-51)
- Risque de relâchement dans sa discipline personnelle en s'habituant aux minyanim tardifs, même s'ils rendent service à ceux qui se lèvent tard. (Lignes 52-56)
Être plus fort que la nature et prier avec ferveur
- Importance de se lever avant le soleil et d'être plus fort que la nature, comme le roi David. (Lignes 57-62)
- L'enthousiasme et l'amour pour D.ieu comme moteurs de la prière matinale. (Lignes 63-68)
- Importance de montrer son empressement à rencontrer D.ieu dans la prière et de ne pas la bâcler. (Lignes 69-76)
Prier à la synagogue vs à la maison
- Recommandation de toujours prier à la synagogue et non à la maison, même si on est seul. (Lignes 77-83)
- Différence d'efficacité entre la prière à la synagogue et la prière à la maison. (Lignes 81-83)
Prier à l'aube (H'onetz)
- Introduction à la pratique de la prière à l'aube (H'onetz). (Lignes 84-91)
- Valeur de la prière à l'aube et mention de la pratique des érudits en Torah et des kabbalistes. (Lignes 92-99)
- Importance de la régularité dans la prière à l'aube et nécessité de consulter un Rav pour la pratiquer. (Lignes 100-110)
Le cas des Stiebel et la nécessité d'une discipline personnelle
- Définition des Stiebel (petites synagogues) et description de leur fonctionnement. (Lignes 111-116)
- Risque de relâchement dans la discipline personnelle en s'habituant aux minyanim (quorum de dix hommes) tardifs proposés par les Stiebel. (Lignes 117-121)
- Utilisation des Stiebel comme solution de secours pour les cas exceptionnels et non comme habitude. (Lignes 122-127)
Conclusion
- Rappel de l'importance de la Birkat Kohanim (bénédiction sacerdotale) et du verset HaShem, HaShem (l'Éternel, l'Éternel) comme éléments essentiels de la prière. (Lignes 128-132)
- Conclusion du cours en insistant sur la nécessité de prier tôt, idéalement au Netz Hahama. (Lignes 133-134)
Transcription
On commence, il est tard, on continue pour le domaine de la prière. Où est-ce qu'on en était ? On était en train d'expliquer la dernière fois l'importance de la prière et un petit peu ses significations qui menaient dans les Olamot (mondes), les Arba Olamot (quatre mondes), le monde de la Asiya (action), le monde de la Yetzira (formation). Maintenant, nous allons rentrer tout de suite dans le monde de la Yetzira, mais avant cela, j'aimerais encore faire une petite introduction et expliquer clairement et une fois pour toutes qu'on ne peut pas prier tard. Je vois souvent, sous prétexte que les gens ont du mal à se lever – ce qui est vraiment dommage car le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt – qu'il faudrait peut-être enseigner une fois pour toutes qu'il faut absolument prier tôt. Le meilleur moment de la prière, c'est de prier au Netz Hahama (lever du soleil), comme explique Rabbi Eliezer ainsi que le Ari HaKadosh (le Saint Ari). Le Ari HaKadosh dit que tout celui qui aura le mérite de prier au Netz Hahama, c'est-à-dire à la première lueur du jour, il ne pourra... il ne pourra rien lui arriver dans la journée.
Une fois, quelqu'un m'a dit : dans ce cas-là, les tsaddikim (justes) ne mourront jamais. Je lui ai dit : t'as qu'à vérifier que le jour où ils sont morts, ils auront raté le Netz. Parce que le Ari HaKadosh dit que celui qui prie au Netz, il ne peut rien lui arriver de la journée. Le Netz Hahama est d'une importance si grandiose et capitale que, vous savez que, malheureusement, depuis le deuxième jour de la création du monde, tout est devenu débat. C'est pour ça qu'on appelle ça Yom Sheni (deuxième jour), le jour du changement, qui veut dire le jour du changement. Le Yetser Hara (mauvais penchant), selon le Zohar HaKadosh (le Saint Zohar), a été créé le deuxième jour de la création du monde. Le ciel et la terre ont commencé à se diviser. Le ciel a pris l'espace pour lui, la terre a pris justement ses sept mondes inférieurs pour lui. Le Netz Hahama, c'est quand justement le jour et la nuit, au niveau du firmament, au niveau du ciel et de la terre, ne font qu'un. Ce qui fait qu'en d'autres termes, comme l'avait enseigné un Rav à la Yeshiva, quand on prie au Netz Hahama, on fait la paix entre le jour et la nuit, entre le ciel et la terre. Donc comme on a fait le shalom (paix) entre les deux opposés complémentaires, on a le mérite grâce à ce shalom d'avoir la protection pour toute la journée, comme c'est marqué : HaShem Yevharekh Et Amo BaShalom (Que l'Éternel bénisse son peuple dans la paix), car D.ieu bénit son peuple à partir du moment où il est en paix. Qu'est-ce que le shalom ? Quand tu fais le shalom entre le ciel et la terre, c'est-à-dire HaShem et les hommes sur terre.
Donc, bien sûr, on connaît tous la mahloket (divergence d'opinions) de Rabbi Yehuda dans la Guemara (Talmud) de Massechet Berachot (Traité des Bénédictions), Rabbi Yehoshua, toutes les opinions qui existent, à savoir à partir de quand est-ce qu'on peut prier, est-ce qu'on pourrait prier plus tard, jusqu'à la troisième heure, il y en a qui disent 3 h, il y en a qui disent 4 h, il y en a qui disent : on peut prier jusqu'à la moitié de la journée, c'est-à-dire soit à peu près midi moins le quart aujourd'hui. Quoi qu'il advienne, il est impératif de savoir que même si on pourrait éventuellement mettre les tefilines (phylactères) toute la journée, il faut comprendre que la prière ne se fait que le matin. Alors, bien entendu, on ne peut pas prier avant de se tenir debout pour la prière, avant le Netz Hahama, sauf si on est travailleur, c'est-à-dire qu'on travaille et qu'on doit être au travail avant l'heure, dans ce cas-là, on pourra prier à partir d'une certaine heure, si possible, le plus tard possible, revenir en tout cas sur le Kriat Shema (lecture du Shema) après l'heure, si elle est passée. Mais quoi qu'il advienne, il est très important de comprendre que la prière, comme ici, par exemple, nous prions à 6 h 20. Donc c'est un tout petit peu après le Netz Hahama, c'est quand même 30 minutes, une demi-heure après. Juste un instant, vous savez qu'on a des horaires à respecter. Il est impératif de comprendre que si on arrive au travail, on risquerait de se faire renvoyer, c'est pareil. Quoi qu'il advienne, c'est le patron qui... C'est pareil, ça veut dire que la prière aura moins de valeur.
Quoi qu'il advienne, mieux vaut une personne qui prie tous les jours à 8 h de façon fixe, ce qui est quand même très tard, qu'une personne qui va prier une fois au Netz, une fois à 6 h, une fois à 7 h, une fois à 9 h, une fois... Mais quoi qu'il advienne, on ne prie jamais à 10 h, 10 h 30, sauf en cas de force majeure. Si la personne a l'habitude de prier tôt, et que de façon accidentelle, parce qu'elle était fatiguée, malade, ou qu'elle n'a pas pu venir parce qu'elle était partie chercher je ne sais pas quoi ou pas qui, peu importe, à l'aéroport, c'est un cas d'exception. L'exception forme la règle. D'accord ? Donc il n'y a pas de problème. Mais comme le disait le Rav Moutsafi souvent dans ses cours, une prière qui est faite une fois à une heure, une fois à une autre, ce n'est pas possible, c'est un manque d'humilité. Ça veut dire qu'en fin de compte, je viens quand je veux et que D.ieu m'attend. C'est un peu le message. Alors, bien sûr, on va réagir en disant : mais t'es malade ou quoi ? D'abord, tu as... Le mec qui prie... Non, c'est le contraire. Il faut arrêter ce côté laxiste en disant : c'est valable, mais c'est valable pour qui ? C'est valable pour celui qui fait techouva (repentir). Lui, on va lui dire à lui, celui qui fait techouva, pendant ses 2-3 premières années de techouva, c'est déjà bien qu'il prie. Après 3 ans, ça y est, t'es rodé. C'est comme la voiture, tu roules avec, t'as fait 1000 km, on resserre les boulons et la voiture, elle fonce. Imaginez que votre voiture, quand vous l'achetiez, on vous dise : après 10 ans, bon ben viens, on remet les boulons, elle n'a pas roulé, la voiture. Il faut qu'à un moment, elle roule, sinon elle n'est pas utilisable. De la même façon, la techouva, elle effectivement peut permettre à l'homme de prendre un laps de temps pour s'habituer à la prière, changement de vie, c'est très difficile, mais au bout d'un certain temps, il est évident qu'on va fixer un temps d'étude.
Alors, bien sûr, la grande question, c'est qu'est-ce qu'on fait pour ceux qui font prier les autres qui sont en retard, comme au mouvement Loubavitch, que D.ieu les bénisse, où ils vont faire la prière à 10 h 30, pour... « C'est pas important, alors on va se lever tard », et ça arrange les gens. Ils rendront des comptes, j'en sais rien. Fais-toi un Rav, et c'est tout. Alors, d'un côté, ça rend service à ceux qui se sont levés tard, c'est vrai, mais de l'autre côté, ça ne rend pas service à ceux qui ont pu se lever tôt, et que, par prétexte, qu'il y a un minyan (quorum de dix hommes) à 10 h 30, alors on pourra y aller. C'est une grave erreur, j'insiste énormément, pas moi, simplement le Rav... Tous les grands de la Torah disent que c'est une grande erreur de faire une chose pareille. Si ça s'adresse uniquement, ce minyan-là, à des gens qui n'auront pas été à la synagogue à 8 h du matin, alors oui, heureusement qu'ils sont là. Mais si ceux qui y vont avaient l'habitude de se lever tout le temps à 7 h 30 pour aller à la prière à 8 h, le Shabbat par exemple, et qu'ils n'ont maintenant, ils vont changer, ils vont aller à 10 h 30, là, il y a un gros problème. Donc c'est important quand même de retenir ces points-là.
Et je vais commencer avec cette phrase, et je retiendrai avec cette phrase : le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. Le matin, il faut avoir, comme le dit le roi David dans la Guemara (Talmud) de Berachot (Bénédictions), il faut avoir cette force d'être au-dessus de la nature. Je m'explique. La nature se lève avec le soleil. Il faut que toi, tu sois sur tes deux jambes en disant au soleil : « Non, non, quand est-ce que tu te lèves ? Toi, je suis déjà debout. » Si le soleil va se lever à 5 h 30, lève-toi à 5 h 15. Sois plus fort que la nature. Je ne vous parle pas de ce que dit le Zohar (livre mystique), qui est impératif d'étudier toute la nuit à partir de minuit, faire le Tikkun Hatzot (réparation de minuit), je ne parle même pas de ça, c'est pour ceux qui ont au moins 20 ans de techouva (repentir), au moins, derrière eux, c'est une blague. 20 ans de techouva, je prie que ce sera moi, pour que nous, on se comprenne. Il faut juste retenir l'idée de venir prier tôt. De faire le Kriat Shema (lecture du Shema) en son temps, tôt. Parce que le roi des rois, Lui, attend impatiemment que les gens se lèvent tôt. Et on le voit dans le monde de la prière. La Guemara (Talmud) nous raconte que le roi David attendait impatiemment l'aube pour aller prier. Il faut montrer vraiment de l'enthousiasme, de l'amour pour aller prier HaShem. Montrer vraiment combien on a envie d'aller prier à HaShem et pas regarder sa montre en faisant... Il faut aller prier, ta prière... Imaginez quelqu'un, tu lui demandes de te rendre un service, par exemple, et puis tu lui dis : tu sais quoi, je vais venir te rendre ce service, il dit : fais-moi plaisir, ne me rends pas service. C'est exactement ce que dit HaShem.
Donc, on a dit, et c'est rare, on a dit, et c'est rare, il va falloir jongler avec les deux, quoi qu'il advienne, que chacun d'entre nous trouve son équilibre par rapport à sa volonté de vouloir servir dans la prière. La prière, c'est sérieux, la Torah, c'est sérieux. J'ai remarqué quand un homme a des problèmes, d'un coup, il se met à prier : je t'en supplie, aide-moi, parce que là, c'est important pour toi. Il faut que la Amida, BeEzrat HaShem, il faut que quand on vient à la synagogue, on ait le mérite pour cela, BeEzrat HaShem, et puis surtout compléter et montrer à HaShem combien on est pressé de Le rencontrer, le roi des rois. Vous savez, je dis souvent que la rencontre de la prière du matin, c'est comme un rendez-vous galant. Quand on vient et qu'on fait un rendez-vous galant, c'est-à-dire une rencontre avec une fiancée avec qui on voudrait se marier, on sait qu'elle est belle, on sait que, waouh, on vient toujours un peu avant. Pourquoi ? Parce qu'on veut montrer son enthousiasme, on veut montrer, waouh, elle est où ? On regarde sa montre, elle est en retard, tu ne vois pas qu'elle ne vient pas ? On se pose des questions. Ça doit être pareil. Comme dit le Zohar HaKadosh (le Saint Zohar), quand on rentre dans une synagogue, sur le côté droit de l'entrée, il se tient un ange. On l'a étudié, et cet ange-là note le nom de tous ceux qui arrivent à la synagogue, de ceux qui arrivent les premiers, avec enthousiasme, comment ils vont prier. Donc, c'est important quand même de spécifier et de rappeler que d'abord et avant tout, il faut toujours prier dans une synagogue, jamais à la maison, même si on arrive en retard à la synagogue et qu'on est seul, la sainteté de la synagogue peut faire monter la prière, même seul, ce qui n'est pas le cas de la maison. Dans la maison, si on devait prier à la maison, on ne peut pas faire autrement, il va falloir pleurer avec des grosses larmes pour que ces larmes créent l'ascenseur qui va monter cette prière jusqu'au ciel. Sinon, ça ne dépassera pas le plafond.
On a dit : prier de façon régulière, toujours à la même heure. Le petit clin d'œil, c'est le Netz Hahama. Aujourd'hui, il est 6 h 05, la semaine prochaine, il sera à une autre heure. Alors, qui prie de façon régulière, celui qui prie au Netz Hahama ou celui qui prie toujours à 6 h 20 ? Le fait de parler de fixer une heure, pas d'heure fixe pour le Netz Hahama, tous les autres horaires dont nous parlons ici, 6 h 20, au... par exemple, 6 h 20, c'est au... On n'est pas dépendant du Netz parce que nous avons un cours, parce que j'ai peur que les gens ne viennent pas tous, même si je dis que le corps doit suivre la tête. D'accord ? Ce qu'il faut comprendre, c'est que si on suit le Netz, on prie à quelle heure ? Au Netz. Quand tu dis à quelqu'un : moi, je prie au Netz tous les jours, c'est une heure fixe. Parce que le Netz, le Netz Hahama, même s'il se déplace au niveau des horaires par rapport au coucher du soleil et au lever du soleil, eh bien, malgré tout, il a une heure fixe. C'est ce qu'on appelle le rendez-vous avec le Netz. Cet horaire-là, pour nous, est très important. Même si on sait qu'on a quelques minutes de battement entre certaines opinions. Ok ?
Tu parles dans ce... Beaucoup de gens prient à l'aube, par exemple, toute la nuit, qui a la nuit, la Torah, les érudits en droit juif. Vous étudiez ici la Kabbale, étant donné qu'ils sont à très très haut niveau de Torah, même des laïcs qui viennent ici, prient à l'aube, car effectivement, il faut savoir que... Est-ce qu'il est préférable de prier seul à l'aube ou en minyan (quorum de dix hommes) ? Après, il est évident qu'il est préférable de prier seul au Netz, la valeur du Netz seul dans la synagogue a plus de valeur que celui qui prie avec le minyan, car le Netz en lui-même est un ascenseur, et comme dit le Ari HaKadosh : qui prie au Netz peut être certain que sa prière sera reçue. Donc, c'est vrai que c'est très important, mais là où je fais une parenthèse très importante par rapport à ce que tu viens de dire, c'est que si la personne prie une fois de temps en temps au Netz, après il prie par... Après il prie, c'est... Les préférents, depuis... par une personne qui, comme le jour du Shabbat, prie constamment à l'aube, lui, son rendez-vous avec D.ieu a été fixé. Bien entendu, je te rappelle que les gens qui arrivent à la prière à l'aube s'arrêtent à ce moment-là. Ça veut dire qu'une fois qu'ils ont fini la Amida, ils attendent l'étude, comme ils font ici, car on a le cas de... Donc ils arrivent jusqu'à la Amida pour le Netz Hahama, et c'est permis dans ce cas-là, oui. Ce serait... est permis. Mais attention, pas le lundi prié à l'aube, le mardi prié pas à l'aube, le mercredi repris à l'aube. Non, non, non. Il faut une constance, c'est-à-dire de façon fixe. Dans ce cas-là, oui, ce serait permis, et la valeur de leur prière, bien entendu, est supérieure à la nôtre, car il faudrait vraiment tous qu'on prie à l'aube, et c'est ce qui se passera quand viendra le Messie. Ce sera fini, ces horaires de 6 h 20, 7 h, 8 h, 10 h. On priera dans des horaires convenables.
Comme j'ai dit tout à l'heure, la pire chose qui pourrait réveiller une personne, disait le Rav Moutsafi, c'est d'avoir une maison qui est à côté d'un Stiebel, un Stiebel, c'est une maison d'études où il y a des horaires les uns après les autres, il y a plusieurs salles comme ça, une petite synagogue, celui-là va commencer à 7 h, l'autre à 7 h 30, 8 h, pourquoi ? Parce que les étudiants, ils se gavent le matin. Tu ne te lèves pas, bon, c'est pas grave, tu as un minyan (quorum de dix hommes) à 9 h, tu redors encore une demi-heure, tu as un minyan à 10 h. Le lendemain, tu te lèves, tu avais rendez-vous à 8 h, donc tu t'es levé à 7 h, tu as toujours un minyan. Alors oui, le Stiebel, c'est bien pour les accidents, dans le sens où la personne a eu un accident de lit, comme on dit, il ne s'est pas levé, mais pas... Il ne s'est pas levé tous les jours. Donc il faut trouver tout le temps le juste milieu, pour se servir des roues de secours comme étant une roue de secours et non pas en faire une roue principale. Donc, en réalité, c'est très bien qu'il y ait des Stiebel, c'est très bien qu'il y ait les Loubavitch, Barouh HaShem, mais il ne faut pas oublier qu'on doit les utiliser pour certaines occasions, c'est uniquement le but essentiel, à moins que tu sois un hassid Loubavitch et que là, tu suives le système de manger et de boire avant la prière, d'étudier la Hassidout (piété), de faire la méditation, et après c'est bon d'aller prier, ce qui n'est pas le chemin, nous, des séfarades, on n'est pas là pour juger les autres, ce n'est pas notre coutume, ce n'est pas notre Torah, c'est vraiment une chose, chacun suivra son Rav. Eux, ils ont, Barouh HaShem, sur qui compter. Et qui vivra verra.
Donc on est arrivé, je crois, au Kaddish (prière de sanctification). Vous verrez que chaque fois que nous avons un Kaddish en général, dans le monde de la prière, les Kaddish formeraient un petit peu l'image d'un wagon. Vous savez, ils avaient des wagons de train, et ce qui relie un wagon à un autre wagon, c'est cette espèce de crochet. D'accord ? Nous avons des crochets, et chaque fois que nous avons un Kaddish en général dans le monde de la prière, nous passons d'un monde à un autre monde. D'où l'importance de venir et de s'empresser de jamais d'abord rater le Kaddish (prière de sanctification), et surtout de répondre de toutes ses forces au Kaddish. Alors il y a deux Kaddish qui sont... tous les Kaddish sont importants bien sûr, il y a deux Kaddish qui sont très importants pour l'élévation de l'âme, quand on fait le Kaddish des orphelins, c'est le Kaddish de avant Hodu (Louez), donc Al Israël Ve'al Rabbanan (Pour Israël et pour les Sages), et le Kaddish de avant Aleinou (C'est à nous), Kaddish Shalem (Kaddish complet), qui sont des Kaddish qui font monter vraiment très très haut les âmes des défunts. D'où l'importance, pour celui qui les dira, d'apprendre chez eux à la maison, parfaitement à prononcer le Kadish. Et d'arrêter de dire ce qu'on entend dans toutes les synagogues, parce qu'il n'y a pas marqué... C'est marqué... C'est un guimel (lettre hébraïque) et non pas un kaf (lettre hébraïque) ou un kouf (lettre hébraïque). Donc, bien prononcer le Kaddish, il y a un daguej (point dans une lettre hébraïque) dans le hé (lettre hébraïque), et les autres répondront Amen, pas Amin ni Amen Dada, et là, Amen de tout leur cœur.
Pourquoi c'est si important d'avoir des Kaddichim dans toutes ces stations qui mèneraient au monde de la Atzilout (émanation) ? La réponse est très simple. Comme nous l'enseigne le Talmud dans le Traité du Shabbat à la page 119, c'est que tout celui qui répondrait Amen Yehei Shemei Rabba (Amen, que Son grand Nom soit béni) de toutes ses forces, même s'il aurait, Haz veShalom, des mauvais décrets contre lui, serait capable de les renverser en des bénédictions. C'est magnifique. Le noir deviendrait blanc. Ce qui fait que le fait de répondre Amen à ces Kaddichim qui nous mènent jusqu'à la Amida (prière debout), de tout notre cœur, Amen Yehei Shemei Rabba, est capable de pouvoir exterminer nos accusateurs dans les cieux, les anges accusateurs, donc notre prière monterait comme si on était tsaddikim (justes). C'est pour ça que nous avons des Kaddichim composés avant la Amida pour nous nettoyer comme une espèce de karcher avant de nous présenter devant le roi des rois avec des taches sur nos habits blancs, j'ai nommé l'âme, entachée par nos fautes. D'accord ?
Donc, on rentre dans le Hodu (Louez), et il dit ici... Alors, encore une notion, une parenthèse très importante, le monde d'en haut est dépendant du monde d'en bas. Ce qui fait que chaque fois que nous allons agir, nous allons provoquer que les anges en haut, les mondes d'en haut, vont agir. Comme il le rappelle ici au nom du... il dit : quand tu commences à dire... les anges d'en haut, si tu as la kavana (intention) de les réveiller aussi, vont se mettre à dire exactement la même chose dans les cieux. Ça veut dire que les anges d'en haut sont dépendants de nous, un petit peu à l'image du Pirkei Avot (Traité des Pères). Le Pirkei Avot, c'est ce qu'on lit au nom des anges vis-à-vis des animaux. Pourquoi c'est si important de lire tous les jours le Pirkei Avot et non pas pour une segula (remède), un remède pour obtenir ce qu'on aurait besoin ? Parce que les anges d'en haut ne peuvent louer D.ieu dans le monde d'en haut que quand les hommes l'ont fait sur terre, c'est le Pirkei Avot. Il éveille et réveille les mondes d'en haut, à l'image d'une rose qu'on va tourner. Dans la Kabbale, c'est marqué : mais ce rêve est à... C'est là qu'on va être capable de faire un éveil, à l'image de la crécelle, on fait tourner le Mazal d'Israël dans les cieux. Donc, les juifs, une question triviale... triviale, wow, quel mot. On prie tous, il y a des minyanim (quorum de dix hommes), il y a beaucoup de minyanim entre le Netz Hahama et les anges, comment ils font pour nous suivre ? C'est pour ça qu'on est... ce qu'on appelle des princes. C'est qu'on est tous des princes. Dans la Torah, dans le Traité du Shabbat, c'est aussi marqué : nous sommes des princes. Les princes dirigent les ministres. Nous avons tous notre monde à nous.
Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'il y a... Tu sais combien il y a de monde au-dessus de nous ? J'ai déjà expliqué la dernière fois que rien que ton Gan Eden, si D.ieu veut, la Guemara (Talmud) dit, le Gan Eden de chacun d'entre nous est composé de 310 mondes qui eux-mêmes se divisent en 1800 mondes pour un homme. Ces mondes sont habités par des anges, il faut que, BeEzrat HaShem, à travers tes kavanot (intentions), tu réveilles tes propres mondes. C'est pour ça que quand une personne part de ce monde, on dit de lui : il est parti dans son propre monde. Ça veut dire quoi, les mondes ? Ce que tu auras construit avec ta bouche.
Donc Hodu LaShem Ki Tov (Louez l'Éternel, car Il est bon). Bien entendu, on fera attention de bien le prononcer. Il est très commun de voir dans les synagogues qu'un seul lise pour tout le monde. Il faudrait juste que la personne qui lise pour tout le monde sache d'abord profondément prononcer et deuxième condition, dans la synagogue, qu'il ait l'intention de sortir tout le monde de la mitzvah (commandement), parce que la personne qui lit pour lui n'a pas l'intention de sortir les autres, alors il ne pourra pas le faire. C'est pour cela qu'il n'est pas bon de donner à un enfant âgé de moins de 13 ans et un jour de lire dans la synagogue comme hazan (chantre), et pourquoi ? Pour la simple et bonne raison, c'est que si il lit, que deux personnes comptent sur cette lecture-là pour sortir de la mitzvah, cet enfant n'ayant pas la majorité religieuse ne pourra pas sortir les autres. Donc, faire attention de prendre un enfant, si c'est lui qui doit lire parce qu'il lirait parfaitement, qui a au moins la majorité religieuse, soit la bar mitzvah. Donc, on ne va pas tout faire, on avance, il y a toutes sortes de kavanot (intentions) qui sont dans les livres de prières, jusqu'au moment où on arrivera à HaShem Melech (L'Éternel règne).
Maintenant, il faut savoir une chose, c'est que quand on arrive à HaShem Melech, qu'on va répéter donc deux fois, un pour le monde d'en haut et un pour le monde d'en bas, il y a ici une réparation pour laquelle on doit avoir des intentions. Cette réparation, c'est de faire monter les dix âmes des dix martyrs. C'est-à-dire que vous savez qu'à l'époque, malheureusement, du deuxième temple, l'empereur a fait exécuter, comme on le lit à Tisha BeAv (jour de deuil), les dix tsaddikim (justes) de la génération, réincarnation des dix frères ayant vendu leur frère Joseph déjà à l'époque, il y a lieu de les faire remonter, car ces 10 gouttes, en réalité, ces 10 âmes, qui ont fait une réparation, venaient des 10 gouttes de semences de Joseph le Juste qui ont été perdues. Le fait, comme je vous l'ai déjà expliqué à maintes reprises, comme le maître Rabbi Nahman de Breslev, que la majeure partie, 99 % des prières que nous faisons, des réparations et des fêtes que nous avons dans le judaïsme, viennent réparer le gaspillage de semence, ça veut dire, malheureusement, ceux qui jettent leurs semences en vain. Toutes les fêtes, comme explique Rabbi Nahman de Breslev, viennent réparer ce qu'on appelle la Sefira (compte) du fondement. Donc, c'est important de comprendre une fois pour toutes ce que l'on fait et non pas avoir à faire un rituel, ce serait temps qu'au bout de 10 ans, la personne se réveille en disant : mais qu'est-ce que je suis en train de faire ? Pourquoi j'en suis là ? Qu'est-ce qui se passe si j'appuie sur tel bouton ? Qu'est-ce qui se passe si je tourne telle manette ? C'est ce qu'on est en train d'étudier, bien entendu, à un niveau très très bas, on ne fait pas un cours de Kabbale sur la prière, juste traverser un petit peu et se rendre compte que derrière ces mots si facilement prononcés se cachent de grands secrets et de lourdes conséquences qui peuvent construire et malheureusement, des fois, détruire si on n'est pas apte à le faire comme il le faut. C'est pour ça qu'on restera toujours dans le sens littéral, pour ne pas trop charger le cours.
Ensuite, donc... Et puis là, on dit des choses sympathiques pour ceux qui veulent comprendre : « Et ramène-nous des nations du monde, afin de remercier ton nom, ici en Israël. » Donc, le but de l'Aliya (immigration en Israël), ce n'est pas le sionisme pour la terre, et faire l'idolâtrie de la terre d'Israël, mais le but de la Torah, de revenir en Israël, c'est de revenir sur la terre, pour remercier HaKadosh Baruch Hu (Le Saint Béni Soit-Il) sur la terre, parce que la terre d'Israël ressemblerait au palais du roi. Quand on est en dehors d'Israël, on est dans les jardins du roi, en Israël, on est dans le palais du roi, à Jérusalem, on est dans la chambre du roi. Donc, on revient dans le palais du roi pour proclamer : HaShem, je ne suis pas monté en Israël parce que Herzl m'a dit de monter, ce qui n'était pas son cas, parce que pour Herzl, il fallait s'installer en Ouganda ou même en Chine, il était prêt à aller partout, créer un foyer juif, il a été un maillon malgré tout de l'histoire, très bien, tout le respect, je ne suis pas monté parce que Ben Gourion m'a fait un aéroport, je suis monté en Israël pour remercier HaShem. Il n'y a pas d'Israël sans Torah, c'est ce qu'on dit tous les matins : Oshieinou VeKibetsenu Mi'haggoyim Lehodot LeShimcha (Notre D.ieu, rassemble-nous parmi les nations pour louer ton Nom). Tout le but de revenir en Israël, c'est de remercier HaKadosh Baruch Hu et de prier ici. C'est pour cela que toutes les prières du monde entier ne se font qu'à la condition que tu te tournes vers Israël, car Israël est une terre d'accueil pour la prière et pour le judaïsme, comme le dit Rachi à propos de Moïse. Moïse ne voulait pas rentrer en Israël pour Israël, il voulait rentrer en Israël pour pratiquer les mitzvot (commandements) qui sont dépendantes d'Israël. Donc, c'est le vrai but. Lehishatabeah Beit Tefilatekha, Barouh HaShem (Pour louer ta maison de prière, Béni soit l'Éternel), et : Ki Yisrael Min HaOlam, Amar Kolam Aliyah (Car Israël, depuis la nuit des temps, a déclaré : « Montée »). Pour toutes les âmes qui viendront ici, comme on avait déjà expliqué sur le cours de vivre en Israël, ne viennent en Israël à... L'âme d'un juif n'existe que quand on est en Israël, comme c'est marqué. Eh bien, on viendra nous dire que l'âme... On nous conseillerait si on a une âme de... ou de... , obligatoire, mais... , c'est le niveau maximum qu'on puisse atteindre en Diaspora. En Israël, on atteint le niveau de..., ce qui fait que... Tout celui qui vient en Israël récupère son niveau de..., et là, il peut enfin louer D.ieu. Donc, pourquoi un montant en Israël ? Pour récupérer l'âme du juif, au plus haut degré, qui pourrait rester chez nous si on accomplit les mitzvot (commandements), mais qui peut aussi se ternir, c'est-à-dire dégager de nous si malheureusement on ne fait pas attention aux mitzvot. Donc, on voit que le but de monter en Israël, ce n'est pas simplement de créer sur le domaine cosmopolite des douze tribus le peuple d'Israël sur sa terre, mais surtout de remercier HaShem, qui est l'essentiel de la prière. Combien un juif de Diaspora devrait rajouter dans sa prière : fais-moi monter en Israël, donne-moi la force de monter en Israël, les moyens de monter en Israël, et surtout le premier bagage, la emouna (foi) de vivre en Israël, parce qu'il faut beaucoup de emouna pour vivre ici.
Après le matériel donc... On a l'habitude de le lire en forme de Ménorah, le Ari HaKadosh (le Saint Ari) ainsi que le Ben Ish'aï expliquent la valeur capitale de lire ces versets en forme de Ménorah. Donc, comme on le voit ici dans tous les livres de prières, je ne sais pas si vous le verrez bien dans la caméra, on a l'habitude de le lire, et comment est-ce qu'on le lit ? On le lira de cette façon-là, tel quel, on fait le tour à chaque fois, on le lit, c'est pas comme ça, parce que c'est vrai qu'on pourrait le mettre de droite ou de gauche, on le laisse tel quel et ce sera une très très belle segula (remède), un remède pour... et avant tout nettoyer ses yeux de ce qu'ils auraient pu observer. C'est un karcher aussi pour les yeux. Et une réparation pour le Temple céleste. Voilà. Maintenant... On ne peut pas le lire comme ça. On pourrait le lire comme ça sur le côté, mais ce n'est pas le but. Le but, c'est de laisser la Ménorah droite devant nous. Si tu peux le lire sur un parchemin écrit à la main, comme le Sefer Torah, c'est ce qu'il y a de mieux. Mais on l'a dans les livres de prières. Maintenant, si la personne a du mal à lire, elle peut le tourner. Barouh SheAmar (Béni soit celui qui a dit...). Ve'haya Olam (Et Il est le monde). Une des prières les plus... de toute la Torah, de toute la prière. Barouh SheAmar. Ve'haya Olam. Barouh Hou (Béni soit-Il). Barouh Shem Kevod Malkhouto Leolam Va'ed (Béni soit le Nom dont la glorieuse royauté est à jamais). Ici, on loue HaKadosh Baruch Hu. On fait des louanges à D.ieu dans un domaine très intime. On est en train de dire à D.ieu : voilà pourquoi on te loue. Parce que tu es un homme que quand toi tu parles, tu fais les choses. D.ieu déteste les gens qui promettent et qui ne réalisent pas leurs vœux. Tu as dit quelque chose, fais-le. On connaît la valeur de la prière. Mais la prière n'appartient qu'à ceux dont la bouche ne se trahit jamais. Le type, toute la journée, il ment, il dit, il parle, mais il ne fait pas ce qu'il dit. « Oh ouais, je viendrai te voir. » Il ne vient pas te voir. « Oh ouais, j'arrive. » Sa prière, elle n'a pas de valeur. Parce que lui-même ne donne pas de valeur à ses mots. Le roi des rois, ici, nous permet de pouvoir prononcer des mots concernant ses vertus. C'est pour cela que jusqu'à Barouh SheAmar, on était dans le monde de l'action, donc le monde des sacrifices, qu'il ne faut jamais rater. Premier palier pour monter. À partir de Barouh SheAmar, nous allons passer maintenant dans le monde de la formation. D'accord ? Comme c'est marqué ici, à partir de Barouh SheAmar, à Yotzer (Créateur), qu'on verra plus loin, on est dans le monde de la formation. Ça veut dire quoi formation ? Nous allons reconstituer une réparation qu'on va lire maintenant dans les textes, on va reconstituer un monde de transition qu'on appelle le couloir vers D.ieu dans les..., les choses qui vont suivre.
Donc, on dit Barouh SheAmar. Quand on dit Barouh SheAmar, vous savez qu'on porte bien entendu le Talit (châle de prière) sur soi. Le Talit est composé, dans le domaine de la Kabbale, de deux tsitsit (franges) qui sont devant, on les met comme les ailes d'un pigeon comme ça, car le peuple d'Israël est comparé à la colombe. Donc, on les porte sur nous, il y a les deux tsitsit derrière et les deux tsitsit devant, Yud-Ke et Vav-Ke. Nous avons donc ici Yud-Ke et Vav-Ke, le tétragramme, les quatre coins représentent les quatre lettres divines, les deux qui sont devant représentent les plus élevées, celles qui sont dans les cieux, on va parler de D.ieu. Barouh SheAmar Ve'haya Olam, donc il faudra les prendre dans la main droite qui représente la bonté pendant la lecture de Barouh SheAmar. Avant de commencer, on les embrasse, on les tient dans la main droite, Barouh SheAmar, et bien entendu, pas avec récitation, je connais par cœur, bien sûr, on ne va pas répéter à chaque fois cette phrase, mais elle est tellement importante à dire et redire, et là, avec émotion, et là, avec émotion. D'accord ? Une fois qu'on a fini, sans s'interrompre, et à partir de là, bien entendu, il est strictement interdit de s'interrompre jusqu'à la fin de la Amida, complètement. Ni : « Viens t'asseoir près de moi. » Ni : « Viens... Viens, je vais venir tout à l'heure, attends-moi, j'arrive. » Il n'y a pas de ça, il n'y a pas de téléphone, tu ne peux plus parler, tu ne peux plus parler. Pourquoi ? Parce que tu rentres le monde de la formation. Tu vas former des choses, tu es hyper occupé maintenant. Tu te trouves dans un monde élevé, la chute peut être difficile, puisque tu t'élèves. Tu tombes d'un mètre, tu tombes de dix mètres, c'est compliqué. Là, on monte à déjà cent mètres. On verra. Une fois qu'on a fini, Barouh Ata Adonai, Melech Mevorach Batishba'hot (Béni sois-tu, Seigneur, Roi loué par des louanges), on n'est pas obligé de répondre Amen aux autres.
Ensuite, ici, comme c'est marqué, on fait le premier Tehilim (Psaumes) de la formation. Mizmor LeToda (Psaume de remerciement). Mizmor LeToda. Voici le chant de... ? Du remerciement ? De la reconnaissance, plus exactement. Parce que "merci" n'existe pas en hébreu. Toda (Merci) veut dire : je te dois quelque chose. D'accord ? Comme tu dis à ta... Tu reconnais. Il n'y a pas de "merci" en hébreu. Tant que tout ça n'existe pas en hébreu. "Merci", c'est... il ne faut rien dire. Pour rendre du service, "merci", c'est un mot de... c'est une formule qui veut dire : bon allez, vas-y, je te dois plus grand-chose parce que je te dis "merci". Dans la Torah, quand on a rendu du service, c'est une dette, donc on dit Toda, qui veut dire : j'ai une dette, je te dois quelque chose, c'est une reconnaissance. Par exemple...
Pourquoi est-ce que les Hakhamim (Sages), d'après vous, nous ont-ils placés ici ? Car étant donné qu'aujourd'hui nous n'avons plus de Beit Hamikdash (Temple), plus de Kohanim (prêtres), plus de Leviim (lévites) à leur place, alors avant de commencer à construire les mondes, la première des choses sur terre, c'est de remercier HaShem. Il y avait tous les matins, hormis le Korban Tamid (sacrifice perpétuel) qui était le sacrifice du matin, le Korban Bein Ha'arbayim (sacrifice entre les deux soirs), le sacrifice de l'après-midi pour le soir, c'est pas important, donc je ne veux pas traduire tout ça, c'est juste une parenthèse que j'explique, on faisait un sacrifice primordial, le sacrifice du remerciement, de la reconnaissance. Et étant donné qu'aujourd'hui nous ne l'avons pas, nous allons prononcer avec nos lèvres, puisqu'on n'a pas les moyens de le faire avec nos mains, ce qu'on aurait dû faire avec nos mains en disant ici : tu viens faire le sacrifice de la remercier, car quand tu veux obtenir quelque chose de quelqu'un, tu ne vas pas le voir directement. D'abord, tu regardes... « Je voudrais te remercier d'abord pour tout ce que tu as fait. » Tu reconnais la personne, elle est contente parce qu'elle voit que c'est pas rentré dans l'oreille d'un sourd, c'est pas rentré chez quelqu'un qui est ingrat. La gratitude est indispensable, comme on sait tous. Donc, mitzvah (commandement) de la reconnaissance. Ensuite, tu vas pouvoir construire et demander. D'abord, tu remercies, comme un fils avec... avec son père. « Papa, hier, je me suis marié. » Un couple, au prochain, j'expliquais la valeur des parents, que tout ce que vont vivre les enfants, ils le doivent aux parents, tout le bonheur qu'ils vont avoir, si les parents n'avaient pas été là, ils ne l'auraient pas eu. Donc, c'est ce que j'explique. D'abord, merci papa. Je demande au papa de venir bénir leurs enfants, chacun, c'est très très très émouvant. Au prochain. Quand on est capable de remercier et de reconnaître le bien qu'on nous a fait, on a envie de donner encore plus. C'est ce que vient nous enseigner ici, l'éducation de l'ascension vers les mondes supérieurs.
Donc... Et là, on arrive dans un Tehilim. Alors ce Tehilim-là est un Tehilim very special. Pourquoi est-ce qu'on appelle un Tehilim spécial ? La Guemara (Talmud) nous enseigne que ce Tehilim-là est composé de particularités qu'on verra dans d'autres Tehilim, comme par exemple le Tehilim 119, 119, le Tehilim que nous prononçons pour les Tahanounim (supplications). C'est ce qu'on appelle l'alphabet. C'est un Tehilim qui est composé de l'alphabet. D'accord ? Il y a 22 lettres dans l'alphabet. Et ici, nous allons commencer par Ashrei Yoshevei Veitecha Od Yehalelucha Sela (Heureux ceux qui habitent ta maison ! Ils pourront encore te louer). Donc, ici, on va commencer le Tehilim 145. Et les Hakhamim (Sages) disent : tout celui qui prononce trois fois par jour ce Tehilim-là, ce qui est le cas des juifs, puisque dans le judaïsme, on prononce ce Tehilim maintenant, on le prononcera après la Amida et on le re-prononcera avant Min'ha (prière de l'après-midi), la prière de la Amida, donc trois fois par jour... Il n'y a pas marqué : celui qui le prononce, tout celui qui le dit de tout son cœur. Donc, il est important d'apprendre la traduction de ce que nous disons. Plus que cela encore, pour les autres Tehilim, si tu n'as pas eu les intentions, tu as fait la mitzvah (commandement), pour celui-là, selon la loi juive, si tu n'as pas eu l'intention d'au moins un seul verset qu'on verra plus tard, tu dois recommencer ce verset. Tu ne peux pas avancer, il faut absolument que tu sois présent dans ta tête et dans tes lèvres quand tu prononceras ce verset. Donc ici, qu'est-ce que nous avons ? Ça, c'est le premier Aleph (lettre hébraïque), ensuite... ensuite dans les... Aleph, Bet, Guimel, Dalet, Hé, Vav, Zayin, Het, Tet, Yud... Et ainsi de suite. Il n'y a qu'une seule lettre qui manque ici. Le noun (lettre hébraïque), David, il l'a fait exprès. Pourquoi, d'après vous ? C'est l'alphabet. Ici, chaque première lettre de chaque verset va constituer dans l'ordre chronologique de l'alphabet, chronologique de l'alphabet, l'alphabet. C'est-à-dire le... Comment on appelle ça en français ? L'alphabet. Je dis qu'il n'y a qu'une seule lettre qui manque. Et pourquoi il manquerait le noun ? La Guemara (Talmud) nous dit, parce que le noun, c'est quoi le noun ? Ça vient du mot chute, qui veut dire : celui qui tombe. Et pourquoi ? Je te dis, mais si élevé, qu'il ne supporterait pas la chute. C'est pour ça que la suite dit, le verset qui suit, c'est : « Je relève celui qui est tombé. » Donc, la lettre noun n'a pas été mise ici parce que... « Je viens relever. » Dans ce Tehilim, il y a tellement de sainteté qu'il n'y a pas de place pour ceux qui tombent. Ici, tu n'as pas le temps de tomber puisque D.ieu te dit : si tu es tombé, c'est moi qui te relève. C'est pour ça qu'il faut lire ce Tehilim avec patience. On arrive à la lettre ayin (lettre hébraïque)... Tout est très important. Non, c'est qu'une question d'habitude. C'est comme la voiture. C'est quand on monte dans une voiture pendant sa vie, avec la première, deuxième, troisième, panique... Pendant que je mets la première, une fois que j'appuie sur l'embrayage, ensuite que je lâche la main, que je remets ma main au volant, ensuite je mets le pied sur l'accélérateur, que je fasse une mesure parfaite pour ne pas caler, au bout d'un certain temps, tu ne te rends même pas compte que tu conduis. Tout est dur au début, il ne faut pas avoir peur. Quand on propose une place à 10 000 euros par mois : « Ouais, je sais tout faire, t'inquiète pas, je t'apprends vite. » Dès que ça nous intéresse, on sait comment se vendre. Il faut que la Torah nous intéresse. Tu verras, parce que ce que tu as oublié comme détail, c'est que tout ce que je vous apprends aujourd'hui, tout ce que vous apprendrez demain de la bouche de grands rabbins, sachez une chose, vous le savez déjà, pendant neuf mois dans le ventre de votre mère, vous avez appris toute la Torah. Aujourd'hui, on ne vient pas de se souvenir de quelque chose de nouveau, on vient réveiller ce qu'on a oublié dans le ventre de sa mère. Donc, on a déjà tout ça en nous, faut simplement vouloir bien se secouer. D'accord ?
Alors, ici, oui, c'est les deux premiers versets parce qu'en réalité, si le Tehilim 145 ne commence pas à... Comment ça ? Ce que je dis tout à l'heure, comme on l'a vu ici... je vais partir un peu trop loin... Voilà, il commence ici, comme c'est marqué... Guematria (valeur numérique) Emet (vérité). C'est un Tehilim de vérité. Tehila (louange), ça fait combien en Guematria ? Tehila, 440 plus 1 qu'on appelle le..., ça fait Emet. Emet, ça fait 441, Tehila, ça fait 440, donc plus 1 qu'on appelle..., ça fera ça. Bon, j'arrive maintenant à... qui, lui par contre, dans la loi juive, ne nous permet pas de pouvoir avancer, c'est celui de la reconnaissance que D.ieu nourrit le ciel et la terre. Ça commence par la lettre, pardon, pas ayin, je me suis trompé tout à l'heure. Ben oui, c'est en réalité le ayin. D'être capable de voir, d'être capable d'observer, de voir avec nos mains. On a l'habitude de faire ça. Pourquoi le Ari HaKadosh (le Saint Ari) explique qu'il est important à ce moment-là de tendre nos mains ? Pourquoi nos mains ? Parce qu'on est en train de réparer des mains. Et les dix doigts que nous avons correspondent aux dix sefirot (émanations divines), à commencer par Keter (couronne) et en finissant par Malhout (royauté). D'accord ? On les a ici. Ce qui empêche un homme de recevoir la bénédiction en haut, c'est s'il est entaché par ses conduites ou ses paroles, mauvaises paroles, il aurait bouché les canaux, c'est-à-dire les conduits de la bénédiction, avec les mains, on les débouche.
Alors, ici, il faut avoir la kavana (intention) au niveau du sens littéral, c'est-à-dire au premier niveau de compréhension de ce qu'on va prononcer avec les mots. Poteah (ouvre) veut dire : ouvre. Et Yadecha (tes mains), ta main. OuMasbia Lehol Hay Ratzon (et tu nourris tous les vivants selon ta volonté), car tu nourris, tu rassasies toutes tes créatures. Je rappelle qu'ici, on ne parle pas que des créatures dans le monde dans lequel on vit. On parle de même de ces créatures qu'on a créées par... C'est-à-dire ces anges noirs créés qui ont besoin d'être nourris. Et cette phrase-là, quand on l'a dit avec kavana, D.ieu, dans sa grande miséricorde, nourrit ces anges qui veulent notre mort parce qu'on a fauté, on est coupable par exemple, comme le gaspillage de semence ou d'avoir fait du mal ou autre chose, eh bien, ces anges sont nourris. Donc, l'importance de le dire et de penser à tout le peuple d'Israël de tout ton cœur. Si tu n'as pas eu la pensée minimale de ce que je viens de citer, tu n'as pas le droit d'avancer, il faut revenir sur ce verset jusqu'à ce que tu le dises. Donc, pourquoi là-bas quand on reviendrait et le reste on ne reviendrait pas ? Parce qu'il n'y a pas le nom de D.ieu ici. Pour ceux qui veulent un autre niveau, il serait bon de... de se réveiller un petit peu et de se dire : qu'est-ce qu'on pourrait faire comme... un peu d'effort au niveau de l'esprit pour avoir les kavanot (intentions) nécessaires. Donc, si on vérifie bien, ça commence par la lettre pé (lettre hébraïque), par la lettre aleph, par la lettre yud, ensemble, ça fait un mot de pé, aleph, yud. Juste, tu photographies dans ta tête, comme c'est marqué et imprimé dans tous les livres de prières, aujourd'hui, par... D'accord ? Poteah Et Yadecha, donc je pense à pé, aleph, yud, qui est le nom d'un ange qui apporte l'abondance. OuMasbia Lehol Hay Ratzon. Une fois de plus, ici, qu'est-ce qu'on a ? Les lettres du mot..., tav, kaf, réch, kaf sofit (lettres hébraïques finales), qui ferait donc le nom de l'ange qu'on appelle..., d'accord ? Qui, lui aussi, est un ange de bénédiction. Ce verset-là est relié particulièrement à l'argent, la parnassa (subsistance). C'est pour cela que... on le trouvera dans la bénédiction après le repas, on le trouvera aussi ici : Poteah Et Yadecha. Bien... Que... tu es comme... Attention, deux choses, chaque côté... C'est pas difficile, et pas fait pour être raté. D'accord ? Et il y a d'autres kavanot (intentions) qu'on ne va pas citer. Et on finira...
Et voilà que maintenant que c'est fait, on... on va rentrer dans d'autres Tehilim. Les Tehilim, dans l'ordre chronologique, on n'oubliera pas toujours d'avoir son esprit le matin avec ses Tehilim. Ce n'est pas parce que tu dis des choses dans la Torah que tu peux te permettre d'oublier que tu as les Tehilim sur la tête. Ce qu'on appelle la conscience. Donc, ce souvenir qu'on a des Tehilim. Et voici qu'on va commencer avec, bizarrement, ces Tehilim-là, donc très importants... Alors ce qui nous intéresse ici, je vous ai dit tout à l'heure qu'on est dans le monde de la formation. Nous allons reformer, non pas fabriquer, mais reformer ce qui a été détruit de la veille. Combien on a de sefirot (émanations divines) ? 10. Combien on a de Halleluyah (louez D.ieu) ? Alors, 1 à la fin, 2 au début, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 et 10. Alors, je vais les réciter, chaque fois que nous faisons un des Tehilim, donc je vais le prononcer une seule fois pour que tout le monde comprenne. Halleluyah ou louer D.ieu, Halleluyah, Nafshi Et HaShem, Halleluyah, HaShem Bechayay... Ça commence par quel mot ? Halleluyah, on est d'accord ? Et ça finit par quoi dans ce même Tehilim ? Lo'ez Tze'on Ador Vador Halleluyah. Donc, ça fait combien de Halleluyah pour l'instant ? 2. Ça, c'est contre Keter, Hokhma (Couronne, Sagesse). Ensuite, on reprend Halleluyah. Ça fait combien ? 3. Et ça finit par quoi ? OuMishpatim Bal Yedoroum, Halleluyah. Ça fait 4. Ensuite, on reprend Halleluyah une fois de plus. C'est-à-dire que chaque Tehilim, les 5 Tehilim que nous avons, commencent par Halleluyah, Halleluyah, Halleluyah, Halleluyah, Halleluyah. Ça nous fait 10. Chaque fois, qu'est-ce qu'on fait ? On part du monde de la... Je crois d'ailleurs que ça part du monde de la Malhout (royauté) au monde du Keter (couronne). Pour arriver à la fin, Chegoul HaShem, Chegadash (La grandeur de D.ieu, qu'elle est grande). Et on finira par Halleluyah, et on arrive à... Je dis qu'à chaque fois pour ne pas prononcer le nom de D.ieu. Ensuite, on se lève et on dit... On n'est pas obligé de se lever maintenant. 4 pesukim (versets)...
Pourquoi qu'adversé ? Parce que maintenant qu'on a préparé ces dix sphères qui représentent le monde de la formation, on va les remettre, on fait ménage à travers ces Tehilim (Psaumes). Vous comprenez l'importance, maintenant, de ce qu'on est en train de faire le matin ? Qu'est-ce que tu es en train de courir ? Mais tu te rends compte de ce qu'on est en train de faire ? Tu es en train de te préparer le couloir de l'abondance. Prie bien. Au lieu d'avoir regardé des films jusqu'à 10 h, 3 h du matin, prie bien le matin, prononce bien. Il y a vraiment marqué Halleluyah (louez D.ieu). Il y a vraiment marqué Halleluyah. Avec un hé (lettre hébraïque), prononce bien, tu es en train de remettre ça. C'est quoi ce ménage qu'on fait le matin ? On fait le ménage dans les cieux, on ne se rend pas compte. Par là, ma grand-mère, tu connais ? Non, tu es en train de reformer le monde, crois pas que ce que tu fais, ça a des petites conséquences. C'est comme la vie, tu appuies sur un bouton, tu crois que tu n'as rien fait, tu as éclairé toute une pièce. C'est pareil dans le sens contraire, tu appuies sur un bouton, l'interrupteur, tu as éteint toute une pièce et les gens qui sont là-bas peuvent se faire mal parce qu'ils ne voient plus rien. C'est exactement pareil dans le monde de la prière. La prière, chaque mot, tu appuies sur un bouton, tu amènes de la lumière dans le monde d'en haut. Ce qui fait que les gens se bénissent parce qu'ils se voient clairs grâce à toi. Car tout ce qui existe dans les cieux n'existe que parce que nous, nous sommes là. C'est pour ça qu'ils nous en veulent quand on ne fait pas attention aux mitzvot (commandements). Vous avez compris ?
Alors ces quatre versets, eux viennent réparer maintenant qu'on a préparé les Halleluyah, Halleluyah, Halleluyah, Halleluyah, donc les dix mondes au tétragramme, ce qui fait que le premier verset de Barouh Adonai L'Olam Amen (Béni soit l'Éternel à jamais, Amen) vient réparer la lettre yud (lettre hébraïque). Donc, deuxième verset, Barouh HaShem MiTzion, Shochen Yerushalayim, Halleluyah (Béni soit l'Éternel depuis Sion, qui habite Jérusalem, Halleluyah), c'était pour la lettre hé (lettre hébraïque). Barouh HaShem Elokim, Elokei Yisrael (Béni soit l'Éternel, D.ieu, D.ieu d'Israël), c'est pour la lettre vav (lettre hébraïque). Et pour finir, Ouvarouh Shem Kevodou Leolam Va'ed (Et béni soit le Nom de sa gloire, à jamais), c'est pour la lettre hé. Ce qui fait qu'en prononçant ces quatre versets du matin, nous allons reconstituer, remettre, reformer le tétragramme détruit par nos péchés de la veille. D'où l'importance de ne pas dire... Non, et la kavana (intention)... Premier verset, quatre versets pour quatre lettres du tétragramme, réparation du nom divin, réparation plus exactement, et la reformation du nom divin. Parce que quand on fait des bêtises, étant donné que D.ieu nous accompagne partout où on est, dans chaque juif, il y a le tétragramme, les bêtises que nous faisons font tout simplement renverser les lettres, comme on le voit chez Laban qui a voulu, comme on l'a expliqué sur le cours de Pessah (Pâque), il a voulu tout mélanger, il n'y a pas pire au monde que de mélanger les lettres de D.ieu. Le Yud-Ke-Vav-Ke deviendrait Hé-Vav-Yud-Ke, tu as mélangé les lettres, tu les as défaites. Si tu n'as pas les kavanot, c'est-à-dire que si tu ne pries pas avec ferveur... Encore une fois, quand je parle des kavanot, celui qui prie comme il prie, c'est bien, si tu peux faire un peu d'effort, là, c'est mieux. Si tu n'as pas les kavanot, D.ieu fera en sorte de les mettre, je ne veux pas vous décourager, mais c'est tellement facile à noter, à prendre dans ce livre de prières-là d'ailleurs, qui s'appelle Avodat HaKodesh (Service du Sacré), tout est marqué, il n'y a même pas besoin de faire des recherches. D'accord ?
Et là, on arrive à VaYidaber David Et HaShem (David parla à l'Éternel). Et là, on le dit avec une grande kavana, une fois de plus en se mettant debout. Et bizarrement, vous savez que, comme dit Rabbi Nahman de Breslev ainsi que tous les livres de Moussar (éthique juive), il est impératif d'aider notre prière à monter. La tsedaka (charité) est une échelle qui part de ce monde et qui arrive jusqu'au trône divin. Donc, il est important de mettre toujours de la tsedaka avant chaque prière. On le sait. Avant la Amida, on va mettre ici trois pièces dans la tzedaka. Avant Min'ha, on mettra aussi trois pièces. Pour Arvit (prière du soir), il y a un problème, car on ne met pas de tzedaka la nuit. On peut donner à un pauvre de l'argent. On ne met pas dans la boîte de tzedaka la nuit, car c'est la rigueur. La rigueur règne dans le monde, l'atmosphère. Donc, on ne mélange pas les deux. Comment on fait ? Ce n'est pas obligé, je vous le donne comme conseil. C'est ce que moi-même je fais en général. Quand je mets mes trois pièces pour Min'ha, je rajoute trois pièces pour Arvit. Je les mets à l'avance. Je fais pareil pour le Shabbat. Comme le Shabbat, on ne peut pas donner la tzedaka. Il y a une segula (remède) extraordinaire de mettre de la tzedaka avant l'entrée de Shabbat, en disant : Barouh Honen HaDa'at (Béni soit celui qui donne la connaissance). En général, c'est les femmes qui le font. Là-bas, je ne prends pas trois pièces, je prends six pièces. Pourquoi ? Je mets avant l'entrée de Shabbat pour Min'ha, et je mets encore trois pièces pour le lendemain, pour la sortie du Shabbat. Le Ben Ish'aï, il ne faisait pas comme ça. Le Ben Ish'aï, il préparait des légumes, et quand... tous les Shabbat, il disait ça, il préparait deux légumes et encore un légume qu'il donnait, à la sortie du Shabbat, à un pauvre. Pour ne pas perdre l'occasion de donner de la tzedaka même pendant le Shabbat, mais de façon permise. Pour vous dire à quel point les Hakhamim (Sages) étaient vigilants dans ce genre de choses. Tsedaka Tazil MiMavet (La charité sauve de la mort).
Pourquoi ces trois pièces ? Alors, on pourrait dire : on donne deux pièces et on donne une pièce. C'est ce qu'il faut faire. Pourquoi ? On pourrait dire : je donne trois pièces, ou je donne une pièce et deux pièces. On va expliquer qu'en réalité, à ce moment-là, nous allons réparer un ange accusateur. Nous allons le remettre à sa place. Cet ange accusateur, pour lequel nous allons mettre deux pièces et une pièce le matin, correspond à un acte qui a été commis dans la droiture des choses, mais qui malgré tout a fait du mal à quelqu'un. Et on sait que dans ce monde, il ne faut faire de mal à personne. On a fait un cours sur la vie du chien. Il ne faut pas faire de mal aux animaux. À plus forte raison, à un homme. Et Jacob avait appris le droit d'aînesse. C'était son droit. La preuve en est que D.ieu lui a donné la réussite pour cela. Sa mère était derrière. La prophétie était avec lui. Son père l'a dit : « Tu restes béni. » Dans tous les cas de figure, on avait le droit de le faire. Mais il y a eu un cri et des larmes qui ont été versées à cause de cela. Deux larmes sont sorties, donc une larme de chaque œil d'Esaü. Et ces deux larmes-là sont tombées. La dernière larme est restée collée à l'œil. Cette dernière larme qui est restée collée à l'œil d'Esaü, jusqu'à aujourd'hui, jusqu'à la venue du Messie, nous accuse tous les matins : « Ouais, vous venez prier comme les premiers-nés, vous, Israël, mais vous avez pris le droit d'aînesse. » Mais on l'a pris parce qu'on l'a racheté. Malgré tout, il a mal. Donc, pour atténuer sa douleur, nous mettons deux pièces en même temps, représentant les deux larmes d'Esaü qui sont tombées, et nous mettons une troisième pièce, surtout pas ensemble, pas trois pièces d'un coup, mais deux pièces et une pièce, pour celle qui est restée collée. Et chaque matin, quand les juifs de toutes les synagogues dans le monde mettent deux pièces, une pièce avec le sourire, alors, Barouh HaShem, ils atténuent la rigueur d'Esaü dans les cieux, et notre prière, une fois de plus, peut passer sans avoir d'obstacle sur sa route.
D'où l'importance de mettre de la tsedaka, comme c'est le cas ici. Comme c'est marqué : car dans tes mains, tu as la force de pouvoir avoir... faire grandir le nom de D.ieu et d'atténuer la sévérité en mettant justement ces pièces. Ensuite, nous arrivons à... D'accord. Il dit ici, pas simplement, il dit que... a la force, Barouh HaShem, de... de faire entrer la Shekhina (présence divine) dans le monde dans... Barouh HaShem, il dit, à part cela, c'est... tu reconstitues le monde de D.ieu, comme l'a expliqué le... à la page... Là-bas, il y a marqué : quand tu prends la pièce, tu prends le yud (lettre hébraïque), ta main, c'est le hé (lettre hébraïque), tu le tends et tu les mets dans la main du pauvre, ça fait Yud-Ke-Vav-Ke, comme explique le Gaon de Vilna aussi. D'accord ? Dans la tsedaka, tu reformes le tétragramme. Donc, c'est important de le vivre. Mais s'il n'y a pas de pauvres, alors tu les mettras dans la boîte de tsedaka. Le fait que Jacob ait acheté le droit d'aînesse à son frère... Le droit d'aînesse que Jacob a acheté a créé des larmes chez Esaü, et ces larmes... on les répare avec la tsedaka du matin. D'accord, mais est-ce qu'il y a... et Benjamin, des épreuves, et la cour a reçu... c'est un lien avec la faute ? Il y a un lien, oui, puisqu'il y a marqué comme ça... je crois que c'est le... qui le ramène, le Midrash (commentaire biblique) aussi en tout cas, de façon certaine, le ramène, le... c'est-à-dire une référence. C'est que le fait que nous ayons pris le droit d'aînesse, Rebecca a dit à Jacob : si tu dois être maudit par ton père, parce qu'il estimerait que tu n'avais pas à le faire, par exemple, alors ça viendrait sur moi. En réalité, ce que veut dire Rebecca à son fils, ce n'est pas que ça vienne sur elle. Elle est en train de lui dire : des fois, il faut rentrer dans la boue pour trouver des diamants. Sache qu'en allant prendre le droit d'aînesse, tu vas faire souffrir quelqu'un malgré tout. Et il faut que tu le fasses. C'est comme un accouchement. Il n'y a pas d'accouchement sans douleur. Mais en fin de compte, on est heureux d'avoir cet enfant. Il y a un prix à payer. Pour revenir à ce que tu disais tout à l'heure, ce sera le dû à payer. Tu vas souffrir en payant trois épreuves. C'est qui... ? Esaü, ton frère, te poursuivra jusqu'à la fin des temps. Paye le prix. Laisse-le poursuivre, paye le prix. Laban. Tu travailleras chez Laban et il te fera travailler dur pendant des années. Paye le prix, souffre. Joseph. Tu perdras ton fils... Rebecca, pardon, je ne sais pas pourquoi je dis Rachel à chaque fois, mais Rebecca vient et dit à son fils qu'elle est la terre, elle viendra sur le mot... et non pas sur elle-même, mais sur la notion de... Des fois, sur terre, comme tu dis, des fois, tu ne peux pas passer de l'autre côté du fleuve sans te mouiller, il faut que tu rentres dans l'eau. Paye le prix, rentre dans l'eau. Des fois, il faut savoir payer le prix pour pouvoir arriver de l'autre côté d'Israël, du Jourdain. Il faut savoir que c'est comme ça que ça se passe. On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs, comme on a l'habitude de le dire en français. Donc oui, il y a une souffrance qui a été, si tu veux, réhabilitée pour payer ce... notre dû, car on ne fait pas une injustice malgré tout en faisant souffrir les autres.
Une question par rapport à Rabbi Akiva, est-ce que tu as pas sa voix... si ce n'était pas opposé au mariage de sa fille, est-ce qu'un érudit en Torah serait devenu un érudit en Torah ? D'abord et avant tout, je ne vois pas de rapport avec la prière, mais je vais quand même te répondre brièvement. Dans tout mal, il y a du bien. Je ne sais pas si... Il faut d'abord comprendre la raison de Rabbi Akiva d'accepter de l'épouser. C'est un homme qui ne savait ni lire la Torah, qui n'était pas un érudit en Torah. Kalba Savoua voulait un mari érudit en Torah pour sa fille. Un érudit en Torah, donc sa cause était noble et reconnue. Seulement, lui n'a pas pu voir les vertus de son ouvrier parce qu'il était ouvrier chez lui à l'époque. Donc, de dire si ceci ou cela... Ce que je sais, c'est que Rabbi Akiva est déjà mentionné dans la Torah au nom de..., comme c'est marqué dans la Torah à propos de Jacob, Jacob le fort. Son élève, Rabbi Akiva. Donc, il serait devenu Rabbi Akiva ou pas, avec ou sans, je pense que c'est une leçon pour nous à retenir. Que dans ce monde, il y a deux façons d'avoir un gendre. Ou d'épouser un érudit en Torah pour sa fille, ou de faire de quelqu'un un érudit en Torah, comme Rabbi Akiva. Le plus grand des deux, il est évident que plus grand est celui qui fait d'un 0 un 10 que celui qui a pris déjà un 10 pour en faire un 10. C'est sûr.
On arrivera à cette dernière notion, je... en tout cas, juste ce monde-là de... Alors, vous savez que, Barouh HaShem, jusqu'à aujourd'hui, on se doit de reconnaître la sortie d'Égypte, de remercier, et quand on dit reconnaître, c'est remercier HaShem. Et les Hakhamim (Sages) nous disent que, Barouh HaShem, l'importance d'avoir une kavana (intention) au moins précise quand on chante Az Yashir Moshe (Alors chanta Moïse), mais on ne peut pas chanter parce qu'il est tard, on est pressé pour aller au travail ou aller étudier la Torah, Az Yashir Moshe, Ve'Bnei Yisrael (Alors chanta Moïse et les enfants d'Israël), ça sera... Il faut avoir le ressenti que, toi aussi, tu sors en ce moment, à travers les miracles de la mer Rouge. C'est très important. Pour ça, il y a des pistes, il y a des façons de faire, une d'entre elles, c'est par exemple quand tu es assis à la synagogue comme ça, tu bouges un peu tes pieds, c'est pas obligé ce que je dis, c'est juste pour te donner l'impression, ou alors de fermer les yeux et d'imaginer qu'à droite, tu as de l'eau, à gauche, tu as de l'eau, tu avances avec le peuple d'Israël, car tous les jours, D.ieu nous sauve de décrets qui pourraient nous ramener à l'esclavage, ou l'esclavage du corps, de notre esprit. D'où l'importance, avec l'aide de D.ieu, de ressentir, comme le dit la Guemara (Talmud) : celui qui a l'habitude de chanter de tout son cœur Az Yashir Moshe, Az (alors) veut dire : aussi dans l'avenir, on chantera, c'est une preuve qu'il y a la résurrection des morts, puisque, étant déjà parti de ce monde, il reviendra. Quoi qu'il en soit, avec l'aide de D.ieu, de ressentir absolument ce verset-là, même les femmes, pour elles, c'est très important de chanter. D'accord ? Et puis donc, on arrivera à la fin de Az Yashir Moshe, et on arrive d'un coup au Kaddish, où là, on va passer une fois de plus dans un monde différent.
Le monde différent donc, le monde de Yotzer Or (Créateur de la lumière). À partir de là... Je rappellerai juste que ce... qu'on a ici est si important que le Ari HaKadosh (le Saint Ari) dit que c'est... c'est le lance-pierre de la prière, ce... Il ne faut absolument jamais rater ce... jamais, jamais, jamais. Et si on est seul parce qu'on s'est levé en retard, on dira une Mishnah (enseignement du Talmud) de Rabbi Akiva où là-bas, on parle justement des... d'en haut, où il y a ce verset... D'accord, ça, il faut 10 pour le dire ici. Et là, on va passer du monde de la Yetzira (formation), de la formation au monde de la Beriah (création), c'est-à-dire de la création, qu'on étudiera bien et D.ieu demain en vous accueillant, Barouh HaDomel Amen (Béni soit celui qui parle, Amen).
Termes clés traduits en français
Lexique Détaillé (Part 2)
Hébreu | Translittération | Explication Détaillée |
---|---|---|
עולמות | Olamot | Désigne les différents niveaux de réalité spirituelle, invisibles à l'œil humain, qui coexistent avec notre monde physique. Ces mondes, hiérarchisés et interdépendants, sont accessibles par la prière, qui permet de s'élever et de se rapprocher de D.ieu. |
ארבע עולמות | Arba Olamot | Littéralement "quatre mondes", ce terme désigne les quatre mondes spirituels principaux dans la Kabbale : Asiya (action), Yetzira (formation), Beriah (création) et Atzilout (émanation). Chaque monde représente un niveau de proximité avec D.ieu et possède ses caractéristiques spécifiques. |
עשיה | Asiya | Le monde de l'action, le monde physique dans lequel nous vivons. C'est le monde le plus éloigné de D.ieu parmi les quatre mondes, mais il est le point de départ de notre ascension spirituelle. |
יצירה | Yetzira | Le monde de la formation, un monde spirituel plus élevé que la Asiya. Dans ce monde, les forces spirituelles prennent forme et influencent le monde physique. |
נץ החמה | Netz Hahama | Littéralement "fleur du soleil", ce terme désigne le lever du soleil, moment précis où le soleil apparaît à l'horizon. Ce moment est considéré comme particulièrement propice à la prière, car il symbolise le renouveau et la lumière divine qui éclaire le monde. Prier à ce moment précis permet de s'unir à cette énergie de renouveau et de recevoir une protection particulière pour la journée. |
צדיקים | Tzaddikim | Désigne les justes, les personnes qui vivent une vie pieuse et accomplissent les mitzvot (commandements) avec dévouement. Les tsaddikim sont des modèles à suivre et leurs prières ont un grand pouvoir d'intercession. Ils sont capables, par leur mérite, d'influencer le cours des événements et d'attirer la bénédiction divine sur le monde. |
יום שני | Yom Sheni | Littéralement "deuxième jour", ce terme désigne le deuxième jour de la création du monde. Selon le Zohar, c'est à ce moment que le Yetser Hara (mauvais penchant) a été créé et que le ciel et la terre ont commencé à se séparer. Ce jour symbolise la dualité, les défis et les tentations du monde physique, auxquels l'homme est confronté depuis lors. |
יצר הרע | Yetser Hara | Le mauvais penchant, l'inclination au mal présente en chaque être humain. Il nous incite à transgresser les mitzvot (commandements) et à nous éloigner de D.ieu. Le Yetser Hara est un défi constant que nous devons surmonter grâce à l'étude de la Torah, l'accomplissement des mitzvot et la prière. |
זהר הקדוש | Zohar HaKadosh | Littéralement "le Splendeur Sacré", le Zohar est un texte fondamental de la Kabbale (mysticisme juif). Il offre une interprétation mystique de la Torah et révèle les secrets de la création, des mondes spirituels et du rôle de l'homme dans l'univers. |
שלום | Shalom | Signifie "paix", mais il englobe aussi les notions d'harmonie, de complétude et de bien-être. Le shalom est un état idéal que nous devons rechercher dans nos relations avec D.ieu, avec nous-mêmes et avec les autres. Il représente l'unité et l'équilibre, et est essentiel pour la réalisation du potentiel spirituel de l'homme. |
השם יברך את עמו בשלום | HaShem Yevharekh Et Amo BaShalom | "Que l'Éternel bénisse son peuple dans la paix". Cette phrase biblique exprime la bénédiction divine sur le peuple d'Israël lorsqu'il vit en paix et en harmonie, observant les mitzvot (commandements) et se rapprochant de D.ieu. Elle souligne l'importance de la paix pour recevoir la bénédiction divine. |
מחלוקת | Mahloket | Une divergence d'opinions entre les sages sur un point de loi juive. Les mahlokot (pluriel) sont fréquentes dans le Talmud et reflètent la richesse et la complexité de la tradition orale juive. Elles ne sont pas des désaccords stériles, mais des expressions de la recherche constante de la vérité et de l'application de la Torah à des situations nouvelles. |
גמרא | Guemara | Le recueil des discussions rabbiniques sur la Mishnah (enseignement du Talmud), formant la base de la loi juive (Halakha). La Guemara analyse en profondeur les enseignements de la Mishnah, explore les différentes opinions des sages et dérive des lois pratiques pour la vie quotidienne. |
מסכת ברכות | Massechet Berachot | Littéralement "Traité des Bénédictions", ce traité du Talmud traite des lois des bénédictions, élément essentiel de la pratique juive. Il explore les différentes catégories de bénédictions, les moments où elles doivent être récitées et les intentions (kavanot) qui les accompagnent. |
תפילין | Tefilines | Boîtiers en cuir contenant des parchemins sur lesquels sont inscrits des versets de la Torah. Ils sont portés sur le front et le bras gauche pendant la prière du matin par les hommes juifs. Ils symbolisent la soumission de l'esprit et du cœur à D.ieu et rappellent constamment la présence divine et nos obligations envers Lui. |
שחרית | Shaharit | La prière du matin, récitée chaque jour par les Juifs. Elle est composée de plusieurs sections, dont le Kriat Shema (lecture du Shema), la Amida (prière debout) et des psaumes (Tehilim). La prière du matin est une occasion de remercier D.ieu pour le don de la vie, de se consacrer à son service et de demander sa protection et sa guidance pour la journée à venir. |
קריאת שמע | Kriat Shema | La lecture du Shema Yisrael (Écoute Israël), une déclaration fondamentale de la foi juive qui affirme l'unité de D.ieu. La lecture du Shema est un commandement de la Torah et un élément central de la prière du matin et du soir. Elle rappelle l'essence du judaïsme : l'unicité de D.ieu, l'amour pour Lui et l'obligation de vivre selon ses préceptes. |
מניין | Minyan | Un minyan est un quorum de dix hommes juifs adultes requis pour certaines prières et rituels, comme la répétition de la Amida (prière debout) et la lecture de la Torah. La présence d'un minyan symbolise l'unité du peuple juif et renforce la puissance de la prière. Selon les Chazal, la prière collective est plus méritoire que la prière individuelle, car elle représente l'union du peuple d'Israël devant D.ieu. |
תשובה | Techouva | La techouva est le processus de repentir sincère pour les péchés passés et la résolution de s'améliorer. Elle implique la reconnaissance de ses fautes, le regret sincère, la confession verbale, la réparation du dommage causé et la détermination de ne pas répéter ses erreurs. La techouva est un pilier du judaïsme et est accessible à tout moment. |
הנץ | H'onetz | L'aube, la période précédant le lever du soleil. C'est un moment considéré comme particulièrement propice à l'étude de la Torah et à la prière, car le monde est encore calme et l'esprit est plus réceptif à la spiritualité. La prière à l'aube est considérée comme particulièrement puissante, car elle précède le réveil du monde et permet de se connecter à D.ieu avant d'être absorbé par les préoccupations matérielles. |
שטיבל | Stiebel | Un Stiebel est une petite salle de prière, souvent située dans une maison privée. Les Stiebel offrent une atmosphère plus intime et informelle que les grandes synagogues et permettent aux gens de prier à différentes heures de la journée. Bien que pratique, la multiplication des horaires de prière dans les Stiebel peut entraîner un relâchement dans la discipline personnelle et une tendance à reporter la prière à des heures plus tardives, ce qui est déconseillé. |
צדקה | Tsedaka | La tsedaka désigne la charité, l'acte de donner aux nécessiteux. C'est une mitzvah (commandement) importante dans le judaïsme, considérée comme un acte de justice sociale et de compassion. Donner la tsedaka purifie l'âme et attire la bénédiction divine. Dans le contexte de la prière du matin, il est recommandé de donner trois pièces de monnaie avant la Amida (prière debout), en référence aux trois niveaux de réparation des fautes. |
דמעות עשיו | Dmaot Essav | Littéralement "larmes d'Esaü", ce terme fait référence aux larmes versées par Esaü lorsqu'il a perdu le droit d'aînesse au profit de son frère Jacob. Ces larmes, symbole de la douleur et de la frustration d'Esaü, continuent d'accuser le peuple juif. La tradition enseigne que l'on peut atténuer ces accusations en donnant la tsedaka (charité), notamment en déposant trois pièces de monnaie avant la Amida du matin, deux pour les larmes qui sont tombées et une pour la larme restée collée à l'oeil d'Esaü. |
תיקון | Tikkun | Ce terme signifie "réparation" et se réfère à l'acte de corriger une faute ou une imperfection. Dans le judaïsme, le tikkun peut se faire à différents niveaux : personnel, collectif ou cosmique. La prière, l'étude de la Torah et l'accomplissement des mitzvot (commandements) sont des moyens de réparer les fautes et de contribuer à la perfection du monde. |
IYH svp soutenez les institutions du Rav, ainsi que les trois collelim et avrechim
≡ 🪐(🔐🔤)∪(💭📍)∖(📚🔍)⟨CC BY-SA⟩⇔⟨🔄⨹🔗⟩⊇⟨👥⨹🎁⟩⊂⟨📝⨹🔍⟩⊇⟨🔄⨹🔗⟩⊂⟨📚⨹🔬⟩⊇⟨🔄⨹🔗⟩🪐
(📜🔥 Créé par HKBH avec Yehudi Tam comme un récipient reconnaissant, dans la miséricorde 📜🔥)