Audio du Chiour Partie 5 de 5
Cette transcription n’a pas été revue par R. Touitou chlita
Cette cinquième et dernière partie du cours sur la prière du matin conclut l'exploration de la 'Amida en se concentrant sur les sections finales, après les Hoda'ot (remerciements). Le Rav Touitou shlita nous guide à travers une analyse détaillée de prières cruciales telles que Retzeh, Modim, Birkat Kohanim, UveleTzion, et Aleinou Leshabe'ah. Il dévoile les subtilités de chaque passage, expliquant le sens simple (pshat) accessible à tous et approfondissant le sens mystique (sod) pour les plus érudits. L'accent est mis sur l'importance de la kavana (intention) sincère, notamment lors de la demande du retour à Sion et de la récitation des treize attributs de miséricorde. Le Rav insiste sur le respect de la Halakha (loi juive) pendant la prière, en particulier concernant la Birkat Kohanim et la répétition de la 'Amida (Hazara). Ce cours, tout en rappelant l'importance de la teshuva (repentir) et d'une bouche pure, nous invite à vivre la fin de la 'Amida comme un moment privilégié de connexion spirituelle, un dialogue intime avec D.ieu, et une opportunité de réparer les fautes passées.
Briefing En Bref
Ce cours du Rav Touitou conclut son enseignement sur la 'Amida, explorant les sections finales après les Hoda'ot (remerciements). L'objectif est d'approfondir la kavana (intention) et d'améliorer la qualité de la prière, notamment pour Retzeh, Modim, Birkat Kohanim, UveleTzion, et Aleinou Leshabe'ah.
Le Rav insiste sur l'importance d'une bouche pure et du repentir (teshuva) pour une prière efficace. Il explique la signification cachée de certaines prières, comme UveleTzion pour la réparation de zera levatalah (la semence perdue). Il détaille les lois halakhiques liées à la Birkat Kohanim et à la répétition de la 'Amida (Hazara), mettant en garde contre les erreurs courantes.
Le Rav dévoile également des kavanot (intentions) et des noms d'anges liés à certaines prières, offrant ainsi un aperçu du sens mystique (sod) pour les étudiants avancés. Il souligne l'importance de réciter chaque prière avec concentration, en respectant les pauses et les intonations.
Ce cours s'adresse aux Juifs orthodoxes de tous niveaux, encourageant les débutants à se concentrer sur le sens simple (pshat) et à suivre le Choul'han Aroukh, tandis que les plus avancés pourront explorer le sod.
Enfin, le Rav encourage la mise en pratique progressive de ces enseignements, en intégrant les prières et les kavanot une par une, pour une connexion plus profonde avec D.ieu. ( Retzeh Hashem Elokenou...de bonheur.)
Table des Matières
Le texte explore la fin de la prière du matin, un moment riche en subtilités et en profonde spiritualité. Il nous invite à un voyage à travers les différents niveaux de la prière, du sens simple au sens mystique, pour une connexion plus intime avec le divin.
I. La Place Paradoxale de LaMinim et LaMalchinim dans la Amidah
Ce chapitre initial s'interroge sur la position tardive, mais néanmoins essentielle, de LaMinim et LaMalchinim dans la Amidah. Il explore le lien complexe entre le mal et le bien, la nécessité de la Teshuva (repentir), et le processus de réparation spirituelle. (Oui. Euh on a fait euh… LaMalchinim...répondre à ta question.)
II. LaMinim : Une Demande Implicite de Purification Spirituelle
Au-delà de l'apparence d'une malédiction, ce chapitre analyse LaMinim comme une aspiration à un environnement spirituel purifié. Il met en lumière l'influence néfaste du Lashon Hara (médisance) et du mauvais œil, et l'importance de cultiver une atmosphère de sainteté. ( Aval...Tov (Bien/Bon).)
III. Le Repentir des Méchants : Entre Justice et Miséricorde
À travers l'exemple de Rabbi Elazar ben Rabbi Shimon bar Yohaï, ce chapitre explore la tension entre la justice divine et la possibilité du repentir pour les méchants. Il aborde également le libre arbitre et l'importance de choisir la voie de la Torah en Terre d'Israël. (On on a appris...dans la Amidah.)
IV. Retzeh : La Puissance Transformatrice de la Parole
Ce chapitre se penche sur la kavana (intention) de Retzeh, révélant comment la parole peut transformer le malheur en bonheur. Il s'appuie sur l'enseignement de Masekhet Ketoubot pour souligner les conséquences d'une bouche pure ou impure. (Retzeh Hashem Elokenou...propre.)
V. Humilité et Gratitude : Le Chemin du Retour à Sion
L'importance de l'humilité et de la concentration pendant la prière est au cœur de ce chapitre. Il explore la demande du retour à Sion, la signification profonde de dire "Amen" avec ferveur, et la gratitude exprimée dans le Modim DeRabbanan. (VeAta BeRakhamikha HaRabim...génial.)
VI. Birkat Kohanim : Un Moment de Sainteté Enveloppé de Lois et Coutumes
Ce chapitre détaille les lois et coutumes qui entourent la Birkat Kohanim, expliquant la signification du geste de poser la main sur la tête des enfants et l'importance de préserver le silence sacré pendant la bénédiction. (De la protection...Respecte-la.)
VII. UveleTzion : Le Secret de la Réparation de l'Alliance
Dévoilant la dimension mystique de UveleTzion, ce chapitre explore son lien avec la réparation des fautes liées à la semence et au corps. Il explique également la raison de son omission lors d'un deuil. (*Et là...Voilà.)
VIII. Un Voyage à Travers les Mondes Spirituels : La Mitsva du Shabbat
Ce chapitre nous guide à travers la transition entre les mondes spirituels de la Beria, Yetzira, et Assiya pendant la prière. Il met en lumière la Mitsva de se souvenir du Shabbat comme un lien entre le monde terrestre et le monde céleste. (Pourquoi on arrive au Kaddish...Assiya.)
IX. Aleinou Leshabe'ah : L'Hymne à l'Unité Divine et la Conclusion de la Prière
Ce chapitre final célèbre l'importance d'Aleinou Leshabe'ah, expliquant la manière de la réciter et son lien profond avec la Gueoula (rédemption). Il conclut la prière avec les Pessoukim, les Segoulot, les treize attributs du Rambam, et les dix souvenirs, comme autant de guides sur le chemin spirituel. (Ata Kadosh...de bonheur.)
Briefing Détaillé
Ce chiour offre une exploration détaillée de la dernière partie de la prière du matin (Chiour), un moment riche en subtilités et en profondeur spirituelle. Il commence par examiner la place apparemment paradoxale de LaMalchinim dans la Amidah, expliquant son importance cruciale pour la réparation spirituelle malgré sa position tardive. Le lien entre le mal et le bien est ainsi mis en lumière, soulignant la nécessité de retirer le mal pour atteindre le plus haut niveau spirituel.
L'analyse se poursuit avec LaMinim, révélant sa nature profonde non pas comme une malédiction, mais comme une demande implicite de purification de l'atmosphère spirituelle. Le texte justifie la demande de punir les méchants selon la Torah, tout en insistant sur l'importance d'un environnement spirituel sain, débarrassé des influences néfastes du Lashon Hara et du mauvais œil.
Le thème du repentir des méchants est ensuite abordé à travers l'exemple de Rabbi Elazar ben Rabbi Shimon bar Yohaï. Le texte distingue la demande de punir les méchants de l'espoir de leur repentir, illustrant une approche nuancée face aux individus nuisibles. La question du libre arbitre et du choix de vivre selon la Torah en Terre d'Israël est également évoquée.
La signification de Retzeh est ensuite explorée, expliquant la transformation du mot Tzara (malheur) en Retzeh (Tu veux) et son importance pour la kavana (intention) pendant la prière. L'impact d'une bouche pure et les conséquences d'une bouche impure sur le destin sont soulignés, en s'appuyant sur l'enseignement de Masekhet Ketoubot.
Le chiour insiste ensuite sur l'importance de l'humilité et de la concentration pendant la prière, en particulier lors de la demande du retour à Sion. Il souligne l'importance de dire "Amen" avec ferveur à HaMakhazir Shekhinatou LeTzion, exprimant ainsi un désir sincère de voir la présence divine revenir à Jérusalem.
Les lois et coutumes de la Birkat Kohanim sont ensuite détaillées, expliquant les règles concernant la position du corps, l'interdiction de parler, et la coutume de mettre la main sur la tête des enfants. L'accent est mis sur le respect et la concentration nécessaires pour recevoir pleinement la bénédiction sacerdotale.
Le chiour révèle ensuite la signification cachée de UveleTzion, la reliant à la réparation des fautes liées à la semence (zera levatala) et au corps. Il explique la raison de son omission lors d'un deuil, afin d'éviter toute accusation implicite envers le défunt.
La transition entre les mondes spirituels de la Beria, Yetzira, et Assiya pendant la prière est également expliquée, ainsi que les prières spécifiques associées à chaque monde. Ce passage souligne la dimension mystique de la prière et son pouvoir d'élever l'âme vers des niveaux de conscience supérieurs.
L'importance d'Aleinou Leshabe'ah est ensuite mise en avant, en insistant sur la manière de la réciter avec concentration et les pieds joints, et en expliquant son lien avec la Gueoula (rédemption). Le texte souligne la puissance de cette prière et son rôle dans l'avènement d'un monde meilleur.
Enfin, le Rav Touitou chlita conclut en rappelant les points importants du Chiour, notamment l'importance des treize attributs du Rambam et des dix souvenirs. Il met en garde contre les paroles impures et encourage l'utilisation d'une bouche sainte pour transformer le malheur en bonheur, soulignant ainsi le pouvoir de la parole et de l'intention dans la prière.
Kavanot et Les Noms d'Anges Associés Aux Prières
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Retzeh (רְצֵה): La kavana principale est de transformer le mot Tzara (צָרָה - malheur) en Retzeh (רְצֵה - Tu veux), symbolisant la transformation du négatif en positif grâce à la prière. Ceci est lié à la réparation de fautes commises avec la parole. Focalisez-vous sur l'inversion des lettres (Reish, Tzadik, Hey) et méditez sur la puissance de la parole pour influencer le destin. Le texte ne mentionne pas d'ange spécifique pour cette prière.
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Modim (מוֹדִים) - Modim DeRabbanan (מוֹדִים דְּרַבָּנָן - version rabbinique): La kavana est d'exprimer une gratitude sincère et profonde pour tous les bienfaits de D.ieu, matériels et spirituels, en se concentrant sur chaque mot et chaque phrase. Récitez cette prière debout, en visualisant les bienfaits que vous avez reçus et en ressentant la présence divine. Le texte ne mentionne pas d'ange spécifique, mais souligne l'importance de la réciter debout et à voix basse (selon certaines coutumes).
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HaTov Shim'kha Ulkha Na'eh Lehodot (הַטּוֹב שִׁמְךָ וּלְךָ נָאֶה לְהוֹדוֹת - Il est bon de Te louer) : La kavana est de visualiser les Sefirot (émanations divines) formées par les lettres de cette phrase (אוּל כָּף נָעֶה הַי לְהוֹדוֹת תָּף) qui correspondent au nom de l'ange Kehat (כָּף הַי תָּף). Concentrez votre regard sur les lettres écrites dans votre siddour. Il ne faut pas prononcer le nom de l'ange, mais simplement y penser en récitant la prière.
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Birkat Kohanim (בִּרְכַּת כֹּהֲנִים - Bénédiction sacerdotale): La kavana est de recevoir la bénédiction des Kohanim (כֹּהֲנִים) avec humilité et respect, en évitant toute distraction ou conversation. Ne tournez pas le dos aux Kohanim et visualisez la lumière divine descendant sur vous à travers leurs mains. Le texte ne mentionne pas de noms d'anges spécifiques, mais souligne la puissance de cette bénédiction qui contient toutes les autres bénédictions.
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UveleTzion (וּבְלְצִיּוֹן - Et à Sion): La kavana est la réparation de l'alliance (brit - בְּרִית), en particulier les fautes liées à la semence (zera levatalah - זֶרַע לְבַטָּלָה) et au corps (goufe - גּוּף). Les initiales de BeYa'akov Neoum Hashem VaAni (בְּיַעֲקֹב נְאֻם ה' וַאֲנִי) forment le mot Banim (בָּנִים - fils), connectant cette prière à la réparation des fautes qui impactent la descendance. Méditez sur la transmission de la Torah et la sainteté de la famille.
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Aleinou Leshabe'ah (עָלֵינוּ לְשַׁבֵּחַ - Il nous incombe de louer): La kavana est de témoigner de l'unicité de D.ieu (אֶחָד) et de se prosterner devant Lui, le Roi des rois (מֶלֶךְ מַלְכֵי הַמְּלָכִים). La première lettre (Alef - אָלֶף) et la dernière lettre du premier paragraphe (Dalet - דָּלֶת) soulignent cette unité. Récitez cette prière avec les pieds joints, en inclinant légèrement la tête et en visualisant la majesté divine. Le texte ne mentionne pas d'ange spécifique, mais insiste sur l'importance de la réciter avec concentration, car elle est liée à la Gueoula (גְּאֻלָּה - rédemption).
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Treize attributs du Rambam (שְׁלֹשׁ עֶשְׂרֵה מִדּוֹת): La kavana est de réciter ces attributs (מִדּוֹת) avec sincérité, en se concentrant sur la miséricorde divine (רַחֲמִים). Visualisez la lumière de la miséricorde divine qui descend sur le monde. Le texte ne mentionne pas d'ange spécifique, mais suggère que cette pratique peut améliorer la Parnassa (פַּרְנָסָה - subsistance).
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Dix souvenirs (עֲשֶׂרֶת הַזִּכְרוֹנוֹת): La kavana est de se remémorer les actes de D.ieu (ה') et Ses commandements (מִצְוֹת), en accomplissant ainsi une mitzva (מִצְוָה). En récitant chaque souvenir, visualisez l'événement et ressentez la présence de D.ieu dans l'histoire. Le texte ne mentionne pas d'ange spécifique.
Transcription
Boker Tov (Bonjour) LeKoulkham (à tous), on continue.
Le cours d'hier, on était arrivé à Retse (Tu désires/Tu veux). BeHazara, nous… tu as une question, tu m'as dit ?
Oui. Euh on a fait euh… LaMalchinim (les royaumes) de LaMinim (les hérétiques). On sait que c'est la la prière la plus haute qu'on monte dans dans le… enfin dans la… la Amidah (prière debout) et c'est d'après ce frère qui a été rajoutée, elle est venue après. Comment ça se fait ?
Elle vient après, on dirait qu'elle n'a pas été composée. On la rajoute après et c'est elle qui a qui a la la priorité quoi, qui qui est le…
Ça veut dire quoi, c'est elle la plus haute de toutes ?
Je vous explique. Le monde d'en haut, Boneh Yerushalayim (qui construit Jérusalem).
Effectivement, alors là, tu rentres dans des considérations que j'ai voulu éviter. On va quand même en parler car effectivement, le Tétragramme se prononce de douze façons différentes puisque les quatre lettres du Tétragramme, Yud, Key, Vav, Key, se changent à chaque fois par le système des voyelles.
D'accord ? Donc on ne va pas le prononcer de la même façon. Et euh… pour la Amen Yehei Shmei Rabba (Amen, que Son grand Nom soit béni), effectivement, euh… ici le Baroukh Ata Adonaï (Béni sois-Tu, Seigneur) que nous avons est composé du Kamatz. Kamatz, ça veut dire quatre petits T comme ça qui forment le A et ça, ça correspond à Keter (couronne). Effectivement, donc chaque fois qu'on dira le Baroukh Ata Adonaï, dans les bons Siddourim (livres de prières), vous aurez trouvé là-bas Kel Sefirot (tout selon les Sefirot) exactement bien réparé.
Alors, sache une chose, pour arriver à ce qui est plus haut sur terre, il faut arriver à ce qui est plus bas sur terre. C'est parce qu'on avait des gens qui étaient descendus tellement bas sur terre qu'ils allaient colporter, qu'on appelle le plus bas niveau d'un Juif.
Qu'est-ce qu'on appelle un Juif, on ne peut plus bas sur terre ?
C'est un Juif qui est non seulement jaloux, non seulement qui a un mauvais œil, non seulement qui a un mauvais cœur, mais en plus de ça, qui va le colporter.
Donc lui, il est plus haut que les autres parce qu'il part de plus bas que les autres. Tandis que les autres partent d'une base beaucoup plus élevée.
Donc même si Shema Israël (Écoute Israël) est venu nous apporter ici LaMinim (les hérétiques) et LaMalchinim (les royaumes) et effectivement qui dans le Baroukh Ata Adonaï va plus haut que les autres, c'est parce que LaAhava Trinaim (l'amour triple), le bon œil, le bon cœur, comme on le verra dans la Masekhet Avot (Traité des Pères), deuxième chapitre, là-bas on parle du bon cœur de l'homme, euh… ou troisième chapitre, pardon, peu importe. Euh… le jour où on arrêtera cela, de colporter, de… alors effectivement, on réparera le Keter (couronne).
C'est pour ça que dans Masekhet Sanhédrin (Traité du Sanhédrin), on nous dit qu'il n'y aura pas de Gueoula (rédemption) finale, il n'y aura pas de dévoilement divin tant qu'on ne s'aimera pas tous les uns les autres avec un bon cœur et qu'on ne verra pas d'un bon côté.
Et cette prière qui est ici vient te dire qu'elle vient réparer le Sommoum (sommet) de LaYahadout (le judaïsme). Comme c'est marqué, quelle est la meilleure façon de servir D.ieu, quel est le meilleur chemin ? Lev Tov (un bon cœur).
BeHazara, LeIvrahim (à tous), que tout ce que vous avez dit, c'est exactement ce qu'il veut dire. Ça veut dire, ça comprend toute l'histoire.
De là, on voit que la pire des choses engendre la meilleure des choses si tu fais Teshuva (repentir) dessus. Donc il y a plusieurs explications au niveau des Sefirot et il y a bien entendu beaucoup plus profond que cela, mais c'est pas le sujet de maintenant. Donc c'est juste comme ça pour répondre à ta question.
Aval (Mais/Cependant), c'est bizarre parce que dans les Bakashot (requêtes), je m'attendais à ce que tu me dises autre chose. Dans les Bakashot, c'est… tu veux dire quelque chose qu'on va demander à D.ieu : "Donne-moi, aide-moi pour euh… mieux te servir." On a vu qu'on a demandé la Gueoula (rédemption), la Refoua Shelema (guérison complète), la Parnassa (subsistance), on a demandé plein de choses. Là, on ne demande rien.
Là, on vient dire : "Va euh… punis les autres." C'est bizarre, il n'y a pas de Bakasha (requête) ici. LaMinim, VeAl Tistikva (les hérétiques, et qu'ils n'aient pas d'espoir), que tous ceux qui se lèvent contre toi, qui sont Reshaim (méchants), que tu les extermines. Oh ! C'est pas une demande.
Oui, c'est une demande. Parce que le flux, le flux, le… comment dire, le virus de l'influence qui dégage de ces gens-là, de ce Lashon Hara (médisance), de cette mauvaise langue, de ce mauvais œil qui gère l'atmosphère, rend tellement Tameh (impure) l'atmosphère que c'est une demande de par elle-même. Et je dirais plus que cela encore, pour moi, c'est la plus importante de toutes.
Parce que quand tu vis dans une Avirah (atmosphère) de Tzadikim (justes), de gens qui sont gentils, de gens qui sont bien, de gens qui influencent bien… que D.ieu te rajoute franchement ce que tu mérites. Tu sens que ça vient du cœur. Ta vie devient magnifique.
C'est pour ça qu'ici, en réalité, c'est BeVadaï (certainement) une demande. Je pensais que tu allais me dire au sens contraire : "C'est bizarre, on ne fait que demander des choses et là, d'un coup, à la limite… euh… excusez-moi pour le mot employé, mais celui qui comprend l'hébreu ici, on presque maudit, hein." Ça rigole pas.
Le mot qui est employé ici, LaMinim, VeAl Tistikva (les hérétiques, et qu'ils n'aient pas d'espoir). Oh ! C'est tout le contraire de la Torah. Tout le monde doit avoir un peu d'espoir, il n'y a pas de désespoir. Là, on ne leur souhaite pas du bien à ces gens-là. Pourquoi ? Parce que la Torah, comme elle nous le dit elle-même, quand il y a quelqu'un de très mauvais dans le peuple d'Israël, VeHessarta Oto MiKirbekha (tu l'éloigneras de toi), tu le retireras, tu l'emmèneras en dehors du camp d'Israël, tu l'extermineras là-bas afin que le fruit pourri ne vienne pas pourrir les autres.
Et dans cette demande particulière, il y a le Sommoum (sommet) des choses.
Pourquoi le Sommoum (sommet) des choses ?
Parce qu'on voit que quand quelque chose est bon, comme des fruits, imagine dix pommes. Tu en poses une seule qui est pourrie, juste au milieu. En deux, trois jours, qu'est-ce qui se passe ? Elle a contaminé toutes les autres.
Alors la la Bakasha (requête) qu'on demande ici, c'est qu'il n'y ait pas de mauvaise influence dans le peuple d'Israël. Et la pire des mauvaises influences, c'est ceux qui vont colporter. Ceux qui vont… comme le gouvernement israélien aujourd'hui, il propose de l'argent, 10 % de ceci cela. Tu as entendu ça ?
Oui.
Non.
Pour vendre les les… c'est pour vendre ses frères juifs aux impôts. Que D.ieu nous protège. Ils sont prêts à vendre des Juifs pour gagner de l'argent. Donc maintenant, ça peut devenir un métier. "Qu'est-ce que tu fais dans la vie ?" "Je suis colporteur." Que D.ieu nous protège.
Bien entendu, ces gens-là qui vont faire une telle chose feraient mieux de… ils auraient mieux fait de rester dans le ventre de leur mère. Voilà ce que je veux dire.
On on a appris de… la femme de de de Rav… de Meir Baal Haness (Meir, maître du miracle)…
Beruria.
…de Beruria, elle a dit à son mari : "Pourquoi tu les insultes ? À l'inverse, fais en sorte qu'ils reviennent avec Teshuva (repentir)." Et dans ce Daf (folio), dans ce Brakha (bénédiction), on voit l'inverse. Pourquoi nous, on ferait pas… on ferait pas une Brakha (bénédiction) ?
Ça n'a rien à voir. Rien à voir. L'histoire que tu comptes ici qui nous est rapportée par les Hakhamim (sages), que Rabbi Meir Baal Haness avait un mauvais voisin qui s'élevait, comme on voit dans Brachot (bénédictions), juste au moment où D.ieu se met en colère, comme Bilam (Balaam) d'ailleurs, à l'aube, une fraction de seconde quand la crête du coq se tient debout et sur un pied et bla bla bla. OK. Euh… ça n'a rien à voir. Il est marqué, il avait un voisin qui était Rasha (méchant). Je ne me souviens pas une seule fois avoir lu qu'il allait colporter les choses.
Par contre, il y en a un qui allait colporter les choses et qui s'est mis à l'épreuve pour cela, c'est Rabbi Elazar ben Rabbi Shimon bar Yohaï, le fils de Rabbi Shimon bar Yohaï, qui bizarrement était un colporteur. Mais c'est un colporteur dans le bon sens du terme. Dès qu'il voyait un Juif qui faisait du mal au peuple juif, il le vendait à qui ?
Aux Romains.
Aux Romains. Chose terrible. Il le vendait aux Romains espérant qu'ils lui donnent des coups parce que il voulait pas le salir nous-même dans l'attente qu'il fasse Teshuva (repentir). Et un jour, la Guemara (Talmud) nous raconte que en ayant vendu un Juif, il l'a retrouvé le lendemain pendu. Et là, il s'en est voulu énormément. Donc on voit que quoi ? Que même quand Rabbi Elazar voyait des Juifs qui étaient mécréants dans le peuple d'Israël, si ça existait… pour être gentil avec nous… peut tomber une fois tous les dix siècles sur un Juif donc qui est pas très Casher (conforme à la loi juive), hein, amen. Et bien, à partir de ce moment-là, il le vendait. Pourquoi ? Parce qu'il y a une chose quand même qu'il faut savoir.
C'est comme… je je sais que ce que je vais dire va va va décevoir. Je sais que ce que je vais dire va décevoir et qui je suis pour le dire. Mais ne me retirez pas mon libre arbitre parce que c'est le seul cadeau que que chacun de nous possédons et il faut le garder. Mais moi, je dis que celui qui veut vivre les mariages homosexuels en Israël, moi, je dis que celui qui ne veut pas du Shabbat en Israël, moi, je dis de celui qui ne veut pas s'habiller comme un Juif en Israël, moi, je dis que celui qui lutte contre la terre d'Israël, qu'il aille aux États-Unis, c'est parfait pour lui là-bas.
Ici, je suis monté, pas parce que Herzl m'y a invité, ni Ben Gourion m'a invité. Je suis monté pour vivre ma Torah. Mais tant que eux ont mis des moyens pour que je puisse y accéder, je leur dis merci. Mais je ne suis pas monté pour autre chose. Sinon, excusez-moi, mais le New Jersey, c'est magnifique aussi, hein. Et puis euh… il y a la vallée aujourd'hui à Los Angeles, il y a quand même 40000 Israéliens qui y vivent, hein. C'est pas une petite communauté juive. On vient en Israël pour vivre sa Torah.
Donc euh… LaMinim VeAl Tistikva (les hérétiques, et qu'ils n'aient pas d'espoir), dégagez si vous ne voulez pas vivre sur cette terre, comme on l'a vu dans Bekhorotaï (droit d'aînesse), comme des Juifs. La Torah le demande, sinon la terre vous vomira. Alors on a un problème. Donc cette prière-là ici, comme c'est… comme on le dit… Regardez si je me permets de de lire la suite. VeTakhila MiTaKhninim BaRa Mimnou (et le commencement de ceux qui ont pitié vient de Lui). Regardez bien, je je réutilise les mots si vous voulez bien les comprendre une fois pour toutes. UMalkhout Aricha MeEra Teka VeTishaber (et que le règne des méchants de la terre soit bientôt déraciné et brisé). Qui peut traduire l'hébreu ici ? Toi, tu es Israélien, tu peux traduire ?
La royauté… la mauvaise royauté…
La royauté qui est contre la Torah, la royauté qui est mauvaise, on dit dans la Amidah (prière debout). Regardez bien les mots employés. Aricha donc qui se comportent comme des Reshaim (méchants). Donc ça peut être le gouvernement, la Malkhout (royauté), c'est-à-dire ceux qui nous dirigent, hein. D'accord ? MeEra Teka, qu'elle soit vite déracinée, OuTishaber, et brisée. Ça rigole pas dans la Amidah.
Nakhon (Correct). On parle… là-bas, à Kippour (jour du Grand Pardon), on parle de… de choses spirituelles derrière HaGa (le Gaon/le génie). On parle des des Sarim (anges), de Moteh Oulam (mort du monde). Aval (Mais/Cependant), encore une fois, tout celui qui est, comment dire, l'ennemi de la Torah doit être jugé. Pour nous, du bon côté, on doit prier pour qu'il fasse Teshuva (repentir). Ça, c'est le côté du Juif. De l'autre côté, s'il met en danger notre propre cœur aujourd'hui, alors il faut vraiment se réveiller. Il y a des moments où il faut se réveiller et prier. Im Na LaAssot (si nous devons agir), et ça, c'est dans la Amidah.
Pourquoi ?
Parce qu'il n'y a pas plus haut au monde, pour rapport à ta question et finir avec ta question pour peut-être commencer le cours, il n'y a pas plus haut au monde que d'abord retirer le mal pour trouver le bien. C'est le principe de toute la Torah. Comme on dit, le Rambam (Maïmonide), la Teshuva (repentir), elle commence par quoi ? Haziv VaTahet (éloigne d'abord le mal). Sour MeRa VaAssé Tov (éloigne-toi du mal et fais le bien). Quitte le mal et fais le bien. Donc d'abord, on se débarrasse du mal, qui est le plus haut degré. Parce que le mal, s'il fait Teshuva (repentir), alors il n'y a pas plus haut que lui au monde. C'est ce que j'ai expliqué hier soir.
Au nom de la Guemara (Talmud), nous avons vu que Rabbi Hanina ben Dossa LaAvashalom (à Avashalom), il a vu au monde… Rabbi Hanina ben Dossa, que sa fille s'était trompée. Au lieu de mettre de l'huile, elle avait mis du vinaigre, du Hometz (levain). Rabbi Hanina ben Dossa lui dit alors que Shabbat commençait à rentrer, elle dit : "Papa, regarde, je me suis trompée. J'ai, au lieu de mettre de l'huile, j'ai mis du Hometz. D'accord ? J'ai mis du vinaigre." Il lui dit : "Ma Zeh MeShaneh (quelle est la différence) ? Quelle différence il y a ?"
Lui, le Hometz, il y a une différence. C'est que si tu mets du Hometz, si tu mets du vinaigre, ça va pas s'allumer comme il faut, ça va sauter constamment et ça va finir par s'éteindre. Il y a une différence au niveau physique. Mais chez Rabbi Hanina ben Dossa, il y avait pas de différence.
Pourquoi ?
Parce qu'étant donné que, comme on le sait, il est marqué dans Baba Metzia (première porte), euh… vers la fin, que le Hometz est appelé Yetser Hara (mauvais penchant). Comme on dit, Tzadik (juste) qui part de ce monde, s'il a un fils qui est Rasha (méchant), on appelle ça Hometz Ben Yayin (levain, fils du vin), comme dit la Guemara (Talmud). Du vinaigre, fils du vin. Parce que qu'est-ce que le vinaigre ? C'est du vin qui a tourné. Donc le Tzadik (juste), il est appelé le vin et le Rasha (méchant) est appelé le vinaigre. D'accord ?
Et Rabbi Hanina avait fait une telle Teshuva (repentir) chez lui que le mal, il avait fait aussi Teshuva. Même son Hometz à lui, c'était devenu HaShemen Oto Neshama (l'huile, même âme), c'est une bonne Neshama (âme). Ma Zeh MeShaneh (quelle est la différence) pour toi, que… pour nous que ce soit de l'huile ou du vinaigre ? À son niveau à lui, il y avait un changement et ça a brûlé parfaitement parce que son Yetser Hara (mauvais penchant) avait fait Teshuva.
Tu vois, de là que la plus haute importance dans la Torah, c'est d'arriver à ce que notre mal ne meure pas, mais qu'on le convertisse en bien. Donc malgré tout, BeEzrat Hashem (avec l'aide de D.ieu), on va prier ici pour que il y ait d'abord une Hazara BiTeshuva (retour au repentir). Si vraiment on voit que la personne ne veut vraiment pas faire Teshuva, comme on l'a vu avec Moshe Rabbenou (Moïse notre maître), quand il vient, il dit : "Tue l'Égyptien." Il regarde à droite. "Est-ce que tu vas avoir un fils qui est Tzadik (juste) ?" Il a dit qu'il avait eu… non. "Est-ce que tu as un mérite à toi ?" Il regarde à gauche. "Est-ce que tu as un père qui était Tzadik ?" Non. Meurs.
Le monde dans lequel on vit, c'est un monde très dur. Bien entendu, lui, c'est Moshe Rabbenou, nous, on n'est pas là pour être lui, on ne va pas jouer à ce rôle. On n'est pas là pour essayer de haïr entre nous, pour mal se juger. Il faut simplement dire que dans la Amidah, ça ne rigole pas avec ça. Et cette Brakha (bénédiction)-là, elle est la plus haute de toutes.
Parce que tu peux pas commencer à construire si tu n'as pas une bonne base. Et la bonne base dans la vie d'un Juif, c'est d'enlever toutes les mauvaises influences dans une maison : la télévision, les journaux, LaIsha (la femme), toutes ces choses qui sont remplies de mal et qui influencent des virus dans la maison qu'on ne voit pas. On ne voit pas le mal, le journal est posé sur la table. Ça va, on voit le mal partout.
Laisse faire les professionnels. Rabbi Shimon bar Yohaï, c'est de quoi il parle, lui ? Tu lui fais confiance. Lui, il dit que c'est une influence dans une maison. Donc, BeEzrat Hashem (avec l'aide de D.ieu), qu'on les enlève. Voilà.
Et juste pour finir quand même avec cette parenthèse, LaMinim VeLaMalchinim (les hérétiques et les royaumes), on a parlé il y a un instant du journal, ça me vient à l'esprit, il n'y a pas plus colporteur qu'un journaliste. C'est son métier. Donc en en achetant ce genre de journaux, on colporte, du fer, du Lashon Hara (médisance) et on a des photos qui sont pas Tzniout (pudeur), on rentre dans la maison des choses qui sont extrêmement négatives. Imagine le le religieux qui a ça chez lui à la maison, il arrive à la synagogue, LaMinim VeLaMalchinim, VeAl Tistikva (les hérétiques et les royaumes, et qu'ils n'aient pas d'espoir). D.ieu, il est mort de rire. Il dit : "Mais toi, tu les achètes. Eux, ce qu'ils font, tu l'achètes. Tu as besoin de savoir qu'un mec à Tel Aviv, il est parti faire telle et telle chose ?" C'est du colportage.
Comment on appelle ça d'ailleurs en anglais, un un journaliste ?
Reporter.
C'est un reporter. Porte bien son nom. Reporter, qui vient du mot rapporter. Et rapporte… Mais de quoi tu te mêles ? De quoi tu te mêles ? Et ici, on rapporte : "Le mec, il a mis le doigt dans le nez, il a arraché un poil." Toute la Israël va le savoir. Pourquoi ? Ça ne regarde personne. C'est clair ? Tov (Bien/Bon). Retzeh Hashem Elokenou BeAmkha Israël UViTfilatam (Veuille, Seigneur notre D.ieu, agréer ton peuple Israël et ses prières). Une fois qu'on a demandé tout ça, maintenant, on va passer aux remerciements de D.ieu, troisième wagon de la prière. Et regardez comment les les mots sont beaux, comment on doit parler à papa. La Knesset (assemblée/Parlement) a fait un merveilleux travail. Retzeh Hashem Elokenou BeAmkha Israël (Veuille, Seigneur notre D.ieu, agréer ton peuple Israël). Toi, D.ieu, tu veux la volonté de ton peuple Israël. Retzeh… en réalité, c'est parce que nous avons euh… ici les lettres du mot… si vous inversez les lettres, Retzeh, ça s'écrit Reish, Tzadik, Hey. Si vous inversez les lettres, ça fait les lettres du mot Tzara qui veut dire le malheur.
Donc on va dire dans le mot Retzeh, on va retourner les lettres du mot malheur et on va les mettre dans "tu veux". Tu nous veux à nous.
Pourquoi ?
Pour faire comprendre la vraie valeur d'un Juif. J'aimerais euh… prendre Masekhet Ketoubot (Traité des contrats de mariage). Voilà, si tu peux juste me donner ici Ketoubot. Je voulais dire quelque chose de très important. Là là là, juste là. Encore encore un, encore un, voilà. Merci bien. Euh… dans Masekhet Ketoubot, Daf (folio) 30, Amoud Bet (colonne B), si je me souviens bien, on nous parle ici de quelque chose qui, j'espère, BeEzrat Hashem (avec l'aide de D.ieu), vous donnera un petit peu plus de force de protéger vos nerfs de de du Nivoul Peh (grossièreté), ce qu'on appelle des mauvaises des mauvaises choses. Voilà. J'y suis. Daf 30, Amoud Bet. Voilà, c'est marqué ici. Regardez bien ce que dit le Talmid (élève/disciple).
On avait vu dans Masekhet Shabbat (Traité du Shabbat), il est entendu cela à la page 119, Amoud Bet, Kim Li Mani (qui me dit), que tout celui qui répond Amen Yehei Shmei Rabba (Amen, que Son grand Nom soit béni) de toutes ses forces, renverser… s'il avait eu 70 ans de décrets difficiles et négatifs, il serait capable de les retourner, de les rendre…
Brakhot (bénédictions).
Brakhot. C'est-à-dire Ratzon (volonté). Le Ratzon, c'est la Brakha (bénédiction). Ken Yehi Ratzon (que telle soit Sa volonté). Amen Ken Yehi Ratzon. Le Ratzon, Retzeh, c'est la bénédiction. Le contraire de la Brakha, c'est le mot Tzara qui veut dire le malheur. Donc on voit qu'à travers la parole, si tu dis Amen Yehei Shmei Rabba, tu peux renverser les malheurs en bonheur.
Regardez ce que nous dit maintenant la Guemara (Talmud) dans Ketoubot, Daf (folio) 30, Amoud Bet. Kol Amenabel Piv (quiconque a une bouche impure), tout celui qui par contre Mezaneh Bel Piv (profanant sa bouche), tout celui qui dit des gros mots dans ce monde, ça veut dire que pour lui, il en a même fait une culture. Tu me fais… Vous comprenez tous les mots que je suis en train de dire, bien entendu. C'est devenu culturel. Ça veut dire : "Oh, ça va, il y a rien de mal. Bon, écoute, on parle comme ça, c'est une façon de parler." La Guemara (Talmud) elle te répond : Kol Amenabel Piv (quiconque a une bouche impure), tout celui qui a une bouche qui est sale, qui utilise des mots culturellement parlant sales, c'est-à-dire qu'ils sont pas jolis à dire.
Comment tu peux savoir si ce que tu dis est beau ou pas à dire ?
Imaginez que Rabbi Moshe (Moïse) est en face de vous. Est-ce que vous lui diriez : "Oh, écoutez euh… hein, oh, ça me fait…" Vous le diriez ?
Pourquoi non ?
Hein ? C'est pas joli. On est bien d'accord. Alors devant lui, devant Rabbi Moshe ou devant le Rav ou devant le Rav ou devant un grand de la Torah ou devant une personne très élégante ou un homme pieux, on ne va pas le dire. Mais devant le Roi des rois qui remplit le ciel et la terre, on va le dire ? Il dit comme ça : Kol Amenabel Piv Umotzi Nevela MiPiv (quiconque a une bouche impure et qui sort des choses viles de sa bouche), ou qui sort des mauvaises choses de sa bouche, comme des Treifot (aliments non-kasher) VeNevelot (charognes), Hashem Yishmor VeYatzil LeKoulkham (que D.ieu vous garde et vous sauve tous). Regardez bien ce que… Af Illou Netermou Zar Dinou Shel Shiv'im Shana LeTova (même si 70 ans de bien lui étaient destinés), et c'est-à-dire que avant même qu'il ne vienne au monde dans ce monde, écoutez bien ce qui est marqué, et on lui avait prévu qu'il ait la santé, qu'il ait une bonne Parnassa (subsistance), qu'il ait une superbe épouse, qu'il ait de très bons enfants, Nehefakh LaRa'a (se transforment en mal), tout ce qui a été prévu pour lui depuis la création du monde, qu'il n'ait que du bonheur, deviendra pour lui que du malheur.
C'est pour ça qu'il faut étudier la Guemara (Talmud). Parce que si tu n'étudies pas la Torah et que tu dis : "Mais pourquoi j'en suis là, D.ieu ? Pourquoi ma vie, elle marche pas bien ? Pourquoi ?" Regarde ce qui est marqué. Regarde ce qui est marqué. Kol Amenabel Piv Umotzi Nevela (quiconque a une bouche impure et qui sort des choses viles), Af Illou (même si), même s'il avait 70 ans de bonheur dans ce monde prévus par D.ieu, il va rendre ces 70 ans de bonheur que des galères.
À cause de quoi ?
À cause de sa bouche.
Alors pour réparer cela, pour réparer ce qu'on vient de dire à l'instant, Retzeh, la Kavana (intention) du mot Retzeh, c'est qu'à la base, c'était Tzara. Qu'est-ce que tu mérites pour me demander des choses ?
Donc comment on fait ?
On fait du mal des fois la journée, on dit du mal des uns des autres, on arrive à… Viens faire Mitsva (commandement), viens. Quelle Mitsva tu as ? Quelle Mitsva ? Regarde ta bouche comment elle sent mauvais tellement tu parles mal.
Alors qu'est-ce qu'on dit ? Retzeh Hashem (D.ieu désire/D.ieu veut). On renverse les mots. On prend la valeur des mots maintenant dans la main. Retzeh, c'est Reish, Tzadik, Hey, Tzara, ça veut dire malheur. On a retourné les mots. D.ieu a… Maintenant, tu comprends la différence entre la bénédiction et la malédiction ? Toi, tu veux que je t'écoute, tu veux que je dise amen à ce que tu m'as demandé juste avant. Tu as demandé des choses personnelles. Voilà, je vais t'aider. Mais n'oublie pas un détail. Tout comme tu étais capable maintenant de dire Retzeh, pas Tzara, Haziv VeShalom (éloigne et paix), de la même façon, efforce-toi toute ta vie durant d'avoir une bouche qui soit propre.
Un petit mot qui veut dire autant de choses. Et encore, ce que je vous dis, c'est rien parce qu'on ne va pas dans les Kavanot (intentions), euh… la Guematria (numérologie) a des des du Shem Avaya (Nom de D.ieu) dedans. Hashem VeAmkha Israël (D.ieu et ton peuple Israël). Alors qu'est-ce qu'on dit ici ? Que tu désires, toi, le… euh… Hashem, l'Éternel notre D.ieu, pour le peuple d'Israël, dans le peuple d'Israël, BeTfilatam Shema (et leurs prières, écoute), et qui adhère et qui écoute et qui reçoit plus exactement nos prières.
Donc vous avez remarqué ici que on parle de Shama Rabim (écoute la multitude) car on a besoin maintenant de parler au Klal (communauté/ensemble) parce que si on est au niveau du Klal, c'est-à-dire du peuple d'Israël en lui-même, même si on est Reshaim (méchants), la force de l'union est obligée d'être reçue dans les cieux. Puisqu'il est marqué que si, BeEzrat Hashem (avec l'aide de D.ieu), on vit dans la paix tous entre nous, oui, Af Illou Ein Midat Hadin Yakhola Lekanegued Dinou (même si la mesure du jugement ne peut pas s'opposer à notre jugement), même la Midat Hadin (attribut de jugement), même les plus grandes accusations dans les cieux ne pourront rien nous faire si on vivait simplement avec amour les uns vis-à-vis des autres. LaAssot Ratzonka BeBeitkha (pour faire Ta volonté dans Ta maison), et Chear Avodat Betkha (et le reste du service de Ta maison), et donc donc tu agréeras, BeEzrat Hashem (avec l'aide de D.ieu), le travail, le service divin dans ta maison. On parle des Korbanot (sacrifices/offrandes) puisque Ma Zot Refoua Shelema (qu'est-ce que c'est, une guérison complète) ? SheHayita Meira BeBeitkha (qui était extraordinaire dans Ta maison) puisque le Korban a été remplacé par la prière. Donc avec amour qu'on puisse TeKabel BeRatzon UBeEzrat Hashem (être accepté avec faveur et avec l'aide de D.ieu), être reçu chez toi. VeAta BeRakhamikha HaRabim (et Toi, dans Ta grande miséricorde). Et là, regardez comment on fait. Si je peux me permettre le mot qui est très très très péjoratif, on fait un peu, comme dit ma belle-sœur, un peu de la lèche.
Ça veut dire quoi ici ?
VeAta BeRakhamikha HaRabim (et Toi, dans Ta grande miséricorde). Et toi, dans ta grande… HaKadosh Baroukh Hou (le Saint, béni soit-Il), c'est un roi. Il ne veut pas qu'on fasse Ratzon Shalom (volonté de paix), comme on dit en français, de la lèche, Stam (simplement). Il ne veut pas ça. Il veut, Baroukh Hashem (béni soit D.ieu), que nous fassions les choses de façon réelle. VeAta BeRakhamikha HaRabim Takhpotz Banou VeTirtzenou VeTakhzin Eineinou BeShivkha LeTzion BeRakhamim (et Toi, dans Ta grande miséricorde, désire-nous, agrée-nous et fais-nous voir de nos yeux Ton retour à Sion avec miséricorde). On veut que tu nous veuilles Hashem (D.ieu). On veut que tu nous ramènes, on veut que tu nous donnes le Beit Hamikdash (Temple). C'est pour ça que quand tu parles ici, il faut parler avec beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup d'humilité et de Hakhna'a.
Comment on peut traduire le mot Hakhna'a ?
C'est quand tu es soumis. Il faut venir vraiment euh… l'image que je vais employer, je sais qu'elle est pas jolie du tout, mais c'est tellement ça. Euh… LeEvav Al Paav Dalim (devant Toi, sur des pieds mendiants/devant Toi, sur des pieds de pauvres).
Excusez-moi, je me demande pardon pour ce que je vais dire parce que la comparaison est horrible, mais c'est exactement ça que ça veut dire. Quelqu'un a un chien des fois, il a fait une bêtise. Comment il vient le chien ? Il a les oreilles couchées, il vient les pattes pliées, la queue entre les jambes. Nakhon (correct) ou pas ? C'est exactement comme ça qu'il faut venir devant Hashem (D.ieu). Ah quoi, on va venir comme ça ? Oui.
Moi, j'ai prié avec des Mekoubalim (kabbalistes) plusieurs fois. Mon frère Moshe aussi d'ailleurs. Quand il les voyait dans la Amidah… Moi, j'ai vu Rabbi Moshe, dans sa Amidah, il tremblait du début jusqu'à la fin. Et après faire sa Amidah, qu'est-ce qu'on fait ? On fait trois pas, on s'en va. Il y a besoin de s'asseoir. Tu ne tiens pas. C'est ce que c'est de se tenir devant le Roi des rois. Daï Lifnei Mi Ata Omer (sache devant qui tu parles) ! Trois fois par jour. Non, il faut pas que celle de l'après ressemble à celle du matin. Imagine que ta femme, quand tu lui dis : "Chérie, on mange pas ce soir ?", elle te dit : "Tu as mangé ce matin. Tu as mangé ce matin, tu as mangé ce midi, ça va, stop." Tu lui réponds ? "À la bouffe, ça y est, tu as vu ?" Hein. Et puis si on dit à sa femme : "Écoute, j'ai mangé des pâtes à 8h, tu me fais des pâtes à midi et tu me refais des pâtes à 8h." Ça se fait pas. C'est exactement pareil dans ce monde. La prière, il faut pas qu'elle ressemble à celle du de midi et celle du matin. Vous voyez ce que je veux dire ? Il faut se renouveler. C'est pour ça qu'il y a une ligne de Hitradchout (effort) quand on fait euh… sa Amidah. Donc ici, on lui dit vraiment… excusez-moi pour le pour l'exemple employé, mais un chat, c'est un chat. Donc je voulais vraiment vous faire comprendre comment on parle à ce moment-là. C'est le but de cette étude. VeAta BeRakhamikha HaRabim (et Toi, dans Ta grande miséricorde), je t'en prie, Hashem (D.ieu), dans ta grande miséricorde. Vraiment. Takhpotz Banou (que Tu nous désires), VeTirtzenou (que Tu nous veuilles), VeTakhzin (que Tu nous fasses voir), que tu nous voies maintenant, Eineinou (nos yeux), BeShivkha LeTzion BeRakhamim (Ton retour à Sion avec miséricorde). Ça y est, que tu voies à travers nos yeux le retour enfin de Sion. Et là, on va dire quelque chose, comme je l'avais dit la dernière fois et je reviendrai dessus, comme j'ai vu aussi là où j'étais prier ce Shabbat, c'est la Guemara (Talmud). On lit le Amen directement ? Non ! Baroukh Ata Hashem HaMakhazir Shekhinatou LeTzion (Béni sois-Tu, Seigneur, qui ramènes Ta présence divine à Sion).
Ma Zeh HaMakhazir (qu'est-ce que "qui ramène") ? Ma Zeh HaMakhazir ?
Qui ramène la Shekhina (présence divine) à Sion, c'est-à-dire à Jérusalem. C'est Jérusalem bientôt, un jour extrêmement saint dans l'histoire juive. Oui ? Et là, qu'est-ce qu'on fait tous à la synagogue ? On ne dit pas comme dit mon frère Moshe. Qu'est-ce qu'il dit ? "Amen !" Il faut dire amen de tout son cœur. On est en train de dire ici que tu ramènes quoi ? La Shekhina (présence divine) sur Sion. Parce que si on a le Beit Hamikdash (Temple), on aura le Kohen Gadol (Grand Prêtre). Donc si on a des problèmes, on pourra aller le voir. On ressortira enfin avec des vraies réponses. Enfin ! "Pourquoi mon fils est malade ? Pourquoi il y a eu ça ?" Quand il te dit : "Voilà, mon fils, fais un Korban (sacrifice/offrande), tac tac, arrête tes bêtises, tout va s'arranger." Tu avais des réponses. On aura tout. Si il y a le Beit Hamikdash, c'est c'est c'est un lot, c'est les promotions, tu as tout.
Donc qu'est-ce qu'il faut dire à ce moment-là ?
"Amen !" Et seulement ensuite, Modim DeRabbanan (nous remercions selon les rabbins), Modim Anakhnou Lakh (nous Te remercions). À ce moment-là, il ne faut pas oublier. Et malheureusement, les gens, qu'est-ce qu'ils disent ? Un petit amen, s'ils le disent. Et même dans d'autres communautés, il y en a qui disent directement HaMakhazir Shekhinatou LeTzion, Modim Anakhnou Lakh (qui ramènes Ta présence divine à Sion, nous Te remercions). Non ! Surtout pas ! Surtout pas ! Surtout pas ! Il faut le dire ce amen. Ce amen-là, d'abord, il se doit d'être d'abord et ensuite, c'est un amen où vraiment on doit avoir tous nos membres qui participent. C'est pas Stam (simplement) un amen de la bouche, c'est un amen qui… un amen qui correspond à Kol Ratzon Teita Ma'anou Hashem Elokenou (tout ce que Tu désires faire pour nous, Seigneur notre D.ieu). Il faut vraiment le vouloir.
Et pourquoi il faut le vouloir ?
Parce que comme l'enseigne le Zohar Hakadosh (saint Zohar), D.ieu veut plus nous libérer que ce que nous, on demande à être libérés.
Donc quand tu viens, que tu réponds de tout ton cœur HaMakhazir Shekhinatou LeTzion (qui ramènes Ta présence divine à Sion), "Amen !", tu es en train de dire à D.ieu : "Non, Hashem (D.ieu), moi, j'ai demandé qui est le retour de Sion au-dessus du Temple." C'est-à-dire la Shekhina (présence divine) au-dessus du Temple. "J'ai demandé, j'ai demandé de tout mon cœur." Ce amen de HaMakhazir Shekhinatou LeTzion, il faut l'attendre absolument dans la Amidah. C'est pour ça qu'il est beaucoup plus grave de parler pendant la Hazara (répétition de la Amidah). Comme dit dans le Choulhan Aroukh (Code de loi juive), Simanou LeHey Kim Li Mani LaBa Orakhaïm (son signe est 47, comme il est dit là-bas, 237), il est marqué que même d'étudier la Torah pendant la Hazara, tu dis : "La Torah, je fais pas de Bitoul (annulation)," c'est strictement interdit. Le mec, qu'est-ce qu'il fait ? Il prend… il prend des lois juives pendant la Hazara.
Il a bien prié ?
C'est Assour (interdit).
Tu, qu'est-ce que tu fais alors pendant la Hazara ?
Tu te tais, tu te tiens debout, tu peux t'asseoir MiNa Dine (selon la loi) et tu dis Baroukh Hou VeBaroukh Shemo, Amen (béni soit-Il et béni soit Son Nom, Amen). Baroukh Shemo, Amen. C'est tout ce que tu as à faire. Fais ce que D.ieu il te demande, ne fais pas ce que ton Yetser Hara (mauvais penchant) te demande en se disant comme un religieux dans son cœur, la Kavana (intention) : "Je vais étudier la Guemara (Talmud) pendant la Hazara." C'est un Hilloul Hashem (profanation du Nom divin). Halakha Psouka, Beit Yossef Meforash (loi décidée, Beit Yossef explicite). Tu n'as pas le droit. Nous, Assour (interdit). Vous comprenez ce que je suis en train de dire ? Ne ratez pas ces occasions. HaMakhazir Shekhinatou LeTzion, Amen! (qui ramènes Ta présence divine à Sion, Amen !) Et ensuite, Modim DeRabbanan (nous remercions selon les rabbins). À propos de ce Modim DeRabbanan, même si je vais traduire un petit peu ici parce que c'est très beau, Modim DeRabbanan est un Modim (remerciement) super important qui ne se dit que debout. Il faut se lever. Et non pas comme font certaines personnes, qu'est-ce qu'ils font ? Modim Anakhnou Lakh (nous Te remercions), ils restent assis. Haziv VeShalom (éloigne et paix). C'est Hayavim La'amod (nous sommes obligés de nous lever). On se doit de se tenir debout et de répondre VeGam DeLeHishtahavot (et aussi de se prosterner). C'est un Hishtahavaya (prosternation) ici, c'est-à-dire de se prosterner, c'est pas comme on le fait dans la Amidah elle-même. LeFrakhot (pour les bénédictions), tu descends la tête. Le mieux, c'est de te faire comme la Amidah, BeEzrat Hashem (avec l'aide de D.ieu), Modim Anakhnou Lakh (nous Te remercions), et de tout son cœur, mot après mot, de dire ce que nous avons à dire. C'est-à-dire louer Hashem (D.ieu), Elohei Kol Bassar (D.ieu de toute chair), toi qui es le D.ieu de toute chair. Ça, c'est le Modim DeRabbanan qu'on dira bien entendu debout et à voix basse. Donc le premier Modim que l'on fera, on le dira… je parle de Rabbanan, d'accord, le petit. Modim Anakhnou Lakh (nous Te remercions), et ensuite, on fait à voix basse.
Et pourquoi on le fait à voix basse ?
Il y a des communautés où ils ont un autre Minhag (coutume). Ce Minhag, moi, je ne le comprends pas. Combien même il est fondé, moi, je ne le comprends pas. Et je vais vous dire pourquoi je ne le comprends pas.
Parce que dans certaines communautés, le Hazan (chantre), lui, quand il dit Modim, il continue le Modim normal. Lui se tait, les autres élèvent la voix. Alors que c'est exactement le contraire.
Pourquoi il y a la Hazara (répétition de la Amidah) à la base ?
La Hazara est là pour ceux qui ne savaient pas prier dans la synagogue ou qui n'ont pas eu les Kavanot (intentions). Donc le Hazan, si il baisse sa voix, ça veut dire que celui qui écoute, qui savait pas prier, il n'est pas sorti de la Mitsva (commandement) puisque le Modim, il n'a pas pu l'entendre. Puisque Shema KeOneh (écouter, c'est comme répondre), celui qui écoute, c'est comme si qu'il le dit. Mais là, il n'y a plus rien à écouter. Donc le Tsibbour (assemblée) le dit à voix basse et le Hazan continue à voix haute son Modim, contrairement à d'autres communautés euh… où je ne sais pas pourquoi, Dafke (justement), le Hazan se tait à ce moment-là. Ma Pit'om Yishtok (pourquoi soudainement se taire) ? Surtout pas, il faut qu'il élève sa voix. Mais Minhag KeHalakha (la coutume est comme la loi), chacun fera, BeEzrat Hashem (avec l'aide de D.ieu), comme son Minhag le demande. Quoi qu'il advienne, selon le Rav Ovadia Yossef, on le dit à voix haute et pas que chez lui d'ailleurs.
Alors ce Modim-là que nous avons, SheAta Hashem Elokenou VeElokei Avoteinou LeOlam VaEd (car Tu es, Seigneur, notre D.ieu et le D.ieu de nos pères, pour toujours et à jamais), écoutez bien les paroles que nous disons à D.ieu. Vous le savez bien entendu, c'est un cours qui s'adresse à la communauté française puisque c'est en français. Sinon, en hébreu, ça fait longtemps qu'on l'aurait euh… d'abord plus approfondi et fini. Ça fait des économies de traduction. VeElokei Avoteinou LeOlam VaEd (et le D.ieu de nos pères, pour toujours et à jamais). Donc le D.ieu, le D.ieu de nos pères pour toujours, Tsourinou Tsour Hayeinou UMaguen Yish'einou (notre Rocher, le Rocher de notre vie et notre Bouclier de notre salut), donc tu es notre rocher et le rocher de notre vie et tu nous protèges, tu nous libères, toi. OK ? LeDor VaDor Nodé Lekha (de génération en génération, nous Te remercierons), de génération en génération, nous te, Nodé Lekha (nous Te remercierons), remercierons, UNessaper Tehilatekha (et raconterons Tes louanges), et nous raconterons tes louanges. Regardez bien ce qu'on dit. Al Hayeinou HaMessourim BeYadekha (pour notre vie qui est confiée entre Tes mains), sur notre vie qui est maintenue entre tes mains, nous sommes dépendants de toi, VeAl Nishmoteinou HaPkidot Lakh (et pour nos âmes qui sont confiées à Toi), et de nos âmes qui sont aussi entre tes mains entre guillemets, donc dont tu es le le le… le l'apôtre pousse, le le garant, le responsable, VeAl Nissekha SheBeKhol Yom Imanou (et pour Tes miracles qui sont avec nous chaque jour), et de tous les miracles que tu fais pour nous chaque jour, VeAl Nifleotekha VeTovotekha SheBeKhol Et (et pour Tes merveilles et Tes bienfaits qui sont en tout temps), et de tous les prodiges et de toutes les bienfaits que tu nous fais en tout temps, Erev VaBoker VeTzohorayim (soir, matin et midi), nuit comme le jour, comme l'après-midi, HaTov (le bien), Ki Lo Khalou Rakhameikha (car Ta miséricorde ne s'est jamais épuisée), Ki Lo Khalou Rakhameikha, ça veut dire car chez toi, la pitié ne cesse jamais, Ki LeOlam Tamid Khasdeikha (car à jamais dure Ta bonté), car il n'y a pas de fin à ta miséricorde, Ki MeOlam Kivinou Lakh (car depuis toujours nous espérons en Toi), car en toujours, en tout temps et à jamais, on espérera en toi.
Regardez ces paroles dites en français si, BeEzrat Hashem (avec l'aide de D.ieu), on les prononce en hébreu. Regardez le nombre de points-virgules que j'ai ici. Alors si tu viens, tu fais dans ta Amidah, quand tu la fais, mets-toi à voix basse parce que tu es dans ta Amidah. Mon D.ieu, mais mon D.ieu, ce que tu es en train de faire, tu es en train de de remercier Hashem (D.ieu) ici. Il y a des virgules. Alors comment ça devient… Alors tout de suite, j'imagine le mec qui est de l'autre côté des grands, qu'est-ce qu'il est en train de me dire ? "Mais il est fou, celui-là. Mais ta Amidah, elle va durer 8h." Ah oui. Quand c'est pour le boulot, tu travailles pas 8h toute la journée ? Pour l'oseille. Mais pour la Amidah, c'est pareil. Il y a des moments où il faut savoir faire. Mais là, tu remercies Hashem (D.ieu), tu viens… tu viens lui… les éloges, les… Alors vous voyez ce que ça fait ? Tsourinou Tsour Hayeinou UMaguen Yish'einou LeDor VaDor Nodé Lekha UNessaper Tehilatekha, virgule. Al Hayeinou HaMessourim BeYadekha, virgule. VeAl Nishmoteinou HaPkidot Lakh, virgule. VeAl Nissekha SheBeKhol Yom Imanou, virgule. VeAl Nifleotekha VeTovotekha SheBeKhol Et, virgule. Vous savez, c'est quoi ces virgules ? Arrête-toi ! Donne le goût, donne le ton, donne la demande, comme si que tu parlais avec quelqu'un et non pas "je connais par cœur, on avance." Je pense que j'ai été assez clair. VeAl Koulam Yitbarakh VeYitromam VeYitnasse Tamid Shim'kha Malkenou LeOlam VaEd VeKhol HaHayim Yodoukha Sela (et pour tout cela, que Ton Nom soit béni et exalté, notre Roi, pour toujours et à jamais, et que tous les vivants Te rendent grâce, Sela). Tous ceux qui sont vivants te remercieront.
De là, on voit ici que la garantie de notre vie, c'est de quoi ?
Louer D.ieu. Vihi Levadkha Gadol (et que Ton grand Nom soit pour Toi seul), ton nom, ton si grand nom.
C'est quel nom dont on parle ici ?
Yud Key Vav Key des Youdim (Juifs), pour ceux qui comprennent. BeEmet LeOlam Ki Tov Hashem VeTzar LiHot LeTov (en vérité, pour toujours, car D.ieu est bon et un Rocher pour les temps de détresse). Il n'y a pas marqué HaTov (le bien). Il est marqué HaTov. C'est un Tet qui vient du bout de la langue sur les lèvres sur les… contre les dents. Le Taf, c'est la langue qui va en arrière, Taf. Le Tet, il sort d'ici. En plus, il y a un Daguèche à l'intérieur, c'est que c'est un Tov qui est prononcé. HaTov. D'accord ? Baroukh Ata Hashem (Béni sois-Tu, Seigneur), donc ce sera le dernier, HaTov Shim'kha ULkha Na'eh LeHodot (D.ieu est bon, Ton Nom est agréable et il est convenable de Te remercier). Vous avez des Sefirot (émanations divines) à partir de ULkha Na'eh LeHodot qui correspondent à un nom extrêmement Kadosh (saint) qui est donc les Sefirot de Oul, Khaf, Na'eh, Hey, LeHodot, Taf. Ça correspond au nom de Kaf Hey Taf. Cet ange-là, on va l'appeler pour nous Kehat. D'accord ? C'est le nom de l'ange qui est ministre de quoi ? De la protection sur terre. Quand tu dis HaTov Shim'kha ULkha Na'eh LeHodot, tu penses juste à lui. Tu n'as pas le droit de le prononcer. Tu penses juste… tu la regardes dans ton livre, regarde. Tu ne l'as pas chez toi ? Ah, tu vois, c'est… HaTov Shim'kha ULkha Na'eh LeHodot, d'accord ? Donc Baroukh Ata Hashem HaTov Shim'kha ULkha Na'eh LeHodot, tu penses à ce nom-là. En pensant à ce nom-là, en voyant les Sefirot, tu as vu que c'est marqué dans le… BeEzrat Hashem (avec l'aide de D.ieu), dans tous les livres simples. Dans tous les livres, c'est marqué, tellement simple. Ce nom-là qui est devant toi n'est autre que l'ange qui te protège pour toute la journée.
Elle est belle ou pas ?
Juste si tu le penses. Allez, on évolue après 20 ans de Teshuva (repentir). Pourquoi pas avoir des petites pensées de temps en temps ? Voilà.
C'est pour ça que j'aimerais bien qu'à l'occasion, il sorte un livre, traduction française, c'est le… comme le Patah Eliyahou (Ouverture d'Elie), mais avec ça, pour ne pas que 30 ans après, ces gens qui sont toujours dans leurs livres, ils n'aient pas évolué d'un centimètre. C'est pas possible. Il faut que la dernière génération génération du Mash'iah (Messie) touche un petit peu à à au sucre, au miel de la Torah. Ça, c'est le miel de la Torah, comme je vous l'ai expliqué. C'est pas difficile, vous n'avez pas à devenir des Mekoubalim (kabbalistes). Au moins, tu n'es seul… Je suis le premier à le dire. D'abord, j'étudie la Mishnah (Torah orale), la Guemara (Talmud), la Halakha (loi juive), ensuite, on entre là-dedans. Mais ça, ça ne coûte pas grand-chose de savoir que l'ange de la protection te protège. Tu regardes Kaf Hey Taf, c'est pas difficile quand même. On ne va pas rester toute sa vie au même niveau. Quand on va prendre une place d'ingénieur, au bout de 1 an, euh… dans la boîte, on veut être le patron. Soit le patron de Tel… Vous comprenez ce que je veux dire ? Allez ! Comme disent les sages, recherche l'étude de la Torah comme tu recherches de l'oseille. Tu vas tu vas voir que d'un coup, tu vas vachement évoluer. D'un coup, tu vas voir. C'est génial.
De la protection de quoi ? De la vie au quotidien, des…
De la vie au quotidien.
Comme le ministre de la Défense.
C'est un ministre de la Défense avec toi toute la journée. SheYim'reinu VeLeileh (qui nous garde le jour et la nuit). Hein ? Elle est belle.
Et là, on arrive à Birkat Kohanim (bénédiction sacerdotale). Le Zohar Hakadosh nous dit : "Il y a deux choses dans ce monde qui sont des passe-partout." Il y a deux choses dans ce monde pour lequel un homme, il devra jamais jamais rater quoi que ce soit. C'est la Birkat Kohanim, il faut jamais la rater. Jamais ! Et surtout pas parler pendant la Birkat Kohanim, ne pas donner le dos aux Kohanim (prêtres). On a le droit d'être de profil à la limite, de face, c'est mieux. Il y a aucune… Il y a un Minhag (coutume) en Israël de mettre la main sur la tête de nos enfants qui n'a absolument aucune importance. C'est un Minhag.
Pourquoi c'est un Minhag ?
Parce qu'il est marqué MiForash (explicitement), Ko Tevarkhou (c'est ainsi que vous bénirez), qui c'est qui bénit ? C'est le Kohen.
Qu'est-ce que tu es en train de faire, toi ? Tu es Kohen ?
Mais si tu le fais pas, alors c'est pas s'ils t'ont fâché. C'est un Minhag comme ça, je ne sais pas qui a lancé ce Minhag.
Oui, mais il était pas d'abord Kohen et puis en plus, il y avait pas Birkat Kohanim.
Ça n'a rien à voir. Quand c'est toi à la maison sur tes enfants, tu mets les deux mains, oui, d'accord. Mais quand le Kohen, il fait la Birkat Kohanim et qu'il passe, Yevarekhekha Hashem VeYishmerekha (que l'Éternel te bénisse et te garde), il y a une tradition euh… juive qui veut que nous mettions la main sur ses enfants. Sachez que le Rav Ovadia Yossef n'a jamais mis la main sur ses enfants et les a jamais mis sous son Talit (châle de prière). Jamais.
On voit pas dans la Torah Moshe Rabbenou (Moïse notre maître) qui met la main. D.ieu il dit à Moshe : "Mets la main sur…" Ça veut dire quelque part, de mettre les mains, on fait passer un peu la Brakha (bénédiction) qu'on a…
Tout à fait. Minhag Aval Min Na Dine Ze Lo Hova (coutume, mais selon la loi, ce n'est pas une obligation). Il y en a même qui disent, il y a même des Poskim (décideurs de la loi juive) qui disent que c'est presque pas bien de le faire.
Pourquoi ?
Ils disent : "Pourquoi tu te prends pour un Kohen ?" C'est le Kohen qui bénit. C'est là c'est le moment où le Kohen devient… le projecteur est sur lui. Ma Ata Osseh (qu'est-ce que tu fais) ? Moi, une fois, j'ai essayé d'expliquer ça à mes enfants. Ils m'ont dit : "Ah ouais, super." Ils sont arrivés Shabbat ici et donc le Hazan… le Kohen montait, à l'époque, il y avait Uri, et il dit Yevarekhekha Hashem (que l'Éternel te bénisse) et il me regarde comme ça. "Tu es fâché, papa ?" Bon, j'ai remis les mains sur la tête parce que ils comprennent pas. Aujourd'hui, le Minhag (coutume), il est fort. Enfin, c'est pas une obligation. Par exemple, quand moi, je suis ici, que mes enfants sont de l'autre côté et qu'il y a plein de monde entre nous, ils vont déranger tout le monde. Reste là-bas, mets ta tête sur la tête. Oto Davar (la même chose). Aval (Mais/Cependant), ça passe pas. Ça passe pas. Si tu le fais pas, ça veut dire… Puis il y en a d'autres, il faut que ce soit toute la famille, c'est l'équipe de rugby. Ça y est, ils sont tous comme ça et ils font ils font une espèce de… Et tu as le dos de tout le monde. Enfin de compte, tu n'as pas intérêt à passer sur les côtés parce que tu as des pieds de tout le monde comme ça, ils sont tous comme ça. Le problème qu'il y a, c'est que le Kohen est de l'autre côté. Celui qui donne le dos n'a pas la Brakha (bénédiction). Donc on ne sera pas le… selon le Choulhan Aroukh, celui qui donne le dos, la Brakha ne vient pas sur lui. Donc on ne donnera pas le dos. Quoi qu'il advienne, le Zohar Hakadosh pour en revenir à ce que nous disions, c'est une petite parenthèse pour la Birkat Kohanim, où on ne répond que Baroukh Hou VeBaroukh Shemo, Amen (béni soit-Il et béni soit Son Nom, Amen), c'est tout. Il y en a qui ont l'habitude de rajouter des Pessoukim (versets). Il ne faut pas rajouter ces Pessoukim. Selon le Rav Ovadia Yossef, c'est en lui que je parle, c'est ton Minhag (coutume), tu le fais. Si tu le fais, je t'en prie, ne l'impose pas aux autres en élevant ta voix. On n'a pas besoin de savoir que toi, tu sais le faire et que tu le fais, surtout que le Rav Ovadia dit qu'il faut pas le faire. Ça fait Brakhot LaKel (bénédictions à l'assemblée), ce que tu es en train de faire, c'est des Hefsekim (interruptions). Donc ne fais pas ton… Shalom Shalom LeIsraël VeKhole VeKhole (paix paix à Israël et à tous). Les gens, ils…
C'est pour ça qu'il faut avoir son Rav (rabbin/maître). Alors ils vont te dire : "Nous, en Algérie, on avait l'habitude de le faire." Eh ben ici, c'est pas l'Algérie. Voilà, tranquille.
La question que je veux savoir, c'est que des fois, est-ce que après la Brakha (bénédiction) de Kohanim (prêtres), après par exemple… alors comme les pères, on a dit que c'est le Minhag (coutume), ils mettent les mains et juste après, ils continuent à faire la Brakha en disant : "Que D.ieu te garde, te donne la santé…" Ils continuent à… C'est Assour (interdit), non ?
BeVadaï (certainement) que c'est Assour et pourquoi ? Parce que là, c'est… pendant que la personne parle, le Hazan (chantre), lui, il continue. Le Hazan est plus important et c'est pas le moment des parents. Les parents peuvent venir après les… après Aleinou Leshabe'ah (il nous incombe de louer), le vendredi soir. Là, c'est les Kohanim. Le Rav Ovadia Yossef a expliqué longuement la force des Kohanim de bénir. Ko Tevarkhou Et Benei Israël (c'est ainsi que vous bénirez les enfants d'Israël), et mort la haine. Mais c'est la haine ! La Kohen, pas vous. Donc que la Kohen vienne bénir, que toi, tu mettes tes mains en prenant aussi pour un couloir de la Brakha (bénédiction) alors que pas du tout. Tu le fais plus pour ton cœur à toi parce que ça te fait du bien que pour le besoin euh… des Kohanim. OK ? Très bien, fais-le, c'est pas grave si tu l'as fait. Il n'y a pas de Hefsek (interruption), donc c'est pas grave. Plus de ça, c'est l'occasion peut-être de se… LeHassim Shalom (d'établir la paix), c'est peut-être le mec qui fait ça avec son fils ou avec son grand frère. Peu importe. Donc là, c'est… d'accord ? Mais ça provoque quoi ? On a le droit de s'embrasser dans les synagogues à la base ? Non. Birkat Kohanim, ça provoque quoi quand on fait ce genre de choses ? On s'embrasse tous. Premièrement. Deuxièmement, on parle. "Que D.ieu te donne la santé, BeEzrat Hashem (avec l'aide de D.ieu), ne t'inquiète pas, ça va…" et tandis que le le Hazan, lui, il a continué son truc. C'est-à-dire toi, le Hazan, parle toujours, tu ne m'intéresses pas. Alors bien entendu, quand on entend ça de l'autre côté, on doit se dire : "Bon, enfin bon, ça va, on vient en société, la vie est cool." Non non non non, je ne suis pas d'accord. Tu es à la synagogue pourquoi ? Parce que la Halakha (loi juive) te le demande. Tu es même à la… qui te demande d'être à la synagogue, te demande d'avoir une ligne de conduite. Respecte-la.
Si mon… si on donne un baiser à son père, il y a un problème ?
On embrasse la main.
Ouais, la main.
La main, oui, il n'y a pas de problème. Et c'est une Mitsva (commandement) d'embrasser la main de ses parents. Et c'est une Mitsva, BeEzrat Hashem (avec l'aide de D.ieu), d'éviter d'embrasser à la synagogue. Maintenant, si c'est ton père, c'est vrai, excuse-le, embrasse-le. Moi, il y a des gens ici, je leur dis que je n'embrassais pas, ils se sont vexés, je les embrasse. Parce que vexer, c'est Assour (interdit) de la Torah, ne pas embrasser, c'est Assour DeRabbanan (interdit rabbinique).
Mais la main la main, il n'y a pas de problème d'embrasser son père dans la…
Non non, au contraire, c'est bien. D.ieu se réjouit de voir quand les les les fils respectent leurs parents. Il s'en réjouit. Quand un fils, il vient embrasser la main de son père, c'est un… Il dit : "Regardez", il dit aux nations du monde : "Regardez mes enfants comment, Baroukh Hashem (béni soit D.ieu), ils s'aiment. Regardez le respect qu'ils ont les uns pour les autres." Au contraire. Au contraire. Mais des fois, c'est le carnaval. Certaines synagogues, c'est le carnaval. Il y a il y a plein de gens qui croient que la Birkat Kohanim, c'est la fin de la prière, hein. On enlève le Talit (châle de prière), on s'embrasse, on se fait un petit apéritif, le Hazan (chantre), il est tout seul, mec. Ça va pas, non ?
Non, il n'y a pas d'apéritif à Kippour (jour du Grand Pardon).
Mais euh… il faut arrêter les délires. Il faut arrêter les délires. Le Zohar Hakadosh nous dit comme ça que la Birkat Kohanim, elle est si importante que même si un homme ss'est levé en retard et qu'il arrive à la synagogue maintenant, il est très tard, qu'il s'efforce d'aller dans un Shtiebel (petite synagogue) là où il y aura une Birkat Kohanim, au moins pour entendre la Birkat Kohanim.
Pourquoi ?
Parce que la Birkat Kohanim, qui que tu sois et peu importe le niveau où tu sois, si tu l'écoutes, elle vient sur toi. Et la Birkat Kohanim, il y a dedans toutes les Brakhot (bénédictions). Absolument tout ce qu'un homme peut rêver d'avoir sont dans la Birkat Kohanim. Donc il faut jamais rater la Birkat Kohanim. Le deuxième chose que l'on sent le soir, c'est Hashem Hashem El Rakhoum VeHanoun Erekh Apayim VeRav Hesed (Seigneur, Seigneur, D.ieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en bonté). Ça, c'est un code. Quoi que tu aies fait, si tu dis cette phrase avec Kavana (intention), doucement et sincérité, c'est une éponge qui efface les fautes. C'est comme ça, dit le Zohar Hakadosh. Ce sont deux choses, il faut jamais rater : les Tahanounim (supplications) du matin et de Min'ha (prière de l'après-midi). Il y a des Minhagim (coutumes) qui font pas le Min'ha, je ne sais pas pourquoi. Ma mère, c'est la première à le dire. C'est vrai. Euh… donc la Birkat Kohanim, il faut jamais rater, BeEzrat Hashem (avec l'aide de D.ieu), surtout que je rappelle pour les… pour ces pauvres femmes qui sont à la maison qui n'ont pas la Birkat Kohanim parce qu'elles sont à la maison en train de s'occuper des enfants, de la Bayit, de la vaisselle, euh… faire la lessive, elles ont une vie qui est très dure.
Quand est-ce que elle, elle prend la Birkat Kohanim ?
Quand elle permet à leur mari d'aller à la synagogue que le mari, il prenne la Brakha (bénédiction), la femme prend sa Brakha aussi à ce moment-là. Donc c'est très important de prendre la Birkat Kohanim et d'avoir à faire des Kohanim, euh… Baroukh Hashem (béni soit D.ieu), quand on en a. Il n'y a pas de Kohanim ici. Tu veux pas déménager ? On en vient là-bas. Tov (Bien/Bon). Sim Shalom Tova UVerakha (mets la paix, le bien, la bénédiction). Alors là, c'est pareil. Sim Shalom Tova UVerakha, là, on demande une fois de plus à HaKadosh Baroukh Hou (le Saint, béni soit-Il), après lui avoir dit merci, on entreprend par deux formules différentes, hein, plusieurs formules différentes. HaRatzeh VeHaRotzeh BeRahamav VeBeRatsono LeVarekh Amou Israël BeKhol Mekom UBeKhol Et (Celui qui veut et qui désire, dans Sa miséricorde et dans Sa volonté, bénir Son peuple Israël en tout lieu et en tout temps), VaAverakha KiBerakha Ata (et qu'il les bénisse, car Tu es une source de bénédiction). Natata Lanou Hashem Elokenou (Tu nous as donné, Seigneur notre D.ieu), il y a des virgules partout, vous les regardez dans vos textes, Torah VeHayim (la Torah et la vie), pas Torah VeHayim Ahavah VeHesed (la Torah et la vie, l'amour et la bonté). Non non non non. Torah VeHayim, Ahavah VeHesed, Tzedaka VeRahamim, Berakha VeShalom (la Torah et la vie, l'amour et la bonté, la justice et la miséricorde, la bénédiction et la paix), VeTov BeEinekha LeVarekh Otanou ULvarekh Et Kol Amkha Israël BeRov Oz (et qu'il soit bon à Tes yeux de nous bénir et de bénir tout Ton peuple Israël avec une grande), BeRov (grande)… Oz (force), c'est Ayin (rien). C'est-à-dire oh, ça veut dire quoi ? Puissance. VeShalom (et paix), et dans la paix. Et on a une dernière Brakha (bénédiction), Baroukh Ata Hashem HaMevarekh Et Amo Israël BeShalom (Béni sois-Tu, Seigneur, qui bénis Ton peuple Israël par la paix), et amen. Et là, le Tsibbour (assemblée) doit répondre amen ainsi que le Hazan (chantre). Et nous arrivons dans Baroukh Hashem Nefilat Apayim (béni soit D.ieu, prosternation), c'est-à-dire le Ana Hashem Elokenou VeElokei Avoteinou (nous T'implorons, Seigneur notre D.ieu et le D.ieu de nos pères). Alors les Minhagim (coutumes) veulent que le Hazan (chantre), quand il vient pour taper sa poitrine… donc je rappelle que les Tahanounim (supplications) se font de la façon suivante. D'abord et avant tout, on ouvre sa main, on rentre le pouce, on ferme les quatre doigts sur le pouce. Ici, nous avons ce qu'on appelle le téton. D'accord ? On place trois doigts en dessous du téton, c'est-à-dire à partir du téton, trois doigts en dessous. Là, exactement se trouve le cœur. On tape là. Et on ne tape pas avec ses os. Je ne sais pas ce que font les gens ici, mais il y a rien ici, qu'ils sachent. Ici, c'est bien si tu es en face de Spartacus. Si tu en as envie. C'est vrai, qu'est-ce que tu fais à taper ici ? Le Ari Hakadosh (saint Ari) explique dans Shaar HaKavanot (La Porte des Intentions) que toute l'idée de taper au niveau du cœur gauche, c'est-à-dire que tu ne tapes pas ici non plus, hein, tu tapes là. Donc à partir de ce moment-là, et à chaque fois que tu dis Hasha'einou (Tu nous as fait pécher), tu tapes. Bagadnou (Tu nous as trahis), tu tapes. Gazalnou (Tu nous as volés), tu tapes. Et pas Qu'est-ce que c'est ce Traloulouloulou ? Qu'est-ce qu'on fait comme bêtise ? Il y en a un, le Ari Hakadosh, il dit, ainsi que le Ben Ish Haï (fils de l'homme vivant) le rapporte : "Ne crois pas que ces petits tapotements…" Alors oui, il y a une autre fois, un mec était à côté de moi, j'ai… "Arrête, tu vas tu vas te casser la cage thoracique. Tu n'as pas besoin de taper fort, hein." C'est vrai, il y a des gens… Il devait faire une grosse bêtise la veille, celui-là. Il tapait, hein. Hit'ismor Nafshetekhem (faites attention à votre santé). Il faut faire attention à sa santé. Ma Ata (qu'est-ce que tu) ? Ça fait tomber le Yetser Hara (mauvais penchant) qui est en toi.
Ça veut dire quoi ?
Comme un tapis qui est plein de poussière, quand tu tapes comme ça, tu vois la poussière comment elle tombe ? C'est… on ne le voit pas, mais c'est ce qui se passe. Fais ce que te demandent les Hakhamim (sages) et tu verras que, BeEzrat Hashem (avec l'aide de D.ieu), doucement doucement, les choses reprendront leur place initiale. Et voilà, à ce moment-là, on va faire donc le Alef-Beita (alphabet) parce que vous avez remarqué que toutes les accusations duquel on va s'exprimer ici commencent par Hasha'einou, Alef. Bagadnou, Bet. Gazalnou, Guimel. Dibarnou Dofi VeLashon Hara, Dalet. He'evinou, Hey. Virashnou, Vav. Zadnou, et Khole VeKhole (etc.). Donc si on fait l'alphabet, hein, ensuite, on dira, comme vous le savez, euh… donc VaYa'avor (et Il passa), et c'est ce fameux VaYa'avor dont je vous parlais tout à l'heure qui représente euh… un des principes fondamentaux de la Torah. Et juste avant d'y arriver quand même parce que beaucoup de gens ne le savent pas, pourtant c'est tellement marqué en noir sur blanc, tellement marqué. Le problème qu'il y a, c'est que si tu le fais pas, c'est que ça prouve que tu ne comprends rien à ce que tu fais. C'est qui c'est marqué ? Nakhon (correct) ? El Erekh Apayim Ata UBa'al Harahamim Goderot Rahameikha VeHa'azelkha Tizkor Hayom LeZara David Avdekha (D.ieu, Tu es lent à la colère et plein de compassion, Tu te souviens des mérites de Tes générations et Tu pardonnes), KeMo SheNishba'ta Lo (comme Tu l'as juré à lui), VeKhen Katouv BeToratekha (et comme il est écrit dans Ta Torah), VaYered Hashem Ba'anan (et D.ieu descendit dans la nuée), D.ieu est descendu, d'accord, à travers son nuage, VaYitzav Imo Sham (et se tint là avec lui), il donc il s'est maintenu là-bas, il s'est présenté là-bas, VaYikra BeShem Hashem, VeShem Ne'emar (et proclama au nom de l'Éternel, et au nom il fut dit).
Comment c'est marqué BeShem Hashem (au nom de D.ieu) ?
Regardez bien dans vos Siddourim (livres de prières). BeShem, il y a quoi marqué là d'un coup ? Il faut arrêter ! Ça veut dire que quand tu viens, tu dis VaYikra BeShem Hashem (et proclama au nom de l'Éternel), tu es en train de détruire des mondes. Par contre, VaYikra BeShem, là, tu t'arrêtes. Il y a Hefsek (pause) Me'at (petite). VaYikra BeShem Hashem VeShem Ne'emar, VaYa'avor Hashem Al Panav VaYikra (et proclama au nom de l'Éternel, et au nom il fut dit, et l'Éternel passa devant lui et proclama). Là aussi, il faut faire attention.
Pourquoi ?
Parce qu'il y a un Vav à la fin et un Vav au début. Donc il faut pas que le Vav de la fin ça va aussi soit soit aussi utilisé pour le Vav du début. Donc on commence à faire VaYa'avor Hashem Al Panav VaYikra. Tu laisses une fraction de seconde entre Panav (son visage) et le VaYikra pour ne pas que ce soit Panav VaYikra parce qu'on on ne sait plus si le Vav, il est collé ou l'autre ou alors parce que le Vav, il a été utilisé que pour les deux mots. Hashem Hashem El Rakhoum VeHanoun (Seigneur, Seigneur, D.ieu miséricordieux et compatissant), et on avance. Bien entendu, le jeudi et le lundi, vous savez que c'est différent puisqu'on ne sort pas le Sefer Torah (rouleau de la Torah). On arrivera à la fin et nous redescendons maintenant vers les mondes une fois qu'on a fini.
Parce que c'est un jour où on reçoit la Torah. Pour recevoir la Torah, il faut être un Keli (récipient) qui est propre. Donc on fait plus de Tahanounim.
Puisqu'on va sortir le Sefer Torah, on a besoin de plus demander pardon.
Moi, d'après, je pensais parce qu'on reçoit la Torah, alors Dafke (justement), ça nous met toi… alors on n'était pas obligé de faire Dafke…
Non, c'est le contraire. D'abord, tu te nettoies. Na'assé VeNishma (nous ferons et nous écouterons). Na'assé MeAtzmanou Kelim Re'ouyim LeKabel Et HaTorah (nous ferons de nous-mêmes des récipients dignes de recevoir la Torah). Fais de toi un instrument digne de recevoir. Donc ce jour-là, comme on sort le Sefer Torah, on va plus travailler notre demande d'excuses pour dire à D.ieu : "Viens, on fait la paix, donne-moi ta Torah." Parce qu'on se rend pas compte, peut-être moi le premier, à quel point on a de la chance d'avoir la Torah. On ne s'en rend pas compte. Tov Bli Torah Pikha Mikhol Ohel FeZahav VeKesef (mieux vaut une once de sagesse de la Torah que toutes les richesses d'or et d'argent). La Torah, c'est plus que tout sur terre. Tout. Il y a rien rien qui peut s'égaler à la Torah. Malheureusement, on le sait, mais on le vit pas.
Et pourquoi on fait trois fois le lundi et le… trois fois 13 fois ? Est-ce qu'il y a une raison particulière ?
Oui, parce qu'à chaque fois, on fait Asher Hasha'einou Bagadnou et Khole VeKhole (etc.). Donc entre les intermédiaires, c'est la construction du monde des Selihot (prières de pénitence). On a besoin… en fin de compte, si vous avez remarqué, mais le lundi et le jeudi, c'est le plus… c'est c'est les petites sœurs des Selihot. Tu tu remarques le Seder, c'est une petite Seliha parce que normalement, il y aurait eu beaucoup plus. Mais les Hakhamim (sages) ont dit : "Bon, ils travaillent, on va… on ne va pas faire beaucoup." Mais je vous dis la vérité, hein, si… ben toi, tu dois comprendre ce que je dis, mais quand tu comprends ce que tu dis, vraiment, si tu te retiens pas, tu pleures. C'est magnifique ce qu'on… ce que les les paroles qui sont marquées ici, c'est vraiment magnifique. Allez, faites, BeEzrat Hashem (avec l'aide de D.ieu), vous prenez un Siddour (livre de prières) en français, le soir, vous lisez. "Quoi, je dis ça le matin ? Quoi, je dis ça à ce moment-là ? Waouh ! Quoi, je dis ça ?" Regardez bien ce… On ne se rend pas compte, on n'a pas cette chance. Mais ne vous trompez pas, les Israéliens qui comprennent parfaitement l'hébreu, ils tombent dans le piège aussi de le lire sans sans le vivre. Le but, c'est de vivre sa Torah. Vous le savez, je ne suis pas là pour vous l'enseigner, hein. Je suis là pour me l'enseigner à moi-même et vous le faire écouter.
Et là, on arrive, une fois qu'on est redescendu donc du monde de la Atzilout (émanation) de la Amidah, on redescend dans le monde de la Beria (création). Et le monde de la Beria, on le reprend à partir de quand ? Ashrei Yoshevei Veitekha (heureux ceux qui demeurent dans Ta maison). On avait parlé de ce Tehilim (Psaumes) si important dans un des cours précédents, où on va redire Potakh Et Yadekha UMasbia LeKhol Haï Ratzon (Tu ouvres Ta main et Tu rassasies à souhait tout ce qui vit). Donc le Tehilim (Psaumes) 145, composé lui-même du Alef-Beita (alphabet) sauf la lettre Noun qui représente nos fautes et après, il est marqué, c'est au mérite de nos fautes. Et ensuite, nous arrivons dans un Tehilim que j'adore, un de mes Tehilim préférés d'ailleurs. LeDavid Mizmor Ana Hashem BeYom Tsara (Psaume de David : Réponds-moi, Seigneur, au jour de ma détresse), qui est le Tehilim où on demande à D.ieu : "Réponds-moi le jour de mon malheur." Donc regardez combien il est préférable, même si tout va bien dans la vie, de dire à D.ieu : "Sauve-moi avant que le malheur n'arrive." Car il est plus facile, comme il est marqué dans la Parasha (section de la Torah) de la semaine qu'on a lue, Be'houkotai (dans Mes statuts), il est plus facile d'aider un Juif quand il est en train de tomber que quand il est complètement tombé. Quelqu'un qui est sur le point de tomber, tu le relèves, il est plus facile à aider que quelqu'un qui est complètement par terre. Donc le fait de dire à D.ieu avant que le malheur n'arrive : "Aide-moi", alors que la chose n'est pas encore arrivée, c'est plus facile à Lui de nous maintenir debout. C'est ce qu'on fait ici. Et on finit à la fin pour dire une phrase si importante que tout le monde connaît et que personne ne comprend apparemment. Ele BeGag Rekev VeEle BaSsoussim Va'anahnou BeShem Hashem Elokenou Nazkir (les uns s'appuient sur des chars et les autres sur des chevaux, et nous, nous invoquons le nom de l'Éternel notre D.ieu). Les nations du monde viennent avec leurs armées, leurs chars, leurs tanks, leurs armes, et nous, on vient au nom de Hashem (D.ieu) Elokenou (notre D.ieu). D.ieu, Il veut absolument qu'on comprenne que la force qui nous protège, c'est Lui. Même si on, Baroukh Hashem (béni soit D.ieu)… C'est l'histoire du stylo et de… celui qui écrit, qui c'est qui écrit ? La main ou c'est le stylo ? Il faut les deux. Voilà. D.ieu se cache derrière les éléments de la nature. Un sujet pour lui-même.
Et là, écoutez bien ce qui est marqué. Davar MeOd NoDa Tamou'a (une chose très connue est cachée là). Regardez, on arrive à UVeLeTzion (et à Sion). Sachez que toute la journée d'un Juif dépend de cette Brakha (bénédiction)-là. Alors vous allez me dire : "Attends, à chaque fois que tu dis un truc…" Mais ça, c'est la Brakha mère qui le dit. UVeLeTzion God'el UShofet Pesha BeYa'akov (et à Sion, un rédempteur, et un juge des transgressions en Jacob). Le monde dépend de UVeLeTzion. À tel point que les Hakhamim (sages) interdisaient à un Juif de sortir de la synagogue sans ce qu'il ait dit. "Ne sors pas, tu es un fou furieux. Ne sors pas avant de dire UVeLeTzion."
Là-bas, qu'est-ce qu'on répare une fois de plus en UVeLeTzion, d'après vous ?
Tikoun Habrit (réparation de l'alliance). Vous allez le voir.
C'est un monde d'ailleurs qui est mélangé d'araméen. Cette prière-là, elle est mélangée un peu d'araméen puisqu'elle vient de d'en haut pour réparer les mondes d'en bas. Donc on a besoin de passer par des couloirs ambigus, donc d'araméen à hébreu. UVeLeTzion God'el UShofet Pesha BeYa'akov (et à Sion, un rédempteur, et un juge des transgressions en Jacob). Pour vous donner un exemple, UVeLeTzion, God'el, ça commence par quelle lettre, God'el ? Guimel. UShofet, Shin. Pesha, Pey. Ça fait quoi comme mot ? Goufe (corps). D'accord ?
Ça vient réparer quoi quand on dit UVeLeTzion ?
Ça vient réparer tous les membres du corps humain. Mais pas que toi. Ça vient aussi réparer zera levatala (perte de semence). BeYa'akov Neoum Hashem VaAni (en Jacob, dit l'Éternel, et Moi). Ça fait quoi comme initiales ? BeYa'akov, Bet. Neoum, Noun. Hashem, Youd. VaAni, Vav. Ça fait quoi comme mot ? Banim (fils/enfants). Le corps et nos enfants. Baneinou Yikhaven SheBaneinou Yirdou LaHitsonim VeAvon Zera Levatala LaGoufa Oto Tsara Ei Nishmot (nos enfants, il faut avoir l'intention que nos enfants descendent vers les forces extérieures et la faute de semence gaspillée pour le corps, c'est un malheur pour les âmes). Que malheureusement, nous avons créé des corps pour les forces du mal en jetant notre semence en vain. Voilà quand on dit UVeLeTzion tous les matins ce qu'on vient réparer, Zera Levatala. Ceux qui ont éjecté leur semence en vain. Goufe, les Banim (enfants). Tu as créé des corps pour les forces du mal. En le disant, tu répares cela. C'est pour ça que le monde tient sur cela essentiellement. Vous voyez ? UVeLeTzion, qu'est-ce que tu es en train de faire ? Tu comprends ce que tu es en train de lire ? Viens à des cours et tu dis : "Ah ! Maintenant, je sais." Parce que si tu étais conscient de combien… comme dit le Zohar Hakadosh, celui qui fait ça n'a pas de monde futur et son Guiname (enfer) ne remonte plus. Grâce à tout cela, aujourd'hui, on peut tout réparer. Il faut simplement une fois, après 100 ans de Teshuva (repentir), se dire : "Tiens, qu'est-ce que je suis en train de dire un jour ?" Voyez ? Je ne vais pas la faire à la Jojo, mais presque.
Et pourquoi on le dit pas dans dans un deuil ? Pourquoi on dit pas ce passage quand on est en deuil ?
Parce que si la personne est morte à cause de ça, tu fais un Kitroug (accusation). C'est comme pour le deuil.
Pourquoi est-ce que dans une maison de deuil, on ne dit pas Bameh Madlikin UVemah Ein Madlikin (avec quoi allume-t-on et avec quoi n'allume-t-on pas) ? Quelle est la raison ? Tu connais ?
Alors je vais te dire, c'est la même raison que UVeLeTzion. Parce que si tu dis UVeLeTzion, c'est que tu reconnais que tu viens réparer zera levatala. Mais le mec, s'il est en… si s'il est mort, qu'est-ce que tu es en train de faire par là ? Tu es en train de dire : "Eh, mon ami, tu sais, là, on va réparer zera levatala." Mais pourquoi tu me réveilles une accusation ? C'est comme le mec qui est devant le juge. Il y a un fait, tu lui as dit que tu as volé une fois une boutique. "Tais-toi !" Non, le juge, pareil. Bameh Madlikin, c'est pareil. Qu'est-ce qu'on dit dans Bameh Madlikin ? Al Shlosha Devarim Isha Meita BeSha'at Leidata (pour trois choses, une femme meurt à l'heure de son accouchement). La femme meurt à cause de trois fautes. Halakha Nidda Baalat Tefilot VeNeirot (la loi, une femme impure, les prières et les bougies). Et si c'est une femme qui est morte dans une maison et qu'elle est morte à cause de cela et que tu dis ça dans la maison du deuil, tu fais un Kitroug, tu l'accuses. Donc si c'est un garçon, on pourrait le dire ? Non non non. Les Hakhamim (sages) ont tellement eu peur de l'accusation qu'ils ont dit : "Dans une maison de deuil, à cause de ça," c'est la Mishnah (Torah orale) uniquement, on ne le dira pas. Voilà. Zot Berit Oto Taf VeAta Kadosh Yoshev Tehilot Israël El Na Adonaï (c'est l'alliance de la paume de la main, et Toi, Saint, qui sièges au milieu des louanges d'Israël, D.ieu, Seigneur), Kadosh Kadosh Kadosh (Saint Saint Saint), et vous connaissez la suite. On avance toujours. Kadosh Kadosh Kadosh, c'est un Minhag (coutume) de mettre le Tefilin (phylactères) sur son bras et de l'embrasser qu'on dira à voix basse par la suite en araméen. Et on arrive au Kaddish (prière de sanctification).
Pourquoi on arrive au Kaddish ?
C'est si important d'arriver au Kaddish parce qu'on est passé donc à partir de Ashrei Yoshevei Veitekha (heureux ceux qui demeurent dans Ta maison) dans le monde de la Beria (création) et on redescend une fois de plus maintenant dans le monde de la Yetzira (formation). Et le monde de la Yetzira, c'est Beit Ya'akov Lekhou VeTefila LeDavid (maison de Jacob, allez et priez David). D'accord ? Et Khole VeKhole (etc.). Donc on avance, on ne va pas tout faire. Et là, on a une Mitsva Ta'assé DeOraïta (commandement positif de la Torah). Le matin, dans le monde de la Yetzira, donc on a fait comme ça et on redescend. Expliquez. Dans le dans dans le Tal de Yetzira, il y a une Mitsva à accomplir qui est de DeOraïta.
Qui peut le dire laquelle ? Dans le monde de la Yetzira, après la Amidah.
Donc voyez, on est… on est dans euh… comme on l'a dit tout à l'heure, Tefila LeDavid Hasha'einou Bagadnou Gazalnou Dibarnou Dofi VeLashon Hara He'evinou Virashnou Zadnou, on tourne la page, Shir Hama'alot LeDavid UL'Hashem (chant des montées, à David, à l'Éternel). Il y a un moment où on dit quelque chose pour avoir l'intention d'accomplir une Mitsva Ta'assé de la Torah.
C'est laquelle ?
Absolument. Il est marqué effectivement VeShamrou Benei Israël Et HaShabbat La'assota Oto LeDorotam Berit Olam (les enfants d'Israël observeront le shabbat, en le célébrant de génération en génération : c'est une alliance éternelle). Ein Shmira Ila LeZikaron Zakhor Et Yom HaShabbat LeKadsho (il n'y a pas de garde sauf pour le souvenir : souviens-toi du jour du shabbat pour le sanctifier). Il est marqué dans la Torah : "Tu te souviendras du Shabbat." C'est une Mitsva de la Torah.
Quand est-ce que tu peux faire cette Mitsva ?
Chaque matin quand tu dis Hayom Yom Shlishi BeShabbat Kodesh, Yom Sheni, Yom Revi'i, Yom Shishi (aujourd'hui, troisième jour, le saint Shabbat, deuxième jour, quatrième jour, sixième jour), tu accomplis la Mitsva de Zakhor Et Yom HaShabbat (souviens-toi du jour du Shabbat) puisqu'il est marqué BeShabbat Kodesh. Donc avant de commencer à dire le jour à quoi il correspond… on ne dit pas d'ailleurs Hayom Yom Rishon (aujourd'hui, premier jour), je le rappelle, c'est une erreur vis-à-vis du Patah Eliyahou. C'est une erreur. Remarquez ça. Même si c'est un Minhag (coutume), c'est Hayom Yom Ehad, Yom Sheni (aujourd'hui, premier jour, deuxième jour), comme le dit la Torah. On ne dit pas Hayom Yom Rishon, c'est une erreur. On dit Hayom Yom Ehad Nekouda (aujourd'hui, premier jour, point). Alors si tu veux dire Hayom Rishon, fais ce que tu veux, ça va… c'est c'est pas la fin du monde non plus. Mais si tu veux bien faire les choses, c'est Yom Ehad. OK ? Donc comme dit le Rav Ovadia Yossef, ce que dit son nom de Rav Ovadia Yossef, ici, Hayom Yom Ehad. Arrête une fois avec tes lèvres. Hareini Mekabel Alaï Mitsvat Assé DeOraïta LeZokhor Et Yom HaShabbat (voici, je prends sur moi le commandement positif de la Torah de me souvenir du jour du Shabbat). Non. Al Tikra BeMoakha (ne lis pas avec ta bouche), dans ton esprit, à toute vitesse, Hayom Yom Ehad BeShabbat Kodesh Asher Shavat Hashem Bo Mim'lavto Al Avodatekha (aujourd'hui, premier jour, le saint Shabbat, où D.ieu s'est reposé de tout Son travail, de Ton travail), et tu fais ton Tehilim (Psaumes), BeEzrat Hashem (avec l'aide de D.ieu), Baroukh Shemo (béni soit Son Nom). Ensuite, Hoshi'einou Hashem Elokenou (sauve-nous, Seigneur notre D.ieu). On explique ici la raison pour laquelle on demande le Kibboutz Galouyot (rassemblement des exilés) de venir en Israël, non pas au nom de… on les aura tous, mais justement pour louer ton nom. On en avait déjà parlé. Et là, on rajoutera les Tehilim correspondant au jour, si c'est un jour de joie ou un jour de jeûne, euh… à la situation, comme le Ta'anit Esther (jeûne d'Esther) par exemple, ici même. Et on fait le Kaddish (prière de sanctification). Et là, on arrive dans le monde… de la Assiya (action). Dès qu'on a fini le Kaddish. Je vous ai expliqué que le Kaddish, c'est des wagons, d'accord, pour passer d'un monde à un autre monde. Donc on a fait le Kaddish ici et hop, on vient de quitter le monde de la Yetzira, de la formation, passer dans le monde de la Assiya. On revient. Donc on a commencé avant la prière, monde de la Assiya. On arrive de l'autre côté de la prière, monde de la Assiya. Donc qu'est-ce qu'on a fait ? On est D'accord ? Kavé Hashem Hazak VeAmets Levavkha VeHazak VeAmets BeKhol Asher Ata Osseh (espère en l'Éternel, fortifie-toi et que ton cœur s'affermisse ; oui, espère en l'Éternel). Vous savez que euh… bon… Là ici, il y a aussi des réparations à faire, c'est un peu profond. Donc je ne sais pas si je le ferai avec vous ou pas, mais quoi qu'il advienne, vous savez que Ein KeElokenou (il n'y a nul autre que notre D.ieu)… c'est Rabbi Hillel qui l'a dit. VeEin KaAdoneinou (et il n'y a nul autre que notre Maître), c'est… non, c'est Rav Kouk Don Yitzhak (Rabbi Abraham Isaac Kook). Rabbi Hillel, ça a été dit par des Goyim (non-juifs). Donc on l'utilise ici. Et là, une fois de plus, on va BeHina Daled Kenégued LaAssiya (dans l'aspect de quatre face à l'action). Quand on dit Ein KeElokenou, vous avez remarqué qu'il y a quatre fois, Nakhon (correct) ? C'est contre les quatre mondes. Je vous explique comme ça, pour ceux qui peuvent le retenir, tant mieux. Sinon, vous reviendrez sur le cours sur le site. Ein KeElokenou, Ein KaAdoneinou, Ein KeMalkénou, Ein KeMoshi'einou (il n'y a nul autre que notre D.ieu, notre Maître, notre Roi, notre Sauveur). Ça, c'est pour réparer le monde dans lequel on vit. Il faut qu'il y ait une reconnaissance de D.ieu. Maintenant, on va réparer le monde de la Yetzira, de la formation. Mi KeElokenou, Mi KaAdoneinou, Mi KeMalkénou, Mi KeMoshi'einou (qui est comme notre D.ieu, notre Maître, notre Roi, notre Sauveur) ? C'est pour réparer le monde de la Yetzira. Maintenant, on va réparer le monde de la Beria. Nodé LeElokenou, Nodé LaAdoneinou, Nodé LeMalkénou, Nodé LeMoshi'einou (nous remercions notre D.ieu, notre Maître, notre Roi, notre Sauveur). Et ensuite, on finira par maintenant directement réparer le monde de la Atzilout (émanation). Baroukh Elokenou, Baroukh Adoneinou (béni soit notre D.ieu, notre Maître). Vous avez entendu ? Baroukh Malkénou, Baroukh Moshi'einou (béni soit notre Roi, notre Sauveur).
Et ça veut dire quoi tout cela ?
Ça veut dire qu'en réalité, les quatre paragraphes que nous avons ici viennent en fin de compte faire un un compi… une compile de toute la prière qu'on vient de faire dans les quatre mondes qu'on va réparer ici. Et c'est pour ça que ça finit Ata Hou Elokenou, Ata Hou Adoneinou et Khole VeKhole Kenégued LaMoteh Iliounim (etc., face à la mort céleste), Ein Ela Hem (il n'y a rien d'autre qu'eux), qu'on appelle le Ketzot HaYoud (extrémités du Youd).
Tu dis dans Klal Moed (jours de fête), quatre. Non, il y a cinq. Qu'est-ce que tu fais de Ata Hou Elokenou, Ata Hou Adoneinou ? Ça, c'est que ce qu'on appelle contre la Akak, euh… Adam Kadmon (homme primordial), le Yud Key Vav Key ici. Mais il y a un il y a un Kotso Shel Youd, c'est-à-dire il y a une pointe au-dessus du Yud qui est la cinquième lettre qu'on ne peut pas voir qu'on appelle Adam Kadmon qui a précédé la création du monde et ici, c'est qu'on Ata Hou Elokenou, Ata Hou Adoneinou, on finit. Ata Kadosh VeShim'kha Kadosh (Tu es Saint et Ton Nom est Saint), et là, on fait les Kritot (lectures de la Torah) donc pour la troisième fois. Trois fois les Kritot par jour : une fois dans le Seder Korbanot (ordre des sacrifices/offrandes) avant Hodu (rendez grâce) le matin, deuxième fois ici, troisième fois avant Min'ha (prière de l'après-midi). Et surtout ne pas commencer ce Minhag Ashkenaz (coutume ashkénaze) à partir de Ashrei (heureux). Il faut absolument faire les Kritot, d'une importance capitale, comme dit le Rav Moutsafi dans son cours à Motsa Shabbat (sortie du Shabbat). Il n'y a qu'un un homme déséquilibré de la tête qui pourrait ne pas faire les Kritot trois fois par jour.
Pourquoi ?
Parce que les Kritot ont la force de retirer les forces du mal de nous comme l'ange de la mort. Les Kritot sont venues en cadeau de D.ieu sur terre. Quand on les prononce, ça enlève l'ange de la mort. C'est pour ça que des fois, quand tu vas dans une maison qu'il y a des mauvaises choses là-bas, tu t'assois, tu fais les Kritot, puis tu dis Ata VeHashem Elokeinou Shikhtiv BeToratekha VeHotziv MiPikha Lihyot Lekha LeAm Segula (Toi et l'Éternel notre D.ieu, comme il est écrit dans Ta Torah et sorti de Ta bouche pour être pour Toi un peuple élu). Dès que tu dis ça, si tu savais ce qui se passe, toutes les mauvaises choses dans la maison, ils se barrent par les fenêtres. Il faut ouvrir les fenêtres quand tu dis les Kritot comme ça, ils peuvent partir avec les Kavanot (intentions). Tu dis comme il faut, tu fais du Shofar (corne de bélier). On ne fait pas, il faut faire venir un Rav compétent pour cela parce que après, c'est comme si qu'il est défié. Voilà, quoi qu'il advienne, dans la synagogue, on doit le dire, on le fait, il faut pas rater. Tana Debei Eliyahou Zakhour LeTov (il a été enseigné dans la maison d'Elie : souviens-toi pour le bien), Baroukh Ata Hashem HaMevarekh (Béni sois-Tu, Seigneur, qui bénis), ce Baroukh est d'une importance capitale. Le Kaddish ici, il était des Yatomim (orphelins), donc pour ceux qui ont perdu quelqu'un. Et Aleinou Leshabe'ah (il nous incombe de louer) qui est, comme je l'avais rappelé au nom du Rav dans Halel Eliyahou (louange d'Elie), la prière, la prière des prières. Une fois de plus, une fois de plus encore la prière. Mais qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse ? Un diamant, c'est un diamant, hein. Je ne parle pas d'un grand caillou pour vous. Aleinou Leshabe'ah, qui est une prière qu'on doit dire absolument doucement et ne pas confondre entre Tefilat HaDerekh (prière du voyage) et Aleinou Leshabe'ah se dit les pieds joints, on ne bouge pas. Les gens qu'est-ce qu'ils font ? Bip bip, il est dans la voiture en même temps, il continue.
Tu fais ? Tu es fou ou quoi ?
Eliyahou le dit. Si je te dis : "Voilà, tu restes, je te donne 1000 €," tu le fais les pieds joints ? Tu le fais ? Quand tu n'as plus le droit de prier, c'est bizarre, hein, pour l'oseille comment on agit. C'est exactement pareil. Aleinou Leshabe'ah, tu viens faire une Ehadout (unité).
Quelle est la première lettre ?
Alef. La dernière lettre de ce premier paragraphe, Ein Od Milvado (il n'y a pas d'autre que Lui), Dalet. Tu viens témoigner de l'existence de D.ieu. Mais tu sais ce que tu fais ? Tu es avec le Roi des rois, celui qui dirige tout.
De quoi tu as peur ?
Reste. Aleinou Leshabe'ah LaAdon Al Kol HaMa'assim (il nous incombe de louer le Maître de toutes les œuvres). Ces mots sont merveilleux.
Comment tu t'arrêtes ? Comment tu t'arrêtes ? Hein ?
Eux, ils prient des des des dieux qui n'ont aucune signification. Lo Yivakesh'ou Va'anahnou (ils n'espèrent pas, et nous), tu t'arrêtes à ce moment-là. Il y a Hefsek (pause) là. Mishtahavim (nous nous prosternons), mais là, tu te prosternes. Rabbi Moshe se prosternait, il ramenait ses deux mains, il faisait comme ça. Il était Melekh Malkhei HaMlakhim (Roi des rois des rois). Donc comment on fait ? Tu ne fais même pas le dos, hein. Ça va ? Ouais, ça va. Et toi, ça va ? Ouais, ça va. Tu es en train de parler avec papa. Calme-toi. Melekh Malkhei HaMlakhim (Roi des rois des rois). SheHou Noteh Shamayim VeSosed Aretz (qui étend les cieux et affermit la terre). Tu ne parles pas les vite, mais vis tes mots. Regarde les virgules. Baroukh, SheHou Noteh Shamayim VeSosed, tu t'arrêtes, virgule. Moshivo Kevoudo BeMa'al (dont la gloire réside dans les hauteurs), virgule. UShmo Meforash (et dont le Nom est proclamé), virgule. Et nous, qu'est-ce qu'on a ? On n'a pas de virgule et on n'a même pas de point. On a simplement "tu as prié ?" "Ouais ouais ouais." Encore une fois, j'arrête pas de le répéter, ça devient pathétique, enfin. Mais mieux vaut l'entendre de ma bouche, hein, je vous le promets que plus tard. Ce que je dis, je ne suis pas ni un fanatique ni un débile mental. Ce que je dis, c'est parce que je l'ai lu et relu dans beaucoup de livres et un homme averti en vaut deux, comme j'ai souvent l'habitude de le dire. C'est des messages d'amour que je vous donne. Le Rav dans Halel Eliyahou a dit de sa bouche que la Gueoula (rédemption) était dépendante de Aleinou Leshabe'ah. La Gueoula, le Rav dans un cours… la Gueoula dépend de cette prière particulière. SheHem Ma'alotou Gvoha MeOd MeOd MeOd Al Aleinou Leshabe'ah (car ses degrés sont très très très élevés sur "il nous incombe de louer"). Vous savez que si Rabbi Akiva avait continué le deuxième verset, il y aurait eu la Gueoula ? Al Ken Nekavé Lakh Hashem Elokenou (c'est pourquoi nous T'attendons, Seigneur notre D.ieu). Ce deuxième paragraphe de Aleinou Leshabe'ah est d'une si grande puissance qu'il y a même eu des Minhagim (coutumes) comme par exemple… par exemple, en 1500, quand il y avait avant… avant, pardon, l'expulsion des Juifs de de du Portugal, il y avait une énorme communauté juive au Portugal puisque 8 ans après l'expulsion des Juifs d'Espagne, en 1494, je crois, il y a eu l'expulsion des Juifs du Portugal. Les Hakhamim (sages) du Portugal, quand ils… ils comprenaient bien entendu, pas comme nous aujourd'hui, à un tel niveau, Al Ken Nekavé, ils ne le disaient pas, ils tremblaient. Et nous, on fait Al Ken Nekavé La'asot LiHoud'eha Ma'asekha (c'est pourquoi nous espérons que Tu accompliras l'œuvre de Tes mains). Pourquoi ? Al Ken Nekavé LaKhem Hashem Elokenou Lirot Meherah BeTiferet Ouz'ekha (c'est pourquoi nous T'attendons, Seigneur notre D.ieu, pour voir bientôt la gloire de Ta puissance), virgule, là, virgule, il y en a un autre, et cetera. VeLeha'elim Kara Otekha Retoun (et pour détruire ceux qui appellent Ton Nom en vain), détruis tout ce qui est tout ce qui est mauvais sur terre pour nous, LeTaken Olam BeMalkhout Shadaï (pour réparer le monde sous le règne du Tout-Puissant). Regarde, Asher (qui), LeTaken Olam BeMalkhout Shadaï VeKhol Benei Bassar Yikre'ou Vishtakhavou (pour réparer le monde sous le règne du Tout-Puissant, et que tous les êtres de chair invoquent Ton Nom et se prosternent). Répare le monde. Regarde ce qu'on est en train de dire à D.ieu. Et nous, comment on le fait ?
Ouais, mais après, j'aurai pas le temps de répondre au Kaddish. Mets ton mets ton doigt là ici. Mets ton doigt, attends, réponds au Kaddish, tu continues, sors. Ah mais dans ce cas-là, je vais mettre 10 ans.
C'est pas vrai. C'est pas vrai. Je pensais comme ça au début, moi aussi. Si tu le fais bien, tu prends l'habitude. Tu prends l'habitude de le faire et après, quand tu vas vite, tu t'en veux. Parce qu'il faut prendre les bonnes habitudes sur terre. Rabbi Moshe disait souvent : "Mieux vaut ne jamais commencer tordu. Jamais."
Pourquoi ?
Il dit : "Parce que quand tu commences tordu, ben tu grandis tordu." Il faut grandir petit à petit, mais droit. Moi, personnellement, ce que je veux dire, c'est quand même très très grave, hein. Je préfère quelqu'un qui va me faire le premier paragraphe de Aleinou Leshabe'ah de tout son cœur, bien comme il faut, que me faire la totalité avec le bout des lèvres. Vous savez ? On comprend rien, on ne sait pas ce qu'il raconte, on ne sait pas s'il a mal aux dents ou s'il est constipé, je ne sais pas ce qu'il a, celui-là. Qu'est-ce que tu es en train de faire ? Aleinou, c'est Ayin, Lamed, prononce. On a fini avec Aleinou Leshabe'ah et je finis avec ça. Il y a des Pessoukim (versets) merveilleux, VaYomer Moshe Mata Tirtza'ou (et Moïse dit : "Pourquoi me faites-vous du mal ?"), des Segoulot (remèdes), des remèdes extraordinaires. LeDavid Ori VeYishi (à David : D.ieu est ma lumière et mon salut), Al Tira (ne crains point), protège-nous du Lashon Hara (médisance), Imrei Nekila (paroles impures). Mais par contre, je finirai avec ça aujourd'hui pour vous laisser. Vous avez deux choses qu'il faut absolument faire, absolument absolument, c'est les treize attributs du Rambam (Maïmonide). Si ça peut vous aider, il y en a qui disent que le fait de les dire tous les jours, ça embellit la Parnassa (subsistance) de l'homme. Je peux pas dire que ça la rapportera, mais en tout cas, ça l'embellit, c'est certain, de lire Harahamim BaMeqom SheAta Motsa'eih Atsmekha MiSha'atou Ahat (la miséricorde au lieu où Tu manifestes Ta force à un certain moment). Donc rappeler les treize attributs du Rambam et les dix souvenirs, SheHayav Adam LeZokro BeKhol Yom (que tout homme est obligé de se rappeler chaque jour), tout homme a l'obligation de rapporter tous les jours les dix souvenirs que nous avons ici. Euh… donc vous ne l'avez pas dans dans le Patah Eliyahou, je crois que pour ceux qui l'ont, il y a que les treize attributs du Rambam, il n'y a pas l'autre, c'est dommage. Comme c'est marqué ici, Yishtadel Lomar Assara Zikhronot BeKhol Yom SheBaZeh Miktzo Mitsvat DeOraïta (il s'efforcera de dire les dix souvenirs chaque jour, car c'est une partie du commandement de la Torah) puisque le fait de rappeler, on fait des Mitsvot DeOraïta (commandements de la Torah). BeYamim Aharim VeYamei Ra'ash VeBeTahanounim BeEzrat Hashem (dans les derniers jours et les jours de tremblement et dans les supplications, avec l'aide de D.ieu), comme on le fait ici tous les matins, ça prend 2 min et ça vaut le coup. Baroukh Adonaï LeOlam Amen VeAmen, BeEzrat Hashem Yeguei'atou HaRamban, BeReishit Ta'aman (béni soit le Seigneur pour toujours, amen et amen, avec l'aide de D.ieu, sa guérison, le Ramban, au commencement, croyez). Si on savait la valeur, personne ne prendrait le risque de ne pas le dire. Ça nous ça nous aiderait tellement dans la vie. Et surtout ne pas oublier ce qu'on a expliqué au nom de la Guemara (Talmud) de Masekhet Ketoubot à la page 30, Amoud Bet (colonne B), que celui qui avait un bon Mazal (chance) peut le détruire uniquement parce que sa bouche dit de mauvaises choses dans ce monde ou des Klalaot (insultes) ou des mots mal élevés. Il suffit de quelques mots mal élevés pour perdre tout son Mazal, comme le dit ici les Hakhamim (sages) dans la Guemara. Alors que on a vu qu'à un bon Yehei Shmei Rabba (que Son grand Nom soit béni), que tu as une bouche qui est Kedosha (sainte) quand on dit le Kaddish, lui, par contre, est capable de renverser 70 années euh… de malheur qui étaient prévues en 70 années de bonheur. Et c'est ce que je vous souhaite à tous.
Termes Clés
Hébreu | Translittération | Explication Détaillée |
---|---|---|
עֲמִידָה | Amidah | La prière dite debout, aussi appelée Shmoneh Esreh (dix-huit bénédictions, bien qu'il y en ait dix-neuf aujourd'hui). C'est le cœur de la prière juive, récitée trois fois par jour. Elle contient des louanges, des demandes et des remerciements adressés à D.ieu. Sa structure même reflète l'ascension spirituelle du priant. |
לַמִּינִים | LaMinim | Cette prière, partie de la Amidah, demande à D.ieu de faire disparaître les hérétiques et ceux qui s'opposent à Israël et à la Torah. Selon les Chazal, il ne s'agit pas d'une malédiction personnelle, mais d'une demande de protection contre les influences spirituelles néfastes qui menacent l'intégrité du peuple juif et l'observance de la Torah. Elle souligne l'importance de préserver la vérité et l'unité au sein du peuple d'Israël. |
לַמַּלְכִיּוֹת | LaMalchinim | Prière pour la chute des royaumes qui oppriment Israël. Comme pour LaMinim, l'intention n'est pas de souhaiter le mal aux individus, mais de prier pour la fin de l'oppression et l'avènement d'un monde de justice et de paix, où la souveraineté de D.ieu sera reconnue par tous. |
תְּשׁוּבָה | Teshuva | Le repentir, un processus essentiel dans le judaïsme. Il ne s'agit pas seulement de regretter ses fautes, mais d'un véritable changement intérieur, un retour vers D.ieu. Les Chazal enseignent que la Teshuva a le pouvoir d'effacer les péchés et de rapprocher l'homme de son Créateur. Elle implique la reconnaissance de la faute, le regret sincère, la confession verbale, et la résolution de ne plus recommencer. |
רְצֵה | Retzeh | "Tu désires" ou "Tu veux". Cette prière marque le début des Hoda'ot (remerciements) dans la Amidah. La kavana (intention) particulière est de transformer le mot Tzara (malheur) en Retzeh, symbolisant la transformation du négatif en positif par la prière et la confiance en la bonté divine. |
מוֹדִים | Modim | "Nous remercions". Prière de gratitude pour les bienfaits de D.ieu. Modim DeRabbanan est une version raccourcie récitée pendant la répétition de la Amidah par le Hazan (chantre). Les Chazal insistent sur l'importance de la gratitude comme expression de la reconnaissance envers D.ieu pour tous Ses bienfaits, même les plus infimes. |
בִּרְכַּת כֹּהֲנִים | Birkat Kohanim | La bénédiction sacerdotale, récitée par les Kohanim (prêtres). Elle est considérée comme une source de grande bénédiction et de protection, transmettant la bénédiction divine au peuple d'Israël. Les Chazal ont établi des règles précises pour sa récitation, soulignant son caractère sacré et la lignée sacerdotale des Kohanim. |
וּבְלְצִיּוֹן | UveleTzion | "Et à Sion". Cette prière, récitée après la Amidah, a une signification cachée liée à la réparation de l'alliance et des fautes liées à la semence (zera levatala) et au corps (goufe). Elle souligne l'importance de la pureté et de la sainteté dans la vie juive, et le pouvoir de la prière pour réparer les fautes du passé. Les Chazal associent Sion à la Shekhina (présence divine) et à la rédemption future. |
עָלֵינוּ לְשַׁבֵּחַ | Aleinou Leshabe'ah | "Il nous incombe de louer". Prière récitée à la fin de chaque service, exprimant l'unicité de D.ieu et l'espoir d'un monde où tous Le reconnaîtront. Les Chazal considèrent cette prière comme particulièrement importante et méritoire, car elle affirme la souveraineté de D.ieu sur toute la création. Elle est un appel à la reconnaissance universelle du D.ieu unique. |
שְׁלֹשׁ עֶשְׂרֵה מִדּוֹת | Shloshah Esreh Midot | Les treize attributs de miséricorde, révélés à Moïse sur le Mont Sinaï. Leur récitation est considérée comme un moyen puissant d'invoquer la miséricorde divine et de se rapprocher de D.ieu. Les Chazal enseignent que D.ieu utilise ces attributs pour juger le monde avec compassion et patience. |
עֲשֶׂרֶת הַזִּכְרוֹנוֹת | Asseret Hazikhronot | Les dix souvenirs, des événements clés de l'histoire juive que l'on doit se rappeler chaque jour. Ils rappellent les actions miraculeuses de D.ieu en faveur de Son peuple, du don de la Torah à la sortie d'Égypte, et renforcent la foi et la gratitude. Ils servent également à ancrer le Juif dans la conscience historique et la continuité de la tradition. |
כַּוָּנָה | Kavana | L'intention, la concentration mentale pendant la prière. Les Chazal insistent sur l'importance de prier avec kavana, en comprenant le sens des mots et en dirigeant son cœur vers D.ieu, afin que la prière soit véritablement une connexion spirituelle. Sans kavana, la prière risque de devenir une récitation mécanique dépourvue de sens. |
סוֹד | Sod | Le niveau mystique de la Torah, accessible aux étudiants avancés qui ont une base solide en Halakha (loi juive) et en Aggada (récits). Il révèle les secrets cachés de la création et de la relation entre D.ieu et le monde, permettant une compréhension plus profonde de la réalité spirituelle. |
צָרָה | Tzara | Malheur, affliction. Ce mot est important car ses lettres sont inversées pour former Retzeh, illustrant la transformation du négatif en positif par la prière et la foi. |
גּוּף | Goufe | Corps. Dans le contexte de UveleTzion, il représente la dimension physique de l'être humain, qui doit être sanctifiée et utilisée pour servir D.ieu. La réparation du goufe est liée à la Teshuva et à la purification de l'âme. |
בָּנִים | Banim | Fils, enfants. Les Chazal soulignent l'importance de la transmission de la Torah et des valeurs juives aux enfants, afin de perpétuer la chaîne de la tradition. Dans le contexte de UveleTzion, Banim est lié à la réparation des fautes qui pourraient affecter la descendance. |
גְּאֻלָּה | Gueoula | Rédemption, libération. C'est l'espoir ultime du peuple juif, l'avènement d'un monde de paix et de justice sous la souveraineté de D.ieu. Aleinou Leshabe'ah est liée à la Gueoula, car elle exprime le désir d'un monde où tous reconnaîtront l'unicité de D.ieu. |
זֶרַע לְבַטָּלָה | Zera Levatala | Émission séminale en vain, en dehors du cadre du mariage et de la procréation. C'est une faute grave selon la Torah, et UveleTzion offre une opportunité de réparation pour cette faute. |
חֲזָן | Hazan | Chantre, celui qui dirige la prière à la synagogue. Il a un rôle important pour guider la communauté et assurer le bon déroulement de la prière. |
מִצְוָה | Mitzva | Commandement divin. Les Chazal enseignent qu'il y a 613 mitzvot dans la Torah, qui guident le Juif dans tous les aspects de sa vie. |
פַּרְנָסָה | Parnassa | Subsistance, moyens de subsistance. Le texte mentionne que la récitation des treize attributs de miséricorde peut améliorer la Parnassa. |
שכינה | Shekhina | Présence Divine. Les Chazal enseignent que la Shekhina réside parmi le peuple d'Israël, en particulier lorsqu'il est uni et observe la Torah. |
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